Alisik est une bande dessinée qui raconte l'histoire d'une jeune fille de quinze ans, qui se réveille une nuit dans un vieux cimetière. Elle est aussitôt accueillie par cinq vieux fantômes. Ces derniers errent encore en attendant de savoir s'ils seront accueillis dans la lumière ou dans l'obscurité pour l'éternité. Lors de ses réveils nocturnes, Alisik tombe amoureuse d'un jeune garçon de son âge : le seul problème, c'est qu'il est vivant alors qu'elle est morte...
Ce qui m'a tout de suite attirée dans la brocante où j'ai acheté le premier tome de cette tétralogie, c'est la jolie couverture très burtonienne. Alisik porte une paire d'aile à la façon d'un ange et elle est assise sur une pierre tombale entourée de chats Sphinx. La bande dessinée en elle-même est un magnifique livre objet, très agréable à regarder et à feuilleter avec ses pages en papier glacé. Les dessins relativement sombres, sont très jolis et raviront les lecteurs adolescents auxquels cette bande dessinée est clairement destinée.
Quant à l'histoire, au début, j'avais un peu peur que ce ne soit un peu trop glauque. Mais, au final, il y a suffisamment d'humour, de burlesque et de romance, d'intrigue pour que je suive avec plaisir les aventures des Post Mortem. Dans tous les cas, cette première lecture m'a mis l'eau à la bouche et j'ai très envie de poursuivre avec les trois autres tomes.
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Une jeune fille se réveille au cimetière. Elle est morte mais ne se souvient pas des circonstances. D'autres personnages vont lui expliquer qu'ils sont en attente afin de savoir s'ils devront partir vers la lumière ou l'ombre, en fonction de leur bilan de vie...
Alisik rencontre un jeune garçon, vivant mais aveugle qui lui apprend que le cimetière va bientôt être détruit pour faire place à un centre commercial...
Une bande dessinée au format comics avec ses larges bandes noires qui vont bien avec le thème gothique, le cimetière et les morts.
L'héroïne dans ce tome est un peu spectatrice de sa vie.... euh, de sa mort. le volume, au couleur de l'automne, met en place le décor... A voir...
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Les couleurs et le graphisme de la couverture m'attiraient chaque fois que je rangeais cette B.D. et j'ai fini par l'emprunter pour la lire.
Ce premier tome constitue un tome d'introduction classique : mise en place du décor, de l'univers créé, des divers personnages, et un début d'intrigue encore très chargé de mystère.
Les personnages sont plutôt nombreux et j'ai le sentiment que leurs existences sont liées d'une façon ou d'une autre et que les prochains tomes nous aideront à démêler l'écheveau de ce mystère assez épais.
Ce qui m'a le plus marqué est une certaine douceur qui émane des regards et des paroles. Pas de cris ni de lamentations. La jeune Alisik surtout, observe son nouveau quotidien, pose des questions, mais jamais ne s'énerve de la situation.
J'ai ensuite beaucoup aimé le traitement de la lumière qui rend les planches très lumineuses y compris lors des périodes de nuit. Les reflets sont particulièrement réussis ! Cela participe de l'atmosphère mystérieuse.
Le récit est rythmé par 7 chapitres et des interludes qui donnent des indices sur certains personnages.
Un album tout en délicatesse suffisamment séduisant pour avoir envie de poursuivre l'aventure !
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Alisik ne comprend pas pourquoi elle se réveille la nuit dans un cimetière. Quand elle tente de s'enfuir, elle se rend compte que personne ne la voit. Il n'y a que Ruben, un jeune aveugle qui remarque sa présence. Elle fait connaissance avec un petit groupe d'êtres qui sont, comme elle, coincés ici avant d'être envoyé en enfer ou au paradis.
Le dessin de la couverture m'a interpellée quand j'ai vu cette bande dessinée jeunesse. le trait est original mais l'air de chacun de ces personnages et leur drôle de têtes aux joues rouges m'ont un peu dérangée. J'ai aimé leurs petites vies, leur objectif à atteindre de sauvetage du cimetière... Un poil macabre mais tout en douceur, curieux mélange ! Je lirai bien la suite pour savoir ce que devient ce petit monde.
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Les auteurs nous invitent dans une romance tendrement étonnante, saupoudrée d’aventure et de fantastique, aux résonances «burtoniennes». Un récit captivant et intriguant.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Ce premier tome pose tranquillement le décors et nous présentent tous les personnages, vivants comme morts. L’intégration des règles qui régissent la “vie” des post mortem se fait avec une étonnante facilité : c’est là l’une des qualités du scénario.
Lire la critique sur le site : BullesEtOnomatopees
Une superbe ouverture d’une histoire attachante qui fait un mix harmonieux entre la mort, l’amour et l’intrigue. A lire !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Loin de tomber dans le pathétique ou le gore, le scénariste aborde son sujet à la manière d’un conte, traitant l’au-delà et ses tracas avec humour, légèreté et mélancolie.
Lire la critique sur le site : BDGest
Entre une petite faute et une gosse faute, il n’y a parfois qu’un pas. Les pires choses, ou les plus tristes, n’arrivent pas aux hommes mauvais mais aux plus faibles. Bien sûr, des traits de caractère tels que l’envie, l’avarice ou la colère peuvent être la cause de ces mauvaises choses. Mais si on y regarde de plus près, ces caractéristiques sont également une marque de faiblesse. Par exemple, quand j’envie quelqu’un ou quelque chose, je n’arrive pas à m’arrêter ; quand je ressens de la colère envers quelqu’un, je manque de force pour la contenir.
Mais comme on le dit souvent, la plupart des malheurs proviennent des plus insignifiantes faiblesses de caractère, comme par exemple la cachotterie, le manque d’attention ou la timidité.
"- Au fait, je m'appelle Mamie Orties, mais tu peux m'appeler Mamie.
- Et moi, je m'appelle Alisik...
- Je sais, c'est indiqué sur ta tombe.
- Est-ce que je suis une sorte de vampire?
- Parce que nous dormons dans un cercueil et disparaissons au lever du soleil? Mon Dieu, non. Ah, ah, ah! Tu es drôle ma petite."
Entre une petite faute et une grosse erreur, il n'y a parfois qu'un pas. Les pires choses, ou les plus tristes, n'arrivent pas aux hommes mauvais mais aux plus faibles. Bien sûr, des traits de caractère tels que l'envie, l'avarice ou la colère peuvent être la cause de ces mauvaises choses. Mais si on y regarde de plus près, ces caractéristiques sont également une marque de faiblesse. Par exemple, quand j'envie quelqu'un ou quelque chose, je n'arrive pas à m'arrêter ; quand je ressens de la colère envers quelqu'un, je manque de force pour la contenir.
Mais comme on le dit souvent, la plupart des malheurs proviennent des plus insignifiantes faiblesses de caractère, comme par exemple la cachotterie, le manque d'attention ou la timidité...
Je déteste :
ne pouvoir traîner qu'avec des personnes âgées.
ne pas pouvoir me faire de vrais amis.
ne JAMAIS pouvoir voir la lumière du jour.
l'odeur puante des sépultures
voir mes souvenirs m'échapper...
j'aime :
Une ombre noire sur la pierre fêlée, le bois pourri dans la veille boue du tombeau. Pas de peurs, pas de peine, pas de pleurs. Le temps est un fleuve gelé dans l'obscurité...
Manga report au Festival International de la BD d'Angoulême.
Interview de Hubertus Rufeldt et Helge Vogt auteur d'Alisik édité aux éditions du Lombard.
Une interview d'auteurs qui ont gagne le prix des Collégiens au FIBD 2015 !