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Apocalypsis tome 3 sur 6
EAN : 9782354502102
269 pages
Nouvel Angle éditions (07/06/2012)
4.28/5   58 notes
Résumé :
Maximilian Von Abbetz, le Cavalier Noir, est issu d’une famille autrichienne richissime, ayant su tirer profit du nazisme. Orgueilleux, cynique et charismatique, il ne fréquente que l’élite. Il jouit d’une popularité inquiétante, d’un pouvoir de séduction surnaturel qui ne laisse personne insensible ; hormis sa jeune sœur qui, souffrant de cécité, restera la seule à l’aimer pour ce qu’il est réellement. Son don réside dans son apparence, qui prend les traits de l’ob... >Voir plus
Que lire après Apocalypsis, Tome 3 : Cavalier Noir, MaximilianVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Je me lance afin de tenter d'exprimer mes sentiments en mots et faire la critique de ce troisième cavalier.
Je l'ai trouvé totalement différent des deux cavaliers, Alice et Edo.
J'avais par moment l'impression de lire un roman qui traîtait d'un autre sujet que l'apocalypse, car l'histoire nous amène par des chemins tortueux et douloureux là ou Maximilien, notre cavalier noir, doit se rendre.
Je m'explique:
Je trouvais que Maximilien, avait moins conscience de qui il était et de quel était son rôle, alors qu'en fait en finissant ce roman, je comprend que Max se retrouve exactement là ou il devait être pour que l'histoire continue.
la force de cette série de roman, est que chaque histoire est totalement différente de la précédente et pourtant l'auteure arrive à rassembler les personnages ou en tout cas à créer le lien nécessaire.

Ce troisième tome est donc encore un grande surprise, pas vraiment dans le sens par lequel je l'entendais au départ, mais une grande surprise tout de même.




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J'ai abandonné l'idée d'écrire cette chronique sans sangloter comme une imbécile. C'est donc la larme à l'oeil et les mains tremblantes que je m'en vais essayer de vous transmettre ma pensée et mes sentiments sur ce troisième tome de Apocalypsis.

"Grand-père Volker a survécu à un triple pontage, une greffe de foie et se prélasse actuellement dans une de ses nombreuses résidences en compagnie d'une de ses nombreuses épouses. Qu'on ne me demande pas quelle résidence, je n'ai aucune mémoire pour la géographie. Qu'on ne me demande pas quelle épouse, je n'ai aucune mémoire pour la pornographie."

Maximilian est un von Abbetz. Ce nom lui confère un pouvoir incroyable sur tout et tous, et lui accord des privilèges dont vous n'oseriez même pas rêver.
Dans l'enseignement privé et catho, à 17 ans il a déjà eu un nombre extravagant de domestiques (le dernier toutou fidèle en date, Sansas, satisfait à ses exigences)ainsi que de conquêtes sexuelles et est connu par ses condisciples pour organiser les plus grandes fêtes, se terminant souvent en décadence de la chaire.
Luxe, faste, abondance. Tout doit couler à foison, il n'y a aucune limites dans sa vie.
Mais tout posséder n'empêche pas certains ... inconvénients. Ça n'a jamais empêché la cécité de s'emparer de Silke, sa douce soeur pour qui il ferait tout. Ça n'empêche pas son père de jouer de la boucle de ceinture sur ses côtes quand Max se montre insultant. Et surtout, ça ne l'a pas empêché d'être choisis pour être le Cavalier Noir de l'Apocalypse : la Famine.
C'est cela qu'il déclenchera chez quiconque posera les yeux sur lui quand il aura besoin d'attentions, la famine, celle de l'amour, du désir, de l'idolâtrie, prenant l'aspect de ce qui remplit toutes les pensées de la personne lui faisant face.
La question étant, comment utiliser ce don qui est, à n'en pas douter, à double tranchant ?

"Il m'observait attentivement, le regard fébrile et la mine préoccupée. J'avais l'étrange sensation d'être une femme enceinte dilatée à huit auprès de son mari hystérique paniqué à l'idée de voir une tête sanguinolente et sale émerger du jupon de sa douce. Je m'attendais presque à ce qu'il se mette à respirer bruyamment, me psalmodiant des 'Monsieur, allez-y, faites le petit chien !'."

