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EAN : 9782330066512
208 pages
Actes Sud (17/08/2016)
  Existe en édition audio
3.69/5   581 notes
Résumé :
La prise de la Bastille est l’un des événements les plus célèbres de tous les temps. On nous récite son histoire telle qu’elle fut écrite par les notables, depuis l’Hôtel de ville, du point de vue de ceux qui n’y étaient pas. 14 Juillet raconte l’histoire de ceux qui y étaient. Un livre ardent et épiphanique, où notre fête nationale retrouve sa grandeur tumultueuse.
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Critiques, Analyses et Avis (142) Voir plus Ajouter une critique
3,69

sur 581 notes
Lire un récit sur la prise de la Bastille un 14 juillet tisse des liens particuliers, inattendus et forts. Elle est tellement plus proche qu'on ne pourrait l'imaginer cette date emblématique du 14 juillet 1789… Entre cette journée et le mouvement des gilets jaunes, il n'y a qu'un pas, un minuscule petit pas à franchir, qui j'espère trouvera un autre chemin, une autre écoute, bref une autre conclusion, ou ouverture… J'espère.

« entre les mâchoires du temps, on croit parfois entendre des voix »

Eric Vuillard donne la parole à des voix oubliées, des noms exhumés des archives, des anonymes, affublés parfois d'un métier, d'une région, « le bottin de la bastille », et qui ont autant leur place dans l'Histoire que d'autres noms célèbres. Alors, il conte, raconte et décompte ceux qui ont été au cœur des événements, ce 14 juillet 1789… le peuple !

« Il faut écrire ce qu'on ignore. Au fond, le 14 juillet, on ignore ce qui se produisit. Les récits que nous en avons sont empesés ou lacunaires. C'est depuis la foule sans nom qu'il faut envisager les choses. »

Et la foule, c'est justement LE personnage central de ce livre. Difficile de s'identifier à un personnage plutôt qu'à un autre. Ils sont à peine esquissés et s'inscrivent dans un mouvement, un tout. Le héros, est indéniablement cette masse, ce peuple affamé qui en crève et finit par s'insurger, sans trop savoir ou cela va le mener, étonné d’être ensemble ; une somme d'individualités, quelques moments de bravoure, de grâce, de crainte, de colère, d’espoir et l’exaltation du nombre qui enfonce les portes.

Même si j'ai été dérangée par l'omniprésence de l'auteur et des énumérations qui ont parfois plus tendance à étouffer qu'à libérer l'imagination, j'ai aimé voir sortir de l'ombre ces inconnus qui ont joué un si grand rôle sans le savoir, avec leurs « petites » initiatives qui se fondent dans la masse, Il y a un souffle épique qui nous emporte malgré nous.
Certains passages sur la description de la ville «qui grandit à vue d'œil comme une enfant sur les photographies, comme si l'on feuilletait un furieux folioscope. » sont passionnants. D'autres sont carrément surréalistes, comme le billet tendu par un des gardes de la Bastille à travers une meurtrière, ou encore l'épisode de la porte, ultime bastion entre les assiégés et les assiégeants. Ah ! Je ne résiste pas à mettre un autre extrait : « La Bastille était devenue une simple maison à la porte de laquelle le monde frappait. Alors, scène irréelle, comme le portier de nuit qu'on réveille dans un hôtel et qui bâille, un invalide, ignorant tout de la rhétorique des grandes occasions, entrouvrit et demanda poliment ce qu'on voulait. »

Bref, comme le chantait Edith Piaf, dans un contexte il est vrai quelque peu différent, j'ai été emportée par la foule , qui nous traîne, nous entraîne …

