Pour le compte de l'Anti-Klan Network, Steve et Angela vont infiltrer des organisations luttant pour les animaux, contre les expérimentations, contre les tests et allant même jusqu'au meurtre pour appliquer leurs idées.
Même si au départ, le lien entre les organisations militant pour le bien-être animal et le KKK n'est pas évident, les deux comparses finiront par le dévoiler.
Entre une police faite de ripous et des fachos qui utilisent les animaux comme prétextes, Angela et Steve auront du boulot.
Le récit est cash, l'intrigue pas trop mal ficelée, les rouages bien expliqués, il y a de la tension, du suspense. le dessin s'est amélioré. La mise en couleur y est visiblement pour quelque chose.
Où les choses dérapent-elles? Ce qui m'a manqué, ce sont des informations, la vérité... un dossier. Roger Martin, scénariste, est présenté comme le spécialiste français du KKK, et cela ne se sent pas. Quelle est la part de vérité, de faits avérés, dans le scénario. Quelle est la part de ficiton? Je pense que cela pourrait aider le lecteur de le savoir. Quand on cherche à faire une BD de ce type, que je n'hésiterai pas à qualifier de "militante", on doit fournir des éléments qui permettent de dépasser le stade de la BD pour mettre les deux pieds dans la fange.
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Ce nouveau tome reste très similaires aux précédents dans sa scénarisation : Une enquête un peu particulière sur des extrémistes qui met en évidence de la corruption au sein de la police. Et encore une fois je reste sur un goût d'inachevé, puisque tout n'est pas élucidé : la faute à ma part de réalité,mais justement je ne sais pas où est la réalité : il n'y a même pas de date.
Alors c'est certes intéressants de découvrir une à une les différentes face de l'extrémismes de droite aux USA, mais je finis par me lasser : j'ai besoin d'un peu plus de consistance.
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Il existe un courant "antispéciste"... certains militants ont fini par privilégier la lutte pour l'égalité des espèces. Peu à peu, ils ont perdu tout contact avec l'anarchisme de leurs débuts... (p.34)
... Mais nous avons dévoilé des extrémistes qui, comme leur maître, Hitler, sont végétariens et anti-vivisection, mais acceptent camps d'extermination et racisme... (p.48)
Un peu de peinture pour une roulure en fourrure ! (p.27)