Ho p***** ... Je ne sais même pas par quoi commencer, et j'ai encore du mal à réaliser ce que je viens de lire. J'en suis encore à me demander comment c'est possible, pour un auteur, d'être AUSSI bon en débutant, mais également de s'améliorer toujours plus à chaque tome sorti.
Vu à quel point j'avais aimé les deux premiers volumes, j'étais assez confiante en faisant la connaissance de Maximilian. Mais je ne m'attendais quand même pas à cette sensation brutale et suffocante, qui a étreint mon coeur, ma tête et mon ventre d'une façon si délicieusement douloureuse.
Au début, je dois avouer que Max m'apparaissant très largement antipathique. Quand je l'ai rencontré, au début, je m'imaginais que, si on devait raconter l'adolescence d'un grand méchant de Comics, on pourrait prendre celle de Max en exemple. C'est rare de faire les premiers pas avec un héros de roman et de d'abord se rendre compte que c'est un être suffisant, égoïste, vulgaire, avec un complexe du pouvoir tellement gigantesque à cet âge-là.
Je faisais la moue en lisant, plaisir coupable de voir dépeint devant moi quelqu'un de si détestable.
Et puis, le miracle se produit, petit à petit. Déjà, son humour et son esprit de répartie. Ho bon sang, je n'ai pas réussis à compter les éclats de rire que j'ai laissé échappés durant cette lecture. C'est tout bonnement succulent, un met riche, délicat et précieux que l'auteur offre à nos yeux.
Ensuite, on distingue quelques brèches, quelques éléments qui rendent humain le surhomme. Son amour entier et irrévocable pour sa soeur, par exemple, qui le rend beaucoup moins froid et un peu plus sympathique. Et comme pour les autres Cavaliers, son parcours sera semé d'embûches et d'épreuves abominables et cruelles, qui termineront de fissurer la carapace, et qui lui serviront d'apprentissage pour enfin être prêt à endosser son rôle pour l'Apocalypse qui se prépare.
Il est devenu, au fil des chapitres, un grand personnage, magistral, au charisme éblouissant, que j'ai finalement profondément aimé, rêvant d'en faire un ami proche ou un frère.
J'adore changer d'avis pour un personnage, commencer par le détester pour conclure par avoir envie de partager au moins un bout de sa vie. J'ai été comblée au-delà de mes espérances avec Max.

"Il existe un niveau de richesse où l'on ne se fatigue pas pour quelques millions de plus ou de moins. En revanche, il n'existe aucune limite définie quand il s'agit de faire chier ou d'asseoir un autorité contestée. L'ego n'a ni honte, ni scrupules."

Que dire sur la plume d'Eli Esseriam que je n'ai pas déjà mentionné dans le passé ? Je pourrais m'exalter pendant des heures, l'oeil humide et des trémolos dans la voix, sur la qualité absolument étourdissante de celle-ci.
Quand je lis un de ses livres, ce sont les seules instants de lectures qui me donnent envie de mieux maîtriser la langue de Molière, de lui rendre hommage et de savoir jongler avec elle, de sentir sa saveur sous mes doigts ou dans ma bouche.
Il n'y a également qu'avec les Apocalypsis que je prend autant mon temps, que j'essaye de faire traîner le livre un peu plus longtemps, rien que pour le plaisir indicible de rester encore en sa compagnie. Repousser l'attente de la fin encore, toujours, un peu plus à chaque fois, en ayant le coeur brisé en voyant les pages s'amenuiser, mais en trépignant à l'idée d'en goûter la fin.
Il n'y a qu'avec cette série que je relis deux, trois, quatre fois, parfois à m'en user les yeux, quelque passage qui m'a titillé plus qu'un autre, dont la saveur m'a explosé au regard, et je ferme les paupières en souriant, essayant d'en garder les traces, de les graver dans mon esprits, pour qu'elles me suivent encore un moment quand je referme le livre.
Je confesse sans honte qu'il m'est arrivé de verser une larme uniquement parce que la beauté ou la qualité d'un paragraphe, d'une page, d'une ligne, m'a pris au coeur et aux tripes.
C'est une expérience absolument magnifique et indescriptible, dont on n'arrive à saisir tout ce qu'elle comporte qu'en la vivant personnellement.
Eli Esseriam possède un talent rare et précieux, et quand je lis Apocalypsis, je me sens chanceuse de pouvoir profiter de celui-ci, pour mon seul plaisir égoïste.
Elle ose aller là où on n'a pas l'habitude d'être entraînés, elle nous jette au visage des images que nous ne nous attendions pas de voir, il y a une sorte de brutalité dans son écriture, presque une cruauté, n'hésitant pas un seul instant à blesser ses personnages ou ses lecteurs. Mais le tout est entouré d'une sorte d'aura douce et délicate, comme si malgré tout, elle nous tendait la tasse de thé chaud pour nous apaiser un tantinet et nous aider à faire passer la pilule.
Une main de fer dans un gant de velours.