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La prise de la Bastille vue de l'intérieur, cela donne avec Eric Vuillard un récit rythmé, dynamique et enlevé, au vocabulaire d'époque riche sans être pédant. Il y focalise son attention sur le peuple de Paris, quand ce n'est pas la ville elle-même qui est personnifiée : "Paris, c'est une masse de bras et de jambes, un corps plein d'yeux, de bouches, un vacarme donc, soliloque infini, dialogue éternel, avec des hasards innombrables, de la contingence en pagaille, des ventres qui bouffent, des passants qui chient et lâchent leurs eaux, des enfants qui courent, des vendeuses de fleurs, des commerçants qui jacassent, des artisans qui triment et des chômeurs qui chôment."
Ici, ce sont les événements qui dictent la mise en scène des personnages, même s'il n'y en a pas un que l'on suivrait du début à la fin comme dans un roman classique. Il faut dire que de classique il n'y en a pas vraiment tant l'écriture est originale, moderne j'ai envie de dire (même si je sais pas trop ce que c'est, une écriture moderne). En tout cas cela fonctionne du tonnerre, grâce aussi peut-être au ton distancié, l'emploi du "on" en pronom de prédilection quand Eric Vuillard n'évoque pas de personne en particulier, sans oublier l'ironie désenchantée qu'il sait manier habilement, comme si tout cela - malgré le caractère historique, ne relatait finalement que de vies d'humains parmi tant et tant, c'est à dire pas grand chose.
Après avoir beaucoup aimé "L'ordre du jour", du même acabit, j'ai aussi beaucoup aimé ce "14 juillet", sans être pour autant un spécialiste d''histoire.
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Tout a été dit déjà, que puis-je ajouter?
Malgré tout , dans ce récit au présent, mené tambour battant, d'une façon descriptive extraordinaire, nous revivons les heures fiévreuses, le bruit et la fureur au coeur de la tourmente.L'auteur offre un nom, un visage, un métier, une fonction aux "petits", aux " riens du tout", des héros , ces hommes et ces femmes, qui, dans un élan joyeux, la peur au ventre, dans le désordre, la fumée , la mitraille, la poussière , ont fait l'histoire "sans le savoir".
Ces gueux et ces gueuses , sans y croire, allaient faire basculer le destin d'un pays!

Comment s'appelaient t- ils d'ailleurs, ceux qui ont donné un coup de boutoir au régime et ébranlé un régime ô combien archaïque ? Aumassip, marchand de bestiaux, Béchamp le cordonnier, Bizot, charpentier, Bersin, ouvrier du tabac, Mammés Blanchot , dont on ne sait rien, des invisibles, des pauvres filles venues de Sologne et de Picardie, hantées par la misère et le dénuement , amères et révoltées.............

Un exercice mené de main de maître à toute allure, un récit à taille humaine et une multitude d'histoires dans la Grande histoire...cette prise de la Bastille , comme si on y était !
Comme si nous étions auprés de ce peuple en marche pour la révolution !
Bel hommage mérité à ces anonymes , leurs hésitations, leur trouille , leur générosité, le grain de folie qui fit avancer ces ci- devants, ces sans droits !
Lu dans le cadre "du prix historique Jean d'heurs" , spécifique à mon département .




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Un diablotin est sorti du décor conventionnel de nos livres d'Histoire de France pour animer les invisibles, ce petit peuple de Paris enragé de misère qui mit à terre une royauté décadente.

Dans un récit baroque et déchaîné de fureur, Eric Vuillard nous invite au jeu de rôle, nous laissant nous attribuer celui qui nous convient. Porté par une frustration de ne pas en avoir été, il en reconstitue minutieusement les minutes à travers les rues de la capitale et nous oblige à imaginer le décor. Il torpille au passage certaines vérités historiques inscrites dans le marbre par ses aînés.

Ca hurle, ça s'excite, ça s'énerve dans tous les patois, ça se bouscule sous une chaleur écrasante, et ça finit par tout casser. Paris est au peuple, le bruit est énorme, fait de tocsin et de hurlements, dans la mitraille et la fumée. C'est à la fois canaille et joyeux, violent et colérique. La foule est monstrueuse et l'assaut final de la vieille Bastille est un tel chaos qu'on finit par se perdre soi même dans la mêlée.

