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La saga d'Anne tome 6 sur 11
EAN : 9782764405321
Les Éditions Québec Amérique (25/10/2006)
3.92/5   284 notes
Résumé :
Désormais parents d’une charmante petite tribu, Anne et Gilbert ont quitté le cocon de Four Winds et entament un nouveau chapitre de leur vie dans une maison délicieusement patinée : la chaleureuse Ingleside, couvée d’arbres qu’on ne couperait pour rien au monde et où ne tardent pas à germer les bourgeons de l’affection.
Anne d’Ingleside nous offre un roman qui foisonne d’une poésie démultipliée par les nombreuses sensibilités qui l’habitent. Celle d’Anne, to... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (62) Voir plus Ajouter une critique
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Je chronique ensemble les volumes 6 et 7 qui sont consacrés à l'enfance et à l'adolescence des enfants d'Anne.
Elle a une famille nombreuse et c'est le quotidien de la vie de famille dans cette magnifique île de la Nouvelle-Ecosse qui est présentée dans ces deux livres.
Joies, querelles, jalousies, réconciliations, amitiés, s'égrènent au fil de ces années qui voient grandir les enfants.
Rien de très original donc et j'avoue que j'ai lu en diagonal certains chapitres.

Quelques remarques.
L'auteur a donné à Anne une vie plutôt traditionnelle, c'est un peu étonnant quand on se souvient de tous les rêves qui l'habitaient.
En fait elle est devenue une femme au foyer, épouse de médecin, qui élève ses enfants.
Je pense qu'il était difficile, vu le contexte et l'époque, de faire une saga « familiale » et de donner un destin hors du commun à l'héroïne féminine.
J'espérais toutefois que, dans le scénario, elle permettrait à Anne d'éditer toutes les histoires qu'elle se racontait, ça aurait un peu « ouvert » le récit et donné corps à l'émancipation féminine que l'on pressentait au début de la saga.
Tel n'a pas été son choix…
Reste encore et toujours le témoignage de la vie dans cette communauté protestante, où la religion est omniprésente et où la l'hostilité entre presbytériens et méthodistes fait rage !
Le volume 7 se termine en 1914 avec la déclaration de guerre…, le volume 8 (et dernier de la série) s'annonce plus dramatique…
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Bien que d'avance, je sache pertinemment que je vais passer un tendre et délicieux moment de lecture, c'est toujours avec une grande joie et pleins d'émotions que je continue mon aventure au près de ma chère Anne que je prends plus que plaisir – et dont je me sens privilégié et chanceux – à observer évoluer cette dernière au fil des tomes. D'autant plus que cette fois-ci, ce chapitre réalise un franc et vif avancement en nous dessinant notre héroïne en tant que mère de famille.

Sans surprise, j'ai été sensible et réceptif à la dimension aimante et maternelle qui veillait en ce personnage. Avec tendresse, amour mais sans manquer néanmoins de pédagogie, Anne se révèle le touchant et attachant à la fois, mais aussi le stable et fort pilier de cette merveilleuse et séduisante famille. Grand dieu que j'ai adoré faire la rencontre de cette adorable fratrie, composées d'êtres tous plus innocents et attachants les uns que les autres. Chacun à leur tour et tous sont parvenus à m'attendrir à grand coup de naïveté et de candeur mais aussi de tendresse et de douceur. Lucy Maud Montgomery dévoile de tendres bambins, à la pureté sincère et authentique, qui n'ont cessé de me réchauffer le coeur. J'ai retrouvé en eux la malice et l'espièglerie passées de leur charmante et pétillante mère Anne, devenue une femme forte, droite et accomplie. Cette dernière rayonne plus que de raison dans son rôle de maman poule et cette composition lui va à merveille. Accompagné de son fidèle allié et mari Gilbert, ces derniers offrent un cadre rassurant et épanouissant pour leur progéniture.

