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EAN : 9782747006606
96 pages
Bayard Jeunesse (10/10/2002)
3.84/5   1411 notes
Résumé :
Grégoire déteste l'école, si fort qu'en sixième il a déjà redoublé deux fois. Le seul endroit qu'il aime, son refuge, c'est le cabanon de son grand-père Léon, avec qui il passe des heures à bricoler.
Quand Grégoire est renvoyé du collège, pourtant, Léon est furieux. II renonce à consoler son petit-fils et lui refuse sa protection. II est temps, peut-être, que Grégoire accepte de grandir... Est de passer à une nouvelle étape de la vie, grand - père lui dit : G... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (196) Voir plus Ajouter une critique
3,84

sur 1411 notes
Décidément, Anna Gavalda est une auteure qui m'a littéralement accrochée.
J'ai lu ce livre avec énormément d'émotion, je suis passée du rire aux larmes, oui, oui, il m'a fait pleurer!!! L'histoire de Grégoire, ce petit garçon qui dit qu'il n'a été heureux que jusqu'à l'âge de trois ans, jusqu'à ce qu'il fasse son entrée en maternelle.
Etudier ne l'intéresse pas, sa seule passion est de créer des machines, bricoler, travailler de ses mains, alors vous pensez bien, l'école....
Plus tard, grâce à son grand-Léon qu'il adore et qui lui apprend que ce n'est pas tout de créer, mais qu'il faut savoir calculer, écrire sans faute, que tout se tient, Grégoire va prendre sa vie en mains. Je crois bien que sans son grand-père, il aurait végété toute sa vie.
Peut-être que j'ai tant aimé cette histoire parce que quelque part, elle me rappelle des souvenirs...
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L'école est finie, je range la chambre, et redécouvre ce petit minuscule roman qui doit peser à peine plus de 35 grammes mais qui apporte bien plus d'espoir, au moins jusqu'à 35 kilos. J'ai déjà eu l'occasion de croiser par deux fois l'éternel sourire d'Anna Gavalda lors de séances de dédicaces. Elle a l'air si avenante et si proche de ses lecteurs. Pourtant, je ne l'ai jamais lu. Je suis sûr que dans ces livres doivent s'immiscer de nombreuses histoires d'amour… Et moi l'amour… Alors, c'est décidé, je vais commencer petit bras par ce petit roman qui ne parle pas d'amour mais d'espoir…

Et que la rencontre fut belle, que l'histoire fut émouvante… Un livre à garder précieusement dans le cartable (en plus du décapsuleur) de tous les écoliers… Nous ne sommes pas tous dans le même moule même si l'éducation ne veut pas l'entendre – ou du moins n'a pas les moyens de s'étendre sur des cas particuliers. Il suffit parfois de savoir écouter et de trouver sa voie. La voie, le petit garçon, si frêle avec ses 35 kilos et son grand-père, personnage si magnifique, l'a trouvé – d'où l'importance des grands-parents lorsque les parents sont dépassés. Et c'est ça qui rend le roman aussi sublime qu'émouvant. Il ne faut pas grand-chose, juste une lettre d'un garçon d'une dizaine d'années, pour sentir quelques larmes monter. Il y a de la bonté humaine dans ces quelques pages, en plus d'une part de rêve enfantin.

Premier roman d'Anna Gavalda pour moi, une bonne surprise. Bon OK, j'ai choisi la facilité, pas d'histoires d'amour comme elles doivent fleurir dans ses nouvelles ou romans parce que je sens que sa plume teintée de bleu s'apparente plus à de la littérature de – et pour – nanas. J'en ai d'autres en réserve, je continuerai et même si je fais nettement plus de 35 kg (nettement trop, en tout cas) et que l'espoir ne fait pas partie de mon vocabulaire usuel.
Lien : http://memoiresdebison.blogs..
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Ce livre crie une vérité oh combien d'actualité ! Notre système scolaire tue l'individu !
La différence des rythmes d'apprentissage n'est pas prise en compte : tu ne suis pas = tu es un cancre ! C'est un système qui voudrait faire avancer les enfants d'un seul et même bloc homogène, comme on fait mettre au pas une troupe de soldats bien rangés ! C'est un système qui veut formater, homogénéiser, un système qui nie la diversité ! Quelle tristesse !
Ce roman est là pour rappeler que le facteur humain peut tout changer : l'amour de sa famille ou l'amour d'un proche, un regard qui ne juge pas mais qui tente de comprendre, de l'empathie...et l'espoir en l'individu renaît.
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Rien ne tourne rond pour Grégoire.
Il hait l'école. A 13 ans, il a déjà perdu 2 ans de scolarité.
Rien de ce qui s'enseigne à l'école ne l'intéresse.
Seule l'institutrice de la grande section maternelle a su capter son intérêt car elle aimait autant que lui produire des oeuvres réalisées par ses mains.
Ses parents, pourtant bien intentionnés se fâchent sans arrêt afin de le faire travailler pour la classe.
Heureusement, il se réfugie dans la cabane de son grand-père Léon.
Là, il peut laisser libre cours à son travail manuel et s'exprimer en toute liberté. Son grand-père lui prête une oreille attentive.
Le bon côté du roman, c'est quand le grand-père va lui faire comprendre qu'il doit prendre ses responsabilités et essayer d'entrer dans un lycée technique.
Adieu les plaintes et place aux responsabilités.
Le grand-père Léon a accompli une grande oeuvre avant de tomber malade.
Il passe le relais.
Une très belle histoire racontée à la première personne.
Que l'école est pénible pour ces petits qui ont une intelligence concrète.
Ils arrivent dans leurs lycées techniques avec de bien mauvaises expériences parfois.
Le style d'écriture est simple et l'analyse du personnage de même, sans fioriture, au langage vrai.
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Un beau livre qui remet en cause tout le système de l'éducation, de la formalisation de l'intelligence. Un autre regard sur l'enfant et l'école, la relation entre parents et enfant dit "idiot" simplement parce qu'il ne vaut rien à l'école alors qu'il peut arriver qu'il ait une intelligence qui saurait se diriger ailleurs plutôt que dans ce que les parents ou la société souhaiteraient absolument la voir s'épanouir. Ce qui arrive bien à Grégoire qui n'aime l'école mais qui se sent mieux dans l'atelier de bricolage de son grand père.