Talentueux exercice d'écriture et bel hommage historique aux anonymes.
À lire d'une traite, le déplacement temporel n'en est que meilleur.
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Écrire ce qui n'a jamais été dit, faire rentrer dans la grande histoire les petites gens, redonner la parole à ceux à qui on l'a confisquée en leur donnant ...des porte-parole, écrire l'histoire sans créer des premiers rôles, comme Michelet, écrire L Histoire en campant la frêle silhouette d'un Rousseau qui n'est pas Jean-Jacques, d'un Falaise, d'un Sagault, d'un Rossignol avec la même attention, le même respect, la même émotion qu'on a mise à restituer le coup de gueule formidable de Mirabeau, les bégaiements audacieux de Des moulins.

Voilà le pari -le Paris?- d'Éric Vuillard. Pari(s) réussi!

Ce 14 JUILLET ne ressemble pas à une page de manuel: c'est le poème d'un Rimbaud des barrières, la chanson d'une ribaude du port au Bled, c'est une courte épopée d'un jour dont le peuple de Paris, dont Paris est le héros.

En le lisant, j'ai retrouvé l'enthousiasme, l'émotion, la ferveur éprouvés autrefois, à Vincennes, quand, de tous les petits groupes qui se pressaient autour des comédiens du Soleil, partait , après un passionnant recit, en léger décalage, la même phrase saluée par nos acclamations successives: "Et c'est comme ça qu'on a pris la Bastille!''

J'en ai toujours la chair de poule, quand j'y pense. Et le livre de Vuillard m'a fait le même effet: comme si on m'avait rendu, enfin, après une longue confiscation, un peu de notre mémoire collective, un peu de notre solidarité - un morceau d'espérance.

