Jérémy Chaponneau, chargé de collection au département Philosophie, histoire et sciences humaines, vous propose un programme de lectures autour des voyages d'Henri Cartier-Bresson :
« le Musée du peuple mexicain », Pedro Ramirez Vazquez, Vilo, 1968 https://c.bnf.fr/NKm
« La Nuit de Tlateloco », Elena Poniatowska, Éditions CMDE, 2014 https://c.bnf.fr/NKp
« Autobiographie ou Mes expériences de vérité », Gandhi, PUF, 1982 https://c.bnf.fr/NKs
« Gandhi : la biographie illustrée », Kapoor Pramod, Chêne, 2017 https://c.bnf.fr/NKv
« Gandhi, athlète de la liberté », Catherine Clément, Découvertes Gallimard, 2008 https://c.bnf.fr/NKy
« Mahatma Gandhi », Romain Rolland, Stock, 1924 https://c.bnf.fr/NKB
« Mahatma Gandhi : a biography », Bal Ram Nanda, Oxford India paperbacks, 1959 https://c.bnf.fr/NKE
« Histoire de l'U.R.S.S. », Nicolas Werth, Que sais-je ?, 2020 https://c.bnf.fr/NKH
« Staline », Oleg Khlevniuk, Gallimard, 2018 https://c.bnf.fr/NKK
« U.R.S.S. », Jean Marabini, le Seuil, 1976 https://c.bnf.fr/NKN
En savoir plus sur l'exposition Henri Cartier-Bresson. le Grand Jeu : https://www.bnf.fr/fr/agenda/henri-cartier-bresson
Catherine Clément/5
15 notes
Résumé :
1871, la Commune de Paris. La révolution la plus généreuse que la Terre ait portée est bientôt écrasée dans le sang par les " Versaillais " d'Adolphe Thiers, dit le " foutriquet ". Catherine Clément raconte ces mois d'espoirs et de rêves, mais aussi de grande confusion, essentiellement à travers le double regard d'Abel Gornick, un Ukrainien, compagnon de Léo Frankel (le proudhonien nommé par les insurgés ministre du Travail), et surtout franc-maçon (c'est la devise ... >Voir plus
étiquettes
Ajouter des étiquettes
Que lire après Aimons-nous les uns les autresVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (6)
Voir plus
Ajouter une critique
Voici, sur fond historique de la Commune de Paris, l'histoire d'une belle amitié virile entre deux héros du petit peuple, artisans joailliers, Juifs et étrangers de surcroît, l'un membre de l'Internationale, l'autre franc-maçon, de leurs amoureuses et d'un petit groupe de leurs compagnes et compagnons parmi lesquels apparaissent des figures historiques réelles : Louise Michel, "le nègre de Louise Michel", Charles Delescluze, Georges Clemenceau, mais aussi Victor Hugo, Garibaldi, Marx...
Sauf quelques rares interventions de l'auteure-narratrice, les événements du siège de Paris et de la Commune, vécus au quotidien, ainsi que les destins des protagonistes dans les décennies qui ont suivi l'issue dramatique de la révolution sont contés par la plume franche, vive et d'apparence un peu malhabile d'un des ouvriers (à l'évidence, une reconstitution véridique du parler populaire fin XIXe).
Les dernières pages révèlent le lien de celui-ci avec l'auteure elle-même.
[Une connaissance préalable, même simplement une révision scolaire, de l'Histoire de ces années-là facilite sans doute la lecture.]
Sauf quelques rares interventions de l'auteure-narratrice, les événements du siège de Paris et de la Commune, vécus au quotidien, ainsi que les destins des protagonistes dans les décennies qui ont suivi l'issue dramatique de la révolution sont contés par la plume franche, vive et d'apparence un peu malhabile d'un des ouvriers (à l'évidence, une reconstitution véridique du parler populaire fin XIXe).
Les dernières pages révèlent le lien de celui-ci avec l'auteure elle-même.
[Une connaissance préalable, même simplement une révision scolaire, de l'Histoire de ces années-là facilite sans doute la lecture.]
A travers Abel Gornick, nous vivons ce moment méconnu de l'histoire et dont on parle peu : La Commune.
Le peuple de Paris est pris entre les prussiens et les allemands. Marx envoie Elisabeth Dmitrieff en renfort. Louise Michel monte sur les barricades, Victor Hugo publie ses manifestes et tant d'autres à leur façon pour sortir Paris du joug de l'ennemi.
Ce livre est à la fois un roman et un récit historique qui se lit avec entrain.
Le peuple de Paris est pris entre les prussiens et les allemands. Marx envoie Elisabeth Dmitrieff en renfort. Louise Michel monte sur les barricades, Victor Hugo publie ses manifestes et tant d'autres à leur façon pour sortir Paris du joug de l'ennemi.
Ce livre est à la fois un roman et un récit historique qui se lit avec entrain.
La commune, racontée de l'intérieur.