"Mais, quel que soit notre degré de génie, les émotions nous rendent terriblement ordinaires. Personnellement, j'ai peur du vide, de cette sensation de néant absolu qui se love dans un poumon pour alourdir chaque respiration, la rendre pénible, impossible bientôt. Cette angoisse muette indélogeable susurre sans cesse que la vie n'a aucun sens ni intérêt, que l'on ne vient de nulle part, qu'on erre pour finalement marcher droit vers le rien. Parfois, cette crainte sourde se transforme en panique totale. Asphyxiante. Assassine."

C'est une série d'une intensité et d'une qualité presque impossible à envisager, et je ne suis pas sûre que tous les mots du monde suffiraient à la décrire avec subtilité, précision, perfection.
Je ne peux que vous conseiller, encore et encore, sans me lasser, de tenter également ce voyage.
Je peux vous l'assurer, vous n'avez jamais lu une série destinée aux adolescents qui ai cette trempe, cette richesse, cette superbe et enivrante violence, cette crédibilité tout sauf glamour.
Laissez-vous tenter par la préparation de l'Apocalypse, elle n'a jamais été aussi agréable à contempler.
Lien : http://archessia.over-blog.c..
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Maximilian von Abbetz… 3ème cavalier de l'Apocalypse qui s'ignore… Rien que son nom (oserai-je dire son titre) nous donne un aperçu de son personnage… un ego surdimensionné, l'impertinence de la beauté, une condescendance sans égale, un dédain de l'autre détestable, un goût plus que certain pour la décadence, l'épicurisme et la luxure, un égoïsme empreint de l'argent de la cuillère qu'on lui a fourrée dans la bouche à la naissance…
Bien sûr qu'il n'est pas que le beau gosse riche à qui tout sourit… les belles apparences cachent parfois de lourdes violences et cruautés… L'existence de Maximilian n'en est pas exempt… loin de là… et ce qui rendait le jeune homme encore plus monstrueux que son bourreau, celui-ci va s'en servir pour retourner le miroir et donner une autre foi à son pouvoir… Par amour pour Silke, sa soeur jumelle, son garde-fou… ou pour lui-même… Il finira par se projeter dans le rôle de « l'exécuteur testamentaire de l'Univers ».
On adore détester Maximilian, on épie la faiblesse qui sera la sienne et le rendra plus sympathique et nous rassurera sur la nature humaine.
Nous en sommes au 3ème volet, la Famine, et je dois dire que le schéma narratif répétitif commence à me lasser : Un jeune ado, un don époustouflant. Découverte, euphorie, maîtrise et hop, on se prépare à participer à l'Apocalypse, sans trop savoir où l'on met les pieds, mais avec la fougue et l'insolence de la jeunesse. OK, il est nécessaire, mais je me dis que, heureusement, les cavaliers ne sont que quatre.
Mais j'ai retrouvé avec délice la plume acide et cruelle de l'auteur, qui manie avec une magistrale maestria un vocabulaire des plus incisifs et savoureux à l'esprit cynique qui est le mien… Son talent ne se dément pas au fil des volumes, chaque page est riche de mots savamment pesés dont on pourrait retirer une citation à mettre en exergue. Les vérités philosophiques jonglent habilement avec l'exercice des travers humains dans notre société moderne. Une subtile analyse et critique de notre monde déliquescent qui, assénée par un ado élevé dans un esprit d'apparat et de bienséance et se délectant d'humour ténébreux, procure un malaise des plus jouissifs.
Il ne manque que la rencontre avec le dernier Cavalier, avant de prendre part à l'Apocalypse… rendez-vous avec Elias, Le Cavalier pâle… en espérant que sa couleur ne soit pas le reflet de son histoire…

Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Maximilian van Abbetz est à la tête d'une colossale fortune puisque il est le seul héritier mâle qui pourra gérer l'entreprise familiale à la mort de son père. Mais il est destiné à un autre destin, en effet il fait partie des Cavaliers de l'Apocalypse, le noir plus précisément.
Maximilian est en plus doté d'un don, celui de prendre l'apparence de la personne la plus chère de son interlocuteur.

