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EAN : 9782714456977
456 pages
Belfond (07/11/2013)
  Existe en édition audio
4.1/5   1449 notes
Résumé :
L'événement éditorial de l'année ! Après six ans d'attente, l'auteur-culte Khaled Hosseini nous revient avec une œuvre passionnante, d'une ampleur et d'une intensité dramatique impressionnantes. Tour à tour déchirant, émouvant, provocant, un roman-fleuve sur l'amour, la mort, le sacrifice, le pardon, la rédemption, sur ces choix qui nous façonnent et dont l'écho continue de résonner dans nos vies.

Dans le village de Shadbagh, Abdullah, dix ans, veille... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (205) Voir plus Ajouter une critique
4,1

sur 1449 notes

Abdullah, dix ans et Pari, 3 ans, sont frères et soeur. Leur mère est morte et leur père doit faire des petits travaux pour pouvoir nourrir sa famille. le lien entre ces deux enfants est très fort. La famille habite dans un village d'Afghanistan : Shasbagh, et nous sommes à l'automne 1952. La vie est difficile, la nourriture manque. D'autant plus que leur est remarié et qu'il a un autre enfant : Iqbal.
Sur les conseils de Nabi, son beau-frère, il décide de vendre Pari à un riche propriétaire M. Wahdati dont la femme Nila, poétesse accomplie, ne peut pas avoir d'enfant. le père part donc pour Kaboul avec ses enfants et sa mule.
Abdullah comprend que son père n'est pas venu ici pour trouver du travail et la séparation entre lui et sa soeur est très douloureuse. En rentrant, le père prend une hache de abat le chêne centenaire sur lequel était fixé leur balançoire : ce qu'il venait de faire lui avait beaucoup coûté, même s'il n'avait rien montré de ses sentiments.
Ensuite, on découvre au fil des chapitres, les évènements qui sont arrivés dans toutes les familles ayant un lien avec ces deux enfants. D'abord, l'histoire de Parwana, soeur de Nabi, la seconde femme du père de Pari, Saboor, et comment elle a évincé sa soeur Masooma, frivole et très jolie qui était sa rivale : « une beauté comme la sienne, ça vous brûlait les yeux » P 84 en la faisant chuter d'un arbre, ce qui la rend infirme.
Ensuite apparaît, pour la première fois Markos, médecin pour une association humanitaire et qui est chargé de remettre une lettre que Nabi lui donnée en lui faisant promettre de ne l'ouvrir qu'à sa mort. Il raconte l'histoire de sa vie. Il a quitté son village natal car il se sentait étouffé avec ses deux soeurs dont l'une était infirme. Il voulait échapper à ce milieu sans avenir et il est entré au service de Suleiman Wahdati qui va se marier plus tard avec la belle Nila, femme aux moeurs légères, que la famille réprouvait.
On verra apparaître ainsi différents personnages qui ont tous un lien avec l'histoire de Pari : Suleiman et celle de Nabi, Nila et Pari en France, Markos en Grèce, l'exil aux USA pour d'autres par exemple Abdullah etc.etc. Et je vous laisse découvrir la vie passionnante de chacun d'eux…..


Ce que j'en pense :