D'habitude, je ne cours pas après les romans historiques, je préfère la science fiction.
Mais celui-ci m'a happée, et je n'ai pas pu lâcher le livre, tant que je n'avais pas reconstruit la chronologie de cette guerre civile, de la famine à la semaine sanglante.
Des personnages historiques, d'autres inventés, un savant mélange qui fait battre nos coeurs au fur et à mesure du récit.
Mon seul bémol aura été de n'avoir aucun point de vue du camp d'en face. M'enfin, ça aurait été difficile à articuler probablement.
D'habitude, je ne cours pas après les romans historiques, je préfère la science fiction.
Mais celui-ci m'a happée, et je n'ai pas pu lâcher le livre, tant que je n'avais pas reconstruit la chronologie de cette guerre civile, de la famine à la semaine sanglante.
Des personnages historiques, d'autres inventés, un savant mélange qui fait battre nos coeurs au fur et à mesure du récit.
Mon seul bémol aura été de n'avoir aucun point de vue du camp d'en face. M'enfin, ça aurait été difficile à articuler probablement.
Un beau livre qui nous fait revivre une page douloureuse de l'histoire de France: les années 1870- 1871. L'auteur nous invite donc dans le milieu des artisans pour vivre ces jours tragiques. La langue est par moment savoureuse et ce livre est dépaysant par rapport à la littérature contemporaine. J'ai découvert par la suite que bien des personnages de ce livre avaient une réalité historique. Nous ne sommes donc pas dans une fiction pure, mais bien dans un roman historique passionnant.
Livre historique gnangnan
Citations et extraits (8)
Voir plus
Ajouter une citation
Incidemment, à la suite de la convention d'armistice entre la France et la Prusse, le gouvernement ex-Trochu a publié un long communiqué décrivant l'état des réserves alimentaires à Paris en janvier. C'est comme çà qu'on a découvert que vivaient dans Paris trois mille vaches "réservées pour le dernier moment".
Où çà ? On n'en avait aucune idée. De vaches, on n'en connaissait qu'une, la nôtre. Madame Jules a tout de suite pensé que c'était mensonge et compagnie. Autrement, si vraiment les trois mille vaches existaient à l'intérieur des murs, Trochu aurait été un bien grand criminel.
Où çà ? On n'en avait aucune idée. De vaches, on n'en connaissait qu'une, la nôtre. Madame Jules a tout de suite pensé que c'était mensonge et compagnie. Autrement, si vraiment les trois mille vaches existaient à l'intérieur des murs, Trochu aurait été un bien grand criminel.
Ce livre de Mémoires résume son espoir. Au moins, elle aura eu la chance de faire la révolution. Il y en aura une autre et puis une autre encore jusqu'à la fin des temps. Et cela s'appellera la résurrection.
je vais te dire ce que je veux, Abel. je veux changer la vie des miséreux. pas avec de grands gestes ni de grands mots. mais avec des mesures sociales concrètes, tiens, par exemple, empêcher les proprios d'exploiter les pauvres gens avec des loyers trop chers, réglementer le travail de nuit, verser une indemnité à tous les travailleurs s'ils sont malades, ce genre de choses, tu vois ? ça te paraît irréel ? et bien ça ne l'est pas.
ce n'était pas pour le bruit que je me suis bougé, parce que après tout, au bruit, on s'était habitué.
Tellement que les Parisiens n'y faisaient plus attention et déjeunaient dehors parce que c'était le printemps. Un obus, deux obus, cela ne les troublaient pas. Cinq sous l'éclat d'obus, m'sieur, a votre bon cœur ! Paris avait le ventre mieux rempli. Au moins, on ne crevait plus de faim et froid comme pendant l'hiver.
Tellement que les Parisiens n'y faisaient plus attention et déjeunaient dehors parce que c'était le printemps. Un obus, deux obus, cela ne les troublaient pas. Cinq sous l'éclat d'obus, m'sieur, a votre bon cœur ! Paris avait le ventre mieux rempli. Au moins, on ne crevait plus de faim et froid comme pendant l'hiver.
la seule chose que je pensais, c'est que les religions n'étaient pas bonnes aux femmes et qu'il n'y en avait pas une pour racheter l'autre. Un jour, sur les parvis de ma loge, j'avais naïvement demandé pourquoi l'égalité ne s'entendait pas aux femmes. Qu'est-ce que j'ai pris ! Ouvrir la maçonnerie aux femmes, mais quelle horreur ! Un frère m'a lâché que je venais de proférer une hérésie.
Videos de Catherine Clément (11)
Voir plusAjouter une vidéo
Les plus populaires : Littérature française
Voir plus
Les Dernières Actualités
Voir plus
Autres livres de Catherine Clément (66)
Voir plus
Quiz
Voir plus
Quelle guerre ?
Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell
la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers
12 questions
3179 lecteurs ont répondu
Thèmes :
guerre
, histoire militaire
, histoireCréer un quiz sur ce livre3179 lecteurs ont répondu