Maximilian est le personnage principal de l'histoire, parfait dans le sens beau et riche, imparfait dans le sens que c'est un sale type ( en étant polie ).
Il est orgueilleux, prétentieux, malveillant.
Mais ça se comprend quand on apprend la famille qu'il a... ( suspense, suspense ).
Seule Silke, sa soeur, arrive à ne voir en lui que du bon, de la gentillesse. Elle est sa soeur jumelle et ils s'adorent.

L'auteure à encore une fois fait mouche avec le troisième tome d'Apocalypsis, et je n'hésite pas une seconde en disant qu'il est ( pour l'instant ) mon préféré. Il y a une force dans ses phrases que je ne pourrai identifier. Les mots sont choisis avec un soin particulier.
Je pense qu'on aura compris, j'ai adoré, plus que le deux autres auparavant.
Un coup de coeur.
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J'ai encore un fois adoré cette partie de la pentalogie Apocalypsis.

Le personnage de Maximilian, comme Edo et Alice, est un personnage terriblement attachant. Arrogant, prétentieux, imbu de lui-même mais également tellement fragile. Encore une fois, l'auteur est capable de créer un personnage plein de profondeur, absolument pas lisse, nuancé et intéressant. Son histoire, son évolution, ses rapports aux autres sont bien emmenés.

Son don, en tant que Cavalier, correspond à la fois à sa personnalité et au rôle du Cavalier Noir.

Petites différences par rapports aux tomes précédents : on commence à s'apercevoir que les vies des 4 Cavaliers sont liées, d'une façon ou d'une autre, de loin ou de près. Cela transpirait déjà un peu dans Edo, mais est nettement plus flagrant et clair maintenant.

On découvre également un peu plus ce que sont les Apôtres de l'Infini, sans que cela amenuise l'histoire de Maximilian, qui reste le noeud de l'ouvrage.

Malheureusement, on sent que la fin s'approche, et à ce stade, on n'en a pas du tout envie.

Mention spéciale à l'auteur qui a su, sur ces trois premiers personnages, leur donner de vraies caractéristiques de par son écriture. Façon de s'exprimer différente pour chacun, narration différente également, et parfaitement adaptée à chacune des personnalités de nos personnages.
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Mais, quel que soit notre degré de génie, les émotions nous rendent terriblement ordinaires. Personnellement, j'ai peur du vide, de cette sensation de néant absolu qui se love dans un poumon pour alourdir chaque respiration, la rendre pénible, impossible bientôt. Cette angoisse muette indélogeable susurre sans cesse que la vie n'a aucun sens ni intérêt, que l'on ne vient de nulle part, qu'on erre pour finalement marcher droit vers le rien. Parfois, cette crainte sourde se transforme en panique totale. Asphyxiante. Assassine.
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Grand-père Volker a survécu à un triple pontage, une greffe de foie et se prélasse actuellement dans une de ses nombreuses résidences en compagnie d'une de ses nombreuses épouses. Qu'on ne me demande pas quelle résidence, je n'ai aucune mémoire pour la géographie. Qu'on ne me demande pas quelle épouse, je n'ai aucune mémoire pour la pornographie.
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Il m'observait attentivement, le regard fébrile et la mine préoccupée. J'avais l'étrange sensation d'être une femme enceinte dilatée à huit auprès de son mari hystérique paniqué à l'idée de voir une tête sanguinolente et sale émerger du jupon de sa douce. Je m'attendais presque à ce qu'il se mette à respirer bruyamment, me psalmodiant des 'Monsieur, allez-y, faites le petit chien !'.
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Il existe un niveau de richesse où l'on ne se fatigue pas pour quelques millions de plus ou de moins. En revanche, il n'existe aucune limite définie quand il s'agit de faire chier ou d'asseoir un autorité contestée. L'ego n'a ni honte, ni scrupules.
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Je voulais faire le tri dans ma vie, mes relations, mes sentiments. Pour extraire l’essence même de mon histoire et n’en garder que ce qui en était sine qua non. Nötig. Je voulais jouir et profiter, m’assurer de la véracité des échanges, de la bonté des êtres autour de moi et du goût premier des choses. C’était là ma grande espérance, digne de celle de Dickens. J’aurais pu faire miennes ses lignes et constater comme lui « c’était la meilleure des époques, c’était la pire des époques, l’âge de la sagesse et aussi de la folie ; le temps des croyances et de l’incrédulité ; l’ère de la lumière et des ténèbres ; le printemps de l’espoir et l’hiver du désespoir. » Vaste programme que le mien…
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