J'ai beaucoup apprécié de roman. L'auteur nous raconte à la façon d'un conteur, l'histoire de ces deux enfants qui ont été séparés brutalement, et comment on peut survivre à une telle perte.
Il nous parle surtout de Pari, de son adoption par une femme qui est tout sauf maternelle. Elle est très égoïste, cherche constamment à accaparer l'attention, à être le centre du monde. Elle se conduit de façon tyrannique avec Pari, en la faisant se culpabiliser sans cesse. Elle n'est pas heureuse, donc personne ne doit l'être. Mais Pari est une scientifique, donc elle ne la comprend pas.
Nila a raconté des mensonges à Pari, lui parlant de sa grossesse, de sa césarienne pour justifier sa cicatrice, lui affirmant que son père était mort d'une crise cardiaque. Elle prend ce qui l'arrange dans la réalité et essaie d'y faire coller sa version des faits.
Khaled Hosseini évoque très bien le fait qu'un enfant puisse sentir qu'il y un manque dans sa vie : Pari sent qu'elle a un frère ou du moins un être qui a compté dans sa vie car elle se sent comme un jumeau amputé de sa moitié. le souvenir d'un chien aussi la hante alors que sa « mère » les déteste, et le vague souvenir d'un grand chêne. Elle a été privée de son père adoptif qu'elle aimait et qui l'aimait.
Il évoque de façon très douce, comme un poète l'amour qu'un homme peut éprouver pour un autre homme, et qui restera caché, tu, car on ne dit pas ces choses-là, on les effleure.
Il parle aussi très bien du handicap, de la maladie et des réactions de l'entourage: (masquer)la chute qui a rendu Massouma infirme, Thalia l'amie d'enfance de Markos en Grèce qui a été défigurée par une morsure de chien, Seliman diminué après son attaque, la polyarthrite qui ronge les articulations de Pari, la démence d'Abdullah. Et il décrit la réaction des proches vis-à-vis du handicap ou de la maladie : ceux qui restent, assument, s'occupent du malade comme Parwana qui fait manger sa soeur, qui la lave car elle est incontinente, assumant le fait qu'elle est à l'origine du handicap. Nabi qui s'occupe de Suleiman jusqu'à sa mort, le stimule, le promène dans les rues dans un fauteuil roulant alors qu'il voulait s'isoler.
Il y a ceux qui sont incapables de le faire : Nila qui abandonne son mari, incapable de s'en occuper (elle ne peut s'occuper de personne à part elle-même et encore), Driss qui sympathise avec une petite fille victime de violence pendant la guerre qui lui promet de la faire venir aux USA pour la faire opérer mais qui va l'oublier sitôt rentré chez lui alors que son cousin grande gueule, imbu de lui-même s'en occupera certes pas de façon altruiste mais pour qu'on parle de lui. (/masquer)
Et puis il nous parle avec simplicité de l'exil, ceux qui ont dû tout quitter pour fuir la guerre et ceux qui en profitent. Et il y ceux qui n'ont pas eu d'autres choix que rester tel Iqbal.
Et en toile de fond, omniprésent : l'Afghanistan, la beauté des montagnes, la guerre avec les Russes, puis les Talibans puis les Américains, comment évolue ce pays, les maisons riches d'antan qui sont de plus en plus à l'abandon. Kaboul mais aussi les petites villes avec des quartiers pauvres et des quartiers neufs pour les riches, les spoliations diverses.
Khaled Hosseini est un excellent conteur, il sait captiver l'attention du lecteur et l'entraîne avec lui, en cela il me fait penser à cet auteur libanais que j'aime tant : Amin Maalouf. On retrouve la même magie des mots. D'ailleurs, le livre commence par un conte pour enfant que Saboor raconte à Pari et Abdullah et qui va s'avérer au combien prémonitoire.
Je n'ai pas lu ces deux premiers romans « les cerfs-volants de Kaboul » et « mille soleils splendides » et j'ai bien l'intention de les lire car il m'a subjuguée. C'est un livre qu'on entend aussi, la musique des mots résonne en nous, nous imprègne.
Le titre est très significatif aussi, l'histoire de chaque protagoniste survient comme un écho à l'histoire précédente, chacune se renvoyant à l'autre à l'infini comme l'écho dans les montagnes.
A lire absolument.

Note : 8,5/10
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C'est très émue que j'ai refermé ce livre, sur la pointe des pieds, le coeur au bord des lèvres.

L'auteur, très célèbre par ses 2 romans précédents que j'avais adorés, m'a emmenée à nouveau en Afghanistan, d'un petit village perdu au milieu du désert jusqu'à Kaboul, de 1952 à 2010. Mais il ne m'a pas « confinée » là-bas (si on peut dire), il m'a aussi fait voyager en Californie, en Grèce et ...à Avignon.

