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EAN : 9782234060777
111 pages
Stock (13/03/2008)
3.21/5   59 notes
Résumé :
Dix-sept ans après La voyeuse interdite, huit ans après Garçon manqué, trois ans après le prix Renaudot des Mauvaises pensées, Nina Bouraoui change pour la première fois de manière et de registre. Celle qui s’est vu reprocher dans sa jeunesse son écriture saccadée, ses fulgurances, celle qui nous a révélé peu à peu au fil de ses livres les amours interdites qu’elle s’autorisait, publie aujourd’hui son premier roman classique.
C’est l’histoire d’une rencontre,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Une écrivain et un lecteur admirateur de 16 ans son cadet, débute une correspondance via internet, très vite une passion amoureuse virtuelle nait entre l'auteur et l'admirateur. Sur un sujet pas forcément excitant, Nina Bouraoui décrit de belle manière cet amour qui puise sa source dans l'imaginaire, les fantasmes loin de l'attirance physique. Gràce à une écriture fluide faite de phrases courtes, je me suis fait surprendre par la manière de parler du désir amoureux, de cette correspondance qui fait grandir la passion jusqu'à la rencontre physique et l'étreinte des corps. Bouraoui nous touche car elle nous garde bien de tout voyeurisme malsain, de scènes dérangeantes, non ici c'est d'une rencontre fusionnelle qui masque la peur de la solitude, et de l'abandon. J'étais resté sur la mauvaise impression de "Garçon manqué" et je me suis fait cueillir par ce roman délicat, gracieux qui parle d'amour avec le grand A.
Un très bon livre.
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"Nous partagions l'attente et le renoncement." Une déclaration d'amour irrésistible, le journal d'un amour passionnel d'abord platonique, espéré sans être tout-à-fait cru, "sans chair, les mots prenant la place des corps", à distance, l'histoire d'une correspondance des mots et des êtres, "où s'écrire revient à s'appartenir l'un l'autre", pour "quelqu'un qui vit en vous". Une perle ! La deuxième partie installe une réalisation, un accomplissement qui se sait incertain ou à durée limitée, mais qui pose, ferme et ouvre à la fois au reste. "Le monde semblait guéri de sa violence, moi de mes doutes". "L'on trouvait sa place sur Terre à partir de l'instant où l'on trouvait sa place près de ceux qui nous aimaient". Nina Bouraoui propose un récit à la première personne, clinique et enfiévré à la fois, sorte de journal de l'après qui revit, redonne vie. Un livre pour dire peut-être qu'exister ne suffit pas si on peut vivre et qu'on existe d'abord en vivant."
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Nina Bouraoui, avec Appelez-moi par mon prénom aux éditions Stock ,décortique la passion amoureuse et la notion de désir. 

Dans ce roman, un homme et une femme apprennent à s'aimer grâce à un échange épistolier passionné. Leur rencontre a lieu dans une librairie de Lausanne. La narratrice est une écrivaine. P. est un bellâtre de 23 ans. Elle est plus âgée d'une quinzaine d'années. Les livres de la femme ont permis au jeune homme de surmonter sa perte de la foi en l'amour en raison d'une déception. Entre la France et la Suisse, les deux protagonistes se retrouvent comme ils se séparent. Ils fréquentent les expositions, les galeries d'art et leurs étreintes sont enflammées.

Cette histoire analyse toutes les étapes du désir amoureux depuis son impulsion, dans toutes ses pulsions, ses obsessions et ses incertitudes. 

Si une forme de pudeur règne dans ce récit, l'écriture est ciselée, sensuelle et passionnée. Cet ouvrage étincelant redonne foi en l'amour. 
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Peut étre le moins convaincant des livres de Nina Bouraoui . Ici il lui manque un élément clé : son style nerveux , vif , qui fait le charme certes un peu rude parfois , mais si fort de ces romans . Ne nous y trompons pas , ce livre est un bon opus , mais il y a clairement quelque chose qui cloche . En l'état pas le meilleur pour se faire une idée du talent de la dame .
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Première rencontre avec Nina Bouraoui que je connaissais de nom toujours à la faveur de l'un des passages des livres si formidables de ma ville. Je ne suis pas férue des livres d'amour mais cette écriture est magnifique, je suis impressionnée. Je lirai donc rapidement d'autres livres de cette dame
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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
Il me semblait naturel de me presser contre lui, à l’abri du monde que j’oubliais.
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Il fallait trouver quelqu’un qui ferait oublier. Oublier la peur. Oublier la violence. Oublier la jeunesse perdue. Oublier le vide. Oublier la nuit qui nous aspirait. Oublier l’idée que nous allions tous un jour disparaître et que d’autres danseraient à nos places sur les mêmes chansons. L’amour semblait compliqué
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J'avais l'idée que le sentiment amoureux changeait notre opinion sur les autres et sur nous-mêmes, agissant comme un remède. Le monde semblait guéri de sa violence, moi, de mes doutes. Il m'était arrivé quelque chose, je devenais une autre personne
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Quand je l'imaginais près de moi, mon désir arrivait vite, brutal, comme une gifle, je ne perdais jamais son visage, aucun autre ne pouvant s'y substituer. J'aimais l'idée de me donner à lui et de lui faire confiance. J'aimais nos deux images réunies, elles me semblaient vraies. Il m'arrivait encore de ressentir le vide de mon hiver, de mes heures sans fin à vouloir capturer son regard, son sourire, ses gestes. Je voulais alors le serrer contre moi, le séduire depuis mon silence
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La nuit était claire et sans pluie. Je croyais à ma chance. Je me sentais physiquement liée à lui, m'endormant sur sa peau. L'orage quittait Paris pour s'abattre dans les champs qui bordaient les villes nouvelles. Je rêvais à l'intérieur du ciel. Il ressemblait à un trou noir criblé de petites étoiles tournantes. Le lendemain, nous étions le premier jour de l'été.
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Videos de Nina Bouraoui (47) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Nina Bouraoui
Rencontre animée par Marie-Madeleine Rigopoulos
« Je ne sais pas ce que déclenche la mort d'un père, je ne sais pas si je vais me briser, me tordre ou grandir, m'élever. Je sais que je vais devenir une autre personne, j'espère être meilleure, progresser, j'espère ne jamais perdre ma douceur et mon étonnement sur le monde, j'espère que je saurai remplacer ce qui va désormais me manquer. (…) Il y aura une force nouvelle et inconnue parce que je ne veux pas tomber. »
Face à la douleur, Nina Bouraoui se tourne vers l'écriture, et mêle la vie de son père à la sienne. Tous les souvenirs reviennent de Paris à Alger, un art de jouer et d'aimer, une façon de vivre et d'observer. Nina Bouraoui raconte ce grand seigneur à l'existence hautement romanesque, et imagine les secrets qu'il emporte. C'est le bouleversant récit d'une perte et d'un rendez-vous par la mémoire et l'amour.
À lire – Nina Bouraoui, Grand Seigneur et le désir d'un roman sans fin, J.C. Lattès 2024.
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