On le traite de nul, effectivement il se fait nul surtout que l'école n'a pas le temps à perdre avec des nuls et elle n'initie aucune méthode spéciale ou adéquate pour les nuls, On se contente de suivre un canevas pour tous, qui peut s'accrocher, s'accroche et qui ne peut pas, hé bien tant mieux. Alors Grégoire ne fait que s'enfoncer dans sa nullité mais quand s'ouvre une petite fenêtre par laquelle son esprit bricoleur peut trouver son compte, il dit: je ne pèse pas lourd, je pèse 35 kilos d'espoir.
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Citations et extraits (117) Voir plus Ajouter une citation
"Monsieur le directeur de l'école de Grand-champs,
Je voudrais être admis dans votre établissement, mais je sais que c'est impossible parce que mon dossier scolaire est trop mauvais.
J'ai vu sur la publicité de votre école que vous aviez des ateliers de mécanique, de menuiserie, des salles d'informatique, une serre et tout ça.
Je pense qu'il n'y a pas que les notes dans la vie. Je pense qu'il y a aussi la motivation.
Je voudrais venir à Grandchamps parce que c'est là que je serais le plus heureux, je pense.
Je ne suis pas très gros, je pèse 35 kilos d'espoir.
Au revoir,
Grégoire Dubosc
P.S n°1: C'est la première fois que je supplie quelqu'un pour aller à l'école, je me demande si je ne suis pas malade.
P.S. n°2 : Je vous envoie les plans d'une machine à éplucher les bananes que j'ai fabriquée quand j'avais sept ans."
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Je passais des heures à mâchonner mon stylo en regardant les mouettes. Je rêvais que je me transformais en mouette. Je rêvais que je volais jusqu’au phare rouge et blanc, tout là-bas. Je rêvais que je devenais copine avec une hirondelle et qu’au mois de septembre, le 4 par exemple – comme par hasard juste le jour de la rentrée ! -, nous partions ensemble pour les pays chauds. Je rêvais que je traversais les océans, je rêvais que nous all…Et je secouais la tête pour revenir à la réalité.Je relisais mon problème de maths, une histoire débile de sacs de plâtre à empiler, et je rêvais encore : une mouette venait s’oublier sur l’énoncer… Splotch ! une grosse fiente blanche qui pourrirait toute la page.Je rêvais à tout ce que je pouvais faire avec sept sacs de plâtre…Bref, je rêvais…
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Dis-toi que tu es le flic des mots. A chacun tu leur demandes leurs papiers avant de les laisser circuler :
- Vous là! Comment vous vous appelez?
- Adjectif.
- Avec qui vous roulez, mon garçon?
- Avec "chiens"
- Bon, alors, qu'est-ce qu'il vous faut?
- Un s, monsieur.
- C'est bon, circulez. p.95
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C'est plus facile d'être malheureux qu'heureux, et moi, tu m'entends, je n'aime pas les gens qui choisissent la facilité, je n'aime pas les geignards.
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Tous les soirs, après les cours, je marchais au lieu d'aller regarder la télé au foyer. Je traversais les villages, les bois, les champs. Je marchais longtemps. Je respirais lentement et profondément. Avec toujours la même phrase en tête : "Prends tout ça, grand-Léon, respire ce bon air. Respire. Sens cette odeur de terre et de brume. Je suis là. Je suis tes poumons, ton souffle et ton coeur. Laisse-toi faire. Prends." C'était du bouche-à-bouche à distance.
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Vidéo de Anna Gavalda
Bande Annonce du film, Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part (2020), adaptation du roman d'Anna Gavalda.
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