L'horizon est donc ouvert, mais les rapports humains, finalement, restent semblables.
Quoi de plus déchirant que de voir une petite fille pauvre arrachée à sa famille et surtout à son grand frère bien-aimé, pour satisfaire le besoin de maternité d'une jeune femme, poète et assez paumée, mariée à un homme vieillissant !
Quoi de plus éprouvant que de voir ses parents vieillir et devenir malades, s'accrochant à leurs enfants, à leur désir de présence !
Quoi de plus torturant que de devoir choisir entre une enfant scarifiée au-delà de l'imaginable par la violence des hommes et ses propres enfants, choyés !
Quoi de plus rassurant que d'assister à la complicité entre 2 êtres, dont l'un est le « serviteur » loyal de l'autre !
Quoi de plus apaisant que de rendre compte que les liens familiaux, tout distendus qu'ils puissent être à certains moments de la vie, finissent toujours par se renouer un jour ou l'autre !

Oui, ce roman est tissé de tous ces liens, toutes ces relations probables et improbables qui en font la vie, entremêlée de rencontres, de coups de soleil et de tornades. Une vie qui par moments se teint de gris, mais qui jamais ne capitule.

Tous les personnages que nous accompagnons ont un lien. La narration éclatée nous dépose, au gré des chapitres, auprès de chacun d'eux. Et c'est en avançant avec eux, en voyageant d'un pays à un autre que se déploie l'éventail familial dans notre esprit. Car la guerre est passée par là, la pauvreté aussi, et ces 2 plaies ont provoqué l'éclatement, comme souvent d'ailleurs. La difficile (compliquée ?) relation entre les parents et les enfants, la culpabilité, la peur de vivre, la nostalgie...mais aussi la douceur de vivre parce qu'on se sacrifie, parce qu'on aime, tout ceci est abordé dans ce roman, vaste construction à travers les personnes, les lieux et les époques, servie par une langue simple et lumineuse.

La vie est courte, elle est difficile aussi. Prenons-la à bras-le-corps et dansons avec elle ! Khaled Hosseini nous y encourage, en tout cas.
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Exercice difficile que de parler du dernier roman de Khaled Hosseini tant il est riche. Une foison de personnages, de lieux, de thèmes caractérisent ce grand roman-puzzle à la construction originale et intelligente.

Ainsi résonne l'écho infini des montagnes nous raconte l'histoire de 3 enfants demi-frères et soeurs séparés très tôt. On suit le destin de chacun tout au long de leur vie mais à travers l'histoire de personnages tiers.

Le roman s'ouvre sur un conte afghan qui annonce les évènements à venir. Suivent ensuite 5 parties toutes relatives à l'histoire d'un personnage particulier par le biais duquel Khaled Hosseini nous offre des informations sur nos protagonistes principaux.

C'est donc à l'image de la vie de Pari et Abdallah, deux frères et soeurs très tôt arrachés l'un à l'autre, que Khaled Hosseini construit et ordonne son récit.

« Mais c'est important de connaître tes racines et l'endroit où tu as commencé à exister en tant qu'être humain. Sinon, ta vie paraît irréelle. Pareille à un puzzle. Tu comprends ? Comme si, après avoir raté le début d'une histoire, tu te retrouvais soudain au milieu, à essayer de tout démêler.

J'imagine que c'est ce que ressent Baba ces jours-ci. Une vie parsemée de trous. Tous les jours une histoire déroutante, un puzzle à reconstituer à grand-peine. »

Donc petit conseil : ne vous attachez pas dès le début aux personnages. C'est l'erreur que j'ai commise influencée par ma lecture récente des Cerfs-volants de Kaboul. Je m'attendais à une narration d'un genre identique où l'on suit un même personnage tout au long du roman. Mais ici Khaled Hosseini a procédé tout autrement.

On voyage ainsi en Afghanistan bien sûr mais aussi aux Etats-Unis, en Inde, en Grèce, en France. Et derrière ce semblant de diversité, les mêmes préoccupations, les mêmes thèmes de réflexion reviennent, abordés tour à tour sous un angle différent.