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critiques presse (6)
LeMonde
14 septembre 2018
Eric Vuillard retrouve le tremblé de ce qui menace de se produire, piste le possible dans l’avéré, saisit l’effarement devant ce qui a lieu. Et il emporte le lecteur, saisi par ce mélange de trivial et de flamboyant qui a fait l’Histoire.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Lexpress
07 novembre 2016
Un petit chef-d'oeuvre à fleur d'âme.
Lire la critique sur le site : Lexpress
LaLibreBelgique
27 octobre 2016
Son point de vue choisi, le romancier français offre des noms, des métiers, donc une réalité, à la cohorte anonyme et bigarrée qui s’est emparée de la Bastille pour changer le visage de la France.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Bibliobs
23 septembre 2016
Le livre d’Éric Vuillard nous transporte dans l’éblouissement de ces jours d’émeute, d’«émotion populaire», comme on disait alors.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Telerama
16 septembre 2016
Héros malgré eux, ils ont écrit l'Histoire de la Révolution française. Un bel hommage à ces hommes et femmes anonymes, évincés du mythe.
Lire la critique sur le site : Telerama
LeFigaro
02 septembre 2016
Du 14 juillet, l'auteur fait un récit épique et incarné, débordant de petites gens convergeant hardiment vers une forteresse à abattre, dont la prise deviendra le symbole de la Révolution.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (151) Voir plus Ajouter une citation
Le 23 avril 1789, Jean-Baptiste Réveillon, propriétaire de la manufacture royale de papiers peints, s'adresse à l'assemblée électorale de son district, et réclame une baisse des salaires. Il emploie plus de trois cents personnes dans sa fabrique, rue de Montreuil. Dans un moment de décontraction et de franc-parler stupéfiant, il affirme que les ouvriers peuvent bien vivre avec quinze sols par jour au lieu de vingt, que certains ont déjà "la montre dans le gousset" et seront bientôt plus riches que lui. Réveillon est le roi du papier peint, il en exporte dans le monde entier, mais la concurrence est vive; il voudrait que sa main-d'œuvre lui coûte moins cher. (...)
La nuit du 23 avril 1789 fut une longue nuit de palabres, de plaintes et de colère.
C'était peu de temps avant l'ouverture des états généraux, plusieurs fois différés. On manifesta. Un jour, deux jours, en vain. Réveillon et Henriot devaient penser que ça leur passerait, qu'entre deux lampées de pinard, entre deux quignons de pain, ils l'avaleraient, la pilule, il le fallait bien! et qu'ils retourneraient tous bientôt dans le matin s'agenouiller devant leurs machines et turbiner pour vivre; car il faut bien vivre! on ne peut passer sa vie place de Grève à gueuler. Mais la protestation ne cessa point.
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Ah ! que c’est émouvant les noms propres ; le bottin de la Bastille, c’est mieux que la liste des dieux dans Hésiode, ça nous ressemble davantage, ça nous rafraîchit la cervelle. Alors continuons, ne nous arrêtons pas, nommons, nommons, rappelons les faméliques, les cheveux longs, les gros blairs, les yeux louches, les beaux gars, tout le monde. Rappelons un instant ce Saint-Éloy, qui par un heureux hasard des noms vit à Saint-Éloi et qui fait le beau métier de teneur de bain, rappelons Saveuse, le gendarme, Sassard le couillon, Scribot, le cul-terreux, Servant, l’employé, Serusier, le marchand de légumes, et les deux Simonin, l’un de Ludres, l’autre de Bayonne, et Thurot, de Tournus, et le grand Athanase Tessier, que personne ne connaît, venu de Gisors, tout seul sans doute, et qui à 23 ans se trouve là, au milieu de la foule, heureux. Car ils sont drôlement jeunes devant les fossés de la Bastille.
(LA FOULE)
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Jean-Armand Pannetier, c’est son nom, laissera une petite relation de sa journée, et retombera aussitôt dans le néant. Mais à ce moment, le mardi 14, il est l’étincelle qui met le feu aux poudres.
Comme il est de grande taille, il se plante contre la muraille et fait la courte échelle. Le charron Tournay monte le premier. Il porte un gilet bleu. Il a vingt ans. Huit à dix autres le suivent. Ils enjambent une échoppe qui sert de remise à un débitant de tabac. La foule les apostrophe, on rigole, on les encourage. Il y a un raffut inouï. Tournay grimpe sur le toit du corps de garde. Des copains le hèlent, le vent fait bouffer son gilet. Je désire, j’imagine, qu’à cet instant, le charron Louis Tournay ait été lui-même, seulement lui-même, vraiment, dans son intimité la plus parfaite, profonde, là, aux yeux de tous. Ce fut pour un court instant. Quelques pas de danse sur un toit de tuiles. Une série de déboulés, la tête libre, haute, puis un chapelet de battements, de piqués, de pirouettes même. Ou plutôt, non, ce furent des pas très lents, de petites glissades, des pas de chat. Soudain, Tournay, sous le grand ciel, dans le jour gris et bleu, oublie tout. Le temps meurt un instant en lui. Il vacille près d’une cheminée. Les gens craignent qu’il tombe. Oh ! Il s’accroupit sur la pente intérieure du toit, les tuiles lui brûlent les mains ; on ne le voit plus. Il est seul. La Cour du Gouvernement est vide, face à lui. Il est alors juste une ombre, une silhouette. Les soldats sur les tours le regardent. Il saute dans la cour.