Ainsi, une importante partie de ce volet est basée sur l'accomplissement et l'apprentissage de ces derniers et j'ai plus qu'adorer les sentiments et autres émotions dévoilés. Toujours de manière chaleureuse et poétique, Lucy Maud Montgomery est parvenue à nouveau à me faire vivre de délicieuses et tendres émotions, me rappelant bien souvent ma propre enfance. C'est pourquoi et comme à son habitude, cette lecture s'est dévoilée aussi douce qu'un bonbon et je ressors débordant de réconfort et le coeur vaillant de cette dernière. Avec lyrisme et grâce aux regards innocents et pures de cette jeunesse, apportant un nouveau souffle à son oeuvre, l'auteure traite de sujets aussi drôles que malicieux mais aussi et surtout aussi sensibles que délicats et ce, à l'aide d'une plume sincère, rassurante et bienveillante. Finalement, l'auteure sait à chaque instant trouver les mots justes et nombre de morales se dissimulent ici et là pour qui saura lire entre les lignes et, surtout, qui saura retrouvé sa tendre âme d'enfant.
Pour autant et malgré cette savoureuse orientation, ce volume n'en oublie pour autant pas Anne et cette dernière aura bien à mener au delà de l'éducation et l'épanouissement de ses enfants. En effet, notre pétillante demoiselle se fane tendrement et laisse place à une fleur encore plus mature, touchante et séduisante. Les derniers chapitres m'ont d'ailleurs fortement ému tant ces derniers nous transpose face à notre propre temporalité et à nos années qui passent. Avec nostalgie mais bien évidemment espoir, Lucy Maud Montgomery laisse le lecteur sur un délicieux au revoir que je n'avais pas envie d'accomplir. Qu'il me tarde d'être au printemps prochain afin de retrouver sa chaleureuse et savoureuse plume ainsi que sa réconfortante poésie, portée par ses si pétillants et authentiques protagonistes.

En attendant et si je n'ai déjà fait, je ne peux que vous encourager une nouvelle fois à vous plonger corps et âmes dans cette accomplie et émérite oeuvre, synonyme de coup de coeur ! À nouveau, j'ai été bercé par le lyrisme mais aussi la maturité ainsi que la profondeur de ce chapitre qui se dessine d'une douceur et d'un réconfort sans faille. de vives et tendres émotions se sont réveillées en moi et je reste admiratif quant à la justesse et la finesse de la tendre plume de cette chère Lucy Maud Montgomery.
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Une lecture doudou, qui, comme toutes les autres, ne manque pas de te mettre du baume au coeur.

Anne est maman et à la tête d'une sacrée petite famille de six enfants. On retrouve avec beaucoup de satisfaction leurs aventures, leurs déboires, leurs espérances et leurs histoires dans la maison d'Ingleside. Je parle bien au pluriel parce même si on suit Anne, on suit également quasiment tous ses enfants (à l'exception d'un). Chacun ayant une personnalité propre, on les suit tout au long de plusieurs chapitres avant de passer à une nouvelle aventure. Ces tranches de vie sont magnifiques, pleines de bons sentiments, d'émerveillements. Les enfants sont les enfants d'Anne après tout. J'ai beaucoup apprécier de retrouver cet émerveillement enfantin même si cela implique d'avoir une Anne plus en arrière-plan. Malgré tout, cette dernière, tout adulte et maman qu'elle soit, reste aussi émerveillée, positive et généreuse que d'habitude. On retrouve ainsi cette héroïne que l'on apprécie tant mais par le prisme de la maternité, elle qui fut très longtemps sans foyer mais aussi, bien que plus estompée, en tant que femme mariée, toujours éperdument amoureuse de son époux avec qui ils forment un sacré tandem.

On retrouve donc cette ambiance douce et chaleureuse. Une ambiance que je prise particulièrement lorsque je m'attaque à ces lectures. On retrouve également des passages entiers d'odes à la nature, que chaque couverture sublime tour à tour. Surtout, on retrouve de l'humour et de l'amour.
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C'est toujours réconfortant de retrouver Anne et ceux qui désormais gravitent autour d'elle mais dans ce tome, j'ai été face à quelque chose d'inédit : la figure d'Anne en tant que maman. Une jolie surprise.

Ce que j'apprécie chez Lucy Maud Montgomery, c'est qu'à chaque tome, elle nous dévoile une nouvelle facette de son héroïne et un nouveau lieu où elle déploie celle-ci. Cette fois, c'est le petit patelin d'Ingleside où Anne et sa famille se sont installés, une famille bien connue et bien fournie puisqu'avec Gilbert, ils ont pas moins de 6 enfants ! Entre histoires d'enfants et histoires de village, l'autrice parvient donc à réinstaller dans ce nouveau décor ce qu'on a connu autrefois quand Anne était enfant à Green Gable. Cependant, cela n'a pas tout à fait le même charme.