Tout comme dans Les cerfs-volants de Kaboul, on retrouve le thème des relations fraternelles : de l'attachement avec Abdallah et Pari mais aussi de la jalousie comme l'illustrent les rapports entre Parwana et Masooma ou encore les deux cousins Timur et Idris.

Les rapports enfants-parents sont aussi développés comme avec Adel et son père ou encore Pari et ses parents.

Mais le thème qui m'a le plus marquée est celui du handicap. Qu'il soit causé par accident comme c'est le cas de Masooma et de Thalia ou par la vieillesse et la maladie comme Abdallah et Suleiman, Khaled Hosseini étudie l'impact du handicap sur les mentalités, les comportements humains et montre quelles sont les différentes réactions possibles. Là encore, on se rend compte que quelque soit l'attitude adoptée par les personnages concernés, aucune ligne de conduite ne peut être jugée ou condamnée, qu'ils choisissent le sacrifice comme Nabi et Pari ou la fuite à l'instar de Parwana et Markos.

« Devant la tendresse et la légère panique perceptibles dans ses paroles, j'ai compris que mon père était quelqu'un de blessé, que son amour était aussi vrai, aussi vaste et immuable que le ciel, et aussi que cela pèserait toujours sur moi. C'était le genre d'amour qui tôt ou tard vous obligeait à faire un choix : soit on s'arrachait à lui pour être libre, soit on restait et on supportait sa dureté alors même qu'il cherchait à vous faire entrer de force dans une case trop petite pour vous. »

Ce roman est donc une véritable merveille. Khaled Hosseini m'a vraiment impressionnée. Il démontre tout son talent de conteur, d'observateur des comportements, d'analyste des relations humaines. Là encore, il nous raconte son pays d'origine, les mentalités du peuple afghan et , cette fois, évoque la toute puissance des narco-trafiquants : les nouveaux seigneurs exerçant grâce à leur fortune leur emprise sur les régions rurales du pays.

Il parvient à retranscrire des atmosphères aussi diverses soient-elles, fait passer des émotions, étudie de façon simple mais minutieuse les travers de l'homme et notamment, comme dans Les cerfs-volants de Kaboul, la lâcheté. Les personnages sont nombreux mais, pour tous, leur psychologie est travaillée dans le détail. Il n'y a rien de superflu. En peu de mots, Khaled Hosseini réussit à dire et transmettre beaucoup de choses. Il nous fait entrer dans la tête des personnages, nous fait partager leurs pensées, leur façon de raisonner. Ce qui fait qu'on comprend parfaitement leur comportement et qu'on ne peut les juger.

Il multiplie aussi les procédés narratifs, tantôt narration à la 3ème personne, tantôt à la première, narration épistolaire, extrait d'interviews. Et malgré toute cette variété, le lecteur ne s'y perd jamais car tout est lié, que le lien soit un personnage, un évènement, une photo. Les ponts entre chaque récit sont nombreux, logiques. L'ensemble forme un tout cohérent sans aucune fausse note.

Même si les émotions ont été pour moi moins fortes que lors de ma lecture des Cerfs-volants, la construction, la richesse et la maîtrise de ce dernier roman sont remarquables.

J'aurais encore beaucoup de choses à dire, beaucoup d'extraits à présenter mais l'éternelle peur du spoiler me fait m'arrêter ici. Je ne peux que vous conseiller très chaudement la lecture de ce très grand roman. Je suis contente d'avoir encore Mille soleils splendides à lire même si je pense que j'aurai du mal à en retarder davantage la lecture. Khaled Hosseini publie au compte-gouttes et il me faudra m'armer de patience une fois ses trois romans engloutis. Mais comme chacun sait, ce sont les choses les plus rares les plus précieuses.
Lien : http://booksandfruits.over-b..
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Je ne comprenais pas ce titre et c'est en fin de lecture que j'ai réalisé sa signification. Ce livre raconte l'histoire de Pari et Abdallah, deux enfants en Afghanistan, orphelins de mère et élevés par un père, Saboor, qui s'est remarié à une femme qu'Abdallah ne parvient à aimer.