Là, il est encore plus seul. » (p. 67-68)
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“ De la Bastille, il ne reste rien. La démolition du bâtiment commença dès la nuit du 14 juillet 1789. De l’événement, nous avons les récits du temps. Les députations de notables qui se rendirent à la citadelle et les délibérations de l’Hôtel de Ville y prennent une importance démesurée. On nous raconte la prise de la Bastille du point de vue de ceux qui n’y étaient pas ; et qui vont devenir nos représentants. Ils n’y étaient pas et ne souhaitaient d’ailleurs pas que la Bastille tombe. Ils firent même tout pour l’empêcher. Mais ils ont laissé des témoignages. Car ces gens-là savaient écrire.
Il fallait donc retrouver les relations des gens ordinaires, s’appuyer sur le récit personnel de leur participation à l’émeute du 14 Juillet. Il fallait éviter tout surplomb, afin de ne pas écrire un 14 Juillet vu du ciel. En m’en tenant aux récits méprisés, écartés, j’ai voulu me fondre dans la foule. Et puisque c’est bien le grand nombre anonyme qui fut victorieux ce jour-là, il fallait également fouiller les archives, celles de la police, où se trouve la mémoire des pauvres gens.
L’Histoire nous a laissé un compte et une liste : le compte est de 98 morts parmi les assaillants ; et la liste officielle des vainqueurs de la Bastille comporte 954 noms. Il m’a semblé que la littérature devait redonner vie à l’action, rendre l’événement à la foule et à ces hommes un visage.
À une époque où un peuple se cherche, où il apparaît sur certaines places de temps à autre, il n’est peut-être pas inutile de raconter comment le peuple a surgi brusquement, et pour la première fois, sur la scène du monde.”
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On dit qu’il y eut, ce jour, près de deux cent mille personnes autour du monstre –ce qui représente la moitié de la ville, une fois retranchés les nouveau-nés, les vieillards et les malades, cela veut dire que tout le monde y est. Ce doit être une foule prodigieuse, une sorte de totalité. On ne voit jamais ça. La totalité se dérobe toujours. Mais ce matin-là, le 14 juillet, il y a les hommes, les femmes, les ouvriers, les petits commerçants, les artisans, les bourgeois même, les étudiants, les pauvres ; et bien des brigands de Paris doivent y être, attirés par le désordre et l’opportunité incroyable, mais peut-être aussi, comme tout le monde, par autre chose de plus difficile à nommer, de plus impossible à rater, de plus jubilatoire.
Dans la forteresse, l’inquiétude grandit. Le gouverneur grimpe sur les tours. Il entend l’immense foule râler, tout en bas, il la voit qui tribule autour comme un lavis bouillant. On dirait que Paris vient d’être frappée par une immense baguette de sourcier ; de toute part, ça s’écoule, entre les murs jaunis, à travers les jardins et le long des fosses. Il y a des gens partout. Il faut imaginer ça. Il faut imaginer un instant le gouverneur et les soldats de la citadelle jetant un œil par-dessus les créneaux. Il faut se figurer une foule qui est une ville, une ville qui est un peuple. Il faut imaginer leur stupeur. Il faut imaginer le ciel obscur, orageux, le lourd vent d’ouest, les cheveux qui collent au visage, la poussière qui rougit les yeux, mais surtout, la foule de toute part, au bord des fossés, aux fenêtres des maisons, dans les arbres, sur les toits, partout.
Durant sa longue histoire, la Bastille avait été déjà prise trois fois. La première, pendant la journée des barricades, le 13 mai 1588. La deuxième, lors de l’entrée d’Henri IV dans Paris ; elle résista quelques jours et finalement tomba. La troisième, durant la Fronde. Mais le 14 juillet, la Bastille n’est pas assiégée par le duc de Guise et quelques marauds, elle n’est pas tourmentée par les armées du roi de France, ni par celle du prince de Condé. Non. La situation est tout à fait nouvelle, sans exemple dans les annales. Le 14 juillet 1789, la Bastille est assiégée par Paris.
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Grand écrivain du XXe siècle, Louis Guilloux est passé entre les mailles de l'histoire littéraire. Ingrate postérité à laquelle Olivia Gesbert remédie avec ses invités, l'écrivain Eric Vuillard et le journaliste Grégoire Leménager, tous deux emportés par la plume de l'auteur du très moderne "Le sang noir" (1935).
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