Si j'ai aimé comme à chaque fois, la plume si belle et douce pour évoquer et peindre la nature qui enchante tant l'héroïne, je n'ai pas trouvé ses enfants aussi piquants et imaginatifs qu'elle. Ainsi même si leurs aventures furent mignonnes à suivre, même si j'ai parfois retrouvé quelques traits de leur mère chez eux, cela a quand même manqué un peu de sel et c'est resté fort simple. Pour comparer, j'ai trouvé les histoires de famille de Jo dans la suite des Quatre filles du Dr March bien plus riches et modernes... Ici, la philosophie de vie très religieuse de l'autrice se ressent dans son texte et les aventures vécues par ses héros, ce n'est pas toujours ma tasse de thé. Il y a même quelques réflexions qui m'ont froissé comme sur le fait d'être une femme qui ne veut pas d'enfant qui est vu négativement ou la famille de non croyants présentées très négativement. Cette orientation du texte me dérange.

Ainsi, ce fut surtout étrangement dans les premières et dernières pages que j'ai pris le plus de plaisir, celles où on retrouve notre Anne et pas juste la mère de famille spectatrice des histoires de ses enfants et voisins. Quand elle revient à Green Gable, c'est magique. Quand elle redevient une femme qui s'inquiète du temps qui passe pour elle et son couple, c'est touchant. J'ai beaucoup aimé ces trop brèves pages où elle questionne son couple, l'amour de Gilbert et où on retrouve la Anne pleine d'imagination dans cette femme inquiète et jalouse. Ce fut très touchant, aussi pour la réaction de notre cher Gilbert toujours aussi posé. J'aurais aimé les voir plus et leurs enfants moins ou autrement.

Avec sa couverture archi chaleureuse, Anne nous prend chaleureusement par la main pour découvrir sa nouvelle vie et une nouvelle étape de celle-ci. Plus tranquille, moins piquante, plus observatrice et moins actrice, c'est différent de ce qu'on a connu. Elle soutient mal la comparaison, selon moi, avec le même cadre évoqué par Louisa May Alcott, qui est bien plus riche et moderne. En revanche, sa plume est toujours aussi touchante et poétique et quelles belles lignes sur la nature elle invoque.
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La saga d'Anne, tome 6 : Anne d'Ingleside