Puis Abdallah et Pari sont séparés, c'est là une scène violente du roman, Pari est confiée à une riche famille dont la femme ne peut avoir d'enfant. Et le temps passe, les enfants grandissent, séparés à jamais, les personnages évoluent, et l'on entend des nouvelles d'hommes, de femmes, disséminés en Europe, en Amérique, en Afghanistan, personnages nouveaux dont on ne connaît pas l'identité mais qui ont un lien, plus ou moins éloigné, avec les deux enfants. Disséminés par-delà les montagnes d'Afghanistan qui renvoie les nouvelles au lecteur comme un écho.


Un roman très étudié et très riche qui décrit l'Afghanistan au cours de l'histoire, dans une période qui précède la guerre d'Afghanistan contre les Russes, période heureuse ou les femmes pouvaient arborer des robes courtes, puis lors de la domination des talibans, et dans les années qui suivent et jusqu'au début des années 2000.


Un roman parfois difficile à suivre : certains personnages arrivent en début de chapitre, totalement inconnus du lecteur, et le lien est long à s'établir avec Pari et Abdullah, on rencontre même un personnage qui n'a aucun lien avec eux, mais qui se fera l'intermédiaire entre un membre de la famille et les enfants devenus adultes. On a donc parfois l'impression de recommencer le roman à son début (un peu comme quand on entre dans une histoire, qu'on cherche des repères pour accrocher).


On y apprendra l'histoire de Parawana, deuxième femme de Saboor qui supplanta sa soeur pour se marier avec le père d'Abdullah et Pari, histoire qui enrichit le roman par sa description de la culture afghane.


On connaîtra l'histoire de Nabi, le frère de parwana qui confie son passé dans une lettre adressée à Markos, médecin installé à Kaboul pour une mission humanitaire. On fera connaissance de Nila, mère adoptive de Pari, et de bien d'autres personnages.


Respect pour Khaled Hosseini qui a certainement beaucoup travaillé pour organiser ce récit et donner le jour à ce roman complexe.

Si parfois, quelques longueurs se sont fait sentir, je ne regrette pas cette lecture.
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Ce n'est pas une histoire, mais des histoires que nous offre ici l'auteur.
Des histoires de vie, des pans de vie qui s'entrecroisent, se séparent, se retrouvent... des rencontres, des séparations, des retrouvailles, des connaissances qui se font et se défont au cours de plusieurs décennies.
Khaled Hosseini nous emporte dans ces pans de vie ayant pour fil rouge l'Afghanistan, avec toute la posésie qu'il met dans ses histoires.
Un beau roman.
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critiques presse (5)
Chatelaine
05 août 2014
Khaled Hosseini (Les cerfs-volants de Kaboul) revient avec une fabuleuse fresque [...]. [...] Histoire bouleversante de réalisme et de densité humaine.
Lire la critique sur le site : Chatelaine
LesEchos
27 décembre 2013
« Ainsi résonne l'écho infini des montagnes » pourrait être un roman familial, une histoire afghane, une fresque géopolitique : le dernier roman de Khaled Hosseini est tout cela, et plus encore, une leçon d'humanisme émouvante et sincère.
Lire la critique sur le site : LesEchos
LaPresse
04 décembre 2013
La structure est ambitieuse, voire compliquée, mais l'écriture fluide rend le récit passionnant.
Lire la critique sur le site : LaPresse
LeJournaldeQuebec
04 novembre 2013
Après avoir conquis des millions de lecteurs grâce aux Cerfs-volants de Kaboul et à Mille soleils splendides, Khaled Hosseini nous revient avec un roman presque plus émouvant encore.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
LeJournaldeQuebec
28 octobre 2013
Une structure plus complexe, des personnages plus ambigus: dans son troisième roman Ainsi résonne l'écho infini des montagnes, Khaled Hosseini, auteur du best-seller Les cerfs-volants de Kaboul continue d'explorer ses thèmes fétiches, la famille et l'Afghanistan.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (168) Voir plus Ajouter une citation
Bien des années plus tard, lorsque a débuté ma formation de chirurgien esthétique, j'ai compris une chose qui m'échappait encore au moment où j'essayais de convaincre Thalia de partir. J'ai appris que le monde ne voit pas ce qu'il y a en vous, qu'il se moque complètement des espoirs, des rêves, des chagrins qui reposent cachés sous votre peau et vos os. C'est aussi simple, aussi absurde et aussi cruel que ça. Mes patients le savaient, eux. Ils constataient qu'une grande partie de ce qu'ils étaient, de ce qu'ils seraient ou de ce qu'ils pourraient être dépendait de la symétrie de leur ossature, de l'espace entre leurs yeux, de la longueur de leur menton, de leur nez, du fait qu'ils aient ou non un angle naso-frontal idéal ou pas.
La beauté est un don du ciel énorme, immérité, accordé de manière aléatoire et stupide.
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Voir le visage de son père sur ces photos réveillait une vieille sensation en elle, une impression qu’elle nourrissait depuis toujours. Celle que sa vie était marquée par l’absence de quelque chose ou de quelqu’un d’essentiel. Parfois, cela restait vague, à la manière d’un message qui aurait effectué des détours insondables sur de vastes distances, un faible signal audio éloigné, stridulé.et parfois, aussi, elle lui paraissait si évidente, cette absence, si intime et si proche d’elle que son cœur faisait un bond. P 230
Commenter  J’apprécie          320
[Saboor est l'homme qu'aime en secret la jeune Parwana, il a déjà plusieurs enfants mais s'est retrouvé veuf et cherche une nouvelle femme. Nabi est le frère de Parwana. Ils vivent tous à Shadbagh, un village afghan très pauvre.]