Quand je m'installe pour lire Anne je sais d'emblée que je vais passer un bon moment. Car Anne me fait rêver et me transporte dans un monde rempli d'amour et d'espoir. Dans ce sixième tome, la petite fille curieuse que nous avions rencontrée à Green Gables à bien grandie. Elle est désormais mère de 5 enfants et vit dans une grande maison à Ingelside. L'histoire, comme d'habitude, n'a rien de palpitant et c'est justement ça qu'on aime. Les petits problèmes, les histoires d'amour compliquées, ou la naissance d'une nouvelle petite soeur ! C'est doux, c'est reposant et ça met du baume au coeur !
J'aime énormément chaque enfants d'Anne, mais en particulier Walter (lisez, vous verrez pourquoi ! )
Et la fin ce ce tome ! Si émouvante !
J'aime toujours autant !
Cependant, un point m'a dérangé. Tout au long du livre l'apparence des personnages est très jugée. Par exemple Diana qui est "moins belle parce qu'elle à grossi" ou Gilbert qui préfère di à Nan car elle a des belles boucles rousses et des yeux verts. Dès qu'on rencontre un nouveau personnage il est mis dans la case "beau" ou dans la case "moche" et ça m'a un peu énervé. Ou encore à la fin quand Gilbert parle de son ancienne fiancée en disant "elle à grossi et Dieu merci, Anne, tu n'as pas grossi " ça voudrait dire que Gilbert aimerait moins sa femme si elle avait grossi ?
C'est n'importe quoi ce culte de l'apparence ! Ça ne fait pas baisser ma note car il faut remettre dans le contexte historique mais j'ai trouvé ça limite méchant par moment!
En bref, un bon roman, qui fait rêver et espérer un retour à la nature !
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critiques presse (2)
CNLJ
24 mai 2023
Un roman poétique et sensible à découvrir ou relire avec bonheur.
Lire la critique sur le site : CNLJ
LeMonde
09 janvier 2023
utour des dialogues et portraits foisonnants, nécrologies fantasques, poèmes et lettres, le récit sinue dans une forme d’assouvissement habité.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Pour tous les autres habitants d’Ingleside, Jack le Givré
était un chouchou. Il était si soigneux, si bien élevé, et jamais
on ne voyait une tache sur son magnifique pelage
blanc. Il se blottissait et ronronnait de la façon la plus irrésistible.
De plus, il était scrupuleusement honnête.
C’est alors qu’une tragédie domestique se produisit à
Ingleside: Jack le Givré donna naissance à des chatons.
Inutile d’essayer de décrire le triomphe de Susan. N’avaitelle
pas deviné depuis le début la duplicité de cette bête? La
preuve en était désormais irréfutable.
Rilla garda l’un des chatons; il était très joli, avec une
fourrure étonnamment lisse et soyeuse aux rayures jaune
foncé et orangées, de grandes oreilles satinées et dorées. Elle
le nomma Boucle d’or et le nom semblait convenir à la petite
créature folâtre qui, durant son enfance, ne donna aucun
signe du caractère sinistre qu’elle possédait réellement. Susan
avait évidemment averti la famille qu’il ne fallait rien attendre
de bon d’aucun des rejetons du diabolique Jack le
Givré. Mais, comme celles de Cassandre, les prédictions de
Susan passèrent inaperçues.
Les Blythe s’étaient tellement habitués à considérer Jack
le Givré comme un chat de sexe masculin qu’ils ne purent
perdre cette habitude. C’est ainsi qu’ils utilisaient continuellement
le pronom masculin, bien que le résultat fût absurde.
Les visiteurs étaient éberlués lorsqu’ils entendaient Rilla
faire négligemment allusion à «Jack et son chaton» ou ordonner
sévèrement à Boucle d’or: «Va voir ta mère pour qu’il
lave ta fourrure.»
«C’est indécent, chère Mme Docteur», se lamentait la
pauvre Susan. Elle-même avait résolu le problème en ne
nommant jamais Jack autrement que «la bête blanche». Elle
fut la seule à ne pas souffrir lorsque «la bête» s’empoisonna
accidentellement l’hiver suivant.
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Son ancienne chambre du pignon était toujours accueillante et quand Anne s'y était rendue, le soir de son arrivée, elle avait trouvé le gros bouquet de fleurs printanières que Mme Lynde avait mis à son intention, un bouquet qui, quand Anne y avait enfoui son visage, avait semblé contenir tout le parfum de ces années jamais oubliées. La jeune Anne d'autrefois l'attendait là. Une bonne vieille joie remua au fond de son coeur. La chambre du pignon l'entourait de ses bras, l'encerclait, l'enveloppait. (…) Anne oublia qu'elle était l'heureuse mère de cinq enfants… et que Susan Baker, là-bas, à Ingleside, était de nouveau à tricoter de mystérieux petits chaussons. Elle était redevenue Anne des pignons verts.
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Mme Blythe et sa visiteuse, Mlle Cornelia, alias Mme Marshall Elliott, conversaient près de la porte ouverte menant à la véranda et par où entraient une brise délicieusement rafraîchissante, des bouffées de parfums du jardin et une rumeur animée provenant du coin où pendait le lierre, là où Rilla, Mlle Oliver et Walter riaient et bavardaient. Partout où se trouvait Rilla Blythe, le rire était présent. Le salon abritait un autre occupant, couché en boule sur un canapé. Ce n’était certes pas une quantité négligeable. Il avait une personnalité remarquable et surtout, c’était la seule créature vivante que Susan détestait vraiment.
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C’était un bel après-midi d’été et des nuages d’or flottaient
dans le ciel. Dans le grand salon d’Ingleside, Susan
Baker s’assit, arborant un sourire de satisfaction. Il était
quatre heures et Susan, qui avait travaillé sans répit depuis six
heures du matin ce jour-là, entendait profiter d’une heure de
repos et de papotage bien méritée. Susan se sentait alors
d’une humeur parfaitement sereine. Tout s’était étrangement
bien passé à la cuisine ce jour-là. Le Dr Jekyll ne s’était pas
transformé en M. Hyde et par conséquent ne lui avait pas mis
les nerfs en boule. De son fauteuil, elle apercevait la platebande
de pivoines qui faisait sa fierté. C’est elle qui les avait
plantées et qui s’en occupait, et elles s’épanouissaient comme
aucune autre pivoine à Glen St. Mary ne l’avait jamais fait. Il
y en avait des rouges, des rose argenté et d’autres, aussi
blanches qu’une première neige.
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La nuit était fraîche ; bientôt viendraient les nuits plus pénétrantes et froides de l’automne. Ensuite ce serait la neige profonde, la neige blanche et profonde, la neige glacée et profonde de l’hiver , les nuits de tempêtes déchaînées.
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Vidéo de Lucy Maud  Montgomery
"Anne d'Avonlea" Livre vidéo. Non sous-titré. Non traduit.
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