[Parwana] Elle songea au carnet caché sous ses affaires à la maison.

Saboor ne cessait d'imaginer des histoires, des contes peuplés de djinns, de fées, de démons et de divs. Souvent, les enfants du village se rassemblaient autour de lui et, dans un silence absolu, l'écoutaient inventer pour eux de nouvelles fables.

Six mois plus tôt environ, Parwana l'avait entendu dire à Nabi qu'il espérait mettre un jour tout cela par écrit.
Peu de temps après, alors qu'elle se trouvait avec sa mère dans un bazar d'une autre ville, elle avait repéré sur un étal de livres d'occasion un carnet magnifique au papier réglé tout neuf, avec une épaisse reliure marron gaufrée sur les bords. Elle savait que sa mère ne pouvait pas se permettre un tel achat, aussi avait-elle guetté le moment où le vendeur ne la regardait pas pour glisser vivement le carnet sous son pull.

Mais depuis, six mois s'étaient écoulés et elle n'avait toujours pas eu le courage de l'offrir à Saboor.
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C'est là que Pari entrevoit son reflet dans la vitrine. D'habitude - surtout ces derniers temps -, un processus mental automatique se met en branle quand elle s'avance devant un miroir afin de la préparer à cette vision plus âgée d'elle-même. Cela la protège. Cela atténue le choc. Mais dans cette devanture, elle se surprend à l'improviste, totalement démunie face à une réalité non déformée par son propre aveuglement. Elle aperçoit une femme d'un certain âge vêtue d'une tunique lâche et terne et d'une jupe de plage qui ne cache pas assez les bourrelets sur ses genoux. Le soleil fait ressortir ses cheveux gris, et malgré son eye-liner et son rouge à lèvres, son visage est de ceux sur lesquels le regard d'un passant ne se pose que pour s'en écarter, comme devant un panneau de signalisation ou un numéro de boîte aux lettres.
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Il disait que si la culture était une maison, alors, la langue était la clé de la porte principale et de toutes les pièces à l’intérieur. Sans elle, on devenait quelqu’un d’instable, sans foyer et sans identité légitime. P 436
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Vidéo de Khaled Hosseini
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