AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782253125792
475 pages
Le Livre de Poche (15/04/2009)
3.8/5   54 notes
Résumé :
Bob Dylan, un destin américain. On connaît les grandes étapes : l’enfance à Hibbing, au pays des mines de fer, la boutique d’électroménager familiale et les petits groupes de rock lycéens. Puis l’épopée du folk, la découverte de Woody Guthrie, le départ pour New York en 1961 : à tout juste vingt ans, celui qui n’est qu’un gratteur de guitare parmi d’autres va incarner le basculement d’une époque.
Cinq ans plus tard, incompris et hué, il interrompt brusquement... >Voir plus
Que lire après Bob Dylan : Une biographieVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
3,8

sur 54 notes
5
3 avis
4
4 avis
3
2 avis
2
1 avis
1
0 avis
Je n'ai qu'un regret : que ce livre n'ait pas été publié lorsque j'avais 15 ans, et que, littéralement fan du chanteur, je traquais fébrilement toute information le concernant. En même temps, cela m'aurait privée du plaisir de retrouver, dans les pages de François Bon, des pans entiers de mon adolescence. Lorsque les titres de chansons en anglais sonnaient comme de fières devises, comme des points de repères à l'abri des adultes, comme un fléchage vers les chemins de traverse et une façon d'aborder l'existence : "Like a Rolling Stone", "Just Like a Woman" (Tout un programme, pour une fille de 15 ans...).
Au formica orange et au lisse des années 70 s'opposait la rugosité de la voix de Dylan, aux promesses chaque année déçues d'un printemps à nouveau chaud, à l'absence malheureuse de toute plage sous les pavés, le souvenir des protest songs (déjà au programme en anglais...), les éxubérances de "Sara", le violon de "Hurricane" accompagnaient des années pas si drôles, finalement, sur fond de crise du pétrole, de montée du chômage, et de "fini de rêver maintenant...'
Je vous épargnerai (enfin, non) la douze-cordes de mon petit frère et le violon de ma soeur, les reprises à deux voix, l'ahurissement paternel de nous voir apprécier cette voix qui lui vrillait les nerfs, tout comme la pochette de Sticky Fingers des Stones...
François Bon écrit un livre amoureux et curieux, amoureux de musique et de poésie, et curieux de l'artiste et de ce ce qui a fait de Robert Zimmermann un Bob Dylan. Parfois, on croule un peu sous les noms propres, et les petits bouts de bio de tel ou tel musicien de studio m'indiffèrent un peu (elle intéressera les grands amateurs, ceux qui peuvent vous réciter par coeur le nom du bassiste d'un tel à tel festival, la marque de guitare de tel autre sur tel album...) : tout ceci contribue cependant à donner une idée précise du milieu, de l'époque, de la façon dont se fabriquait la musique que des millions de jeunes se sont mis à écouter dans le monde entier.
Le destin de cet homme, comme celui des Beatles, des Stones, est très particulier : bien avant que l'on parle de "people", ils ont accédé à un type de célébrité tout à fait nouveau à l'époque, et ont fait l'objet d'un culte dont le livre de François Bon nous montre à quel point il était difficile à vivre. Continuer de créer, conserver l'énergie qui fait que ce matin là, dans votre esprit va pousser une chanson, cette chanson, et qu'il est indispensable de l'écrire, et qu'il est indispensable de la chanter, c'est cette constance que François Bon, qui nous livre de très belles traductions des intraduisibles chansons de Dylan, nous permet de mesurer.

Commenter  J’apprécie          141
C'est le gourou de la chanson populaire américaine, Bob Dylan, bientôt septuagénaire, et rares sont ceux qui ont cru que ces longues et pénibles années le trouveront toujours égal à lui-même et toujours si frais et disposé à produire. Donc, pour cette longévité si bien assumée, Francois bon a pensé qu'un flash-back sur l'ensemble du parcours artistique de cet emblématique chanteur à la carrière si légendaire et glorieuse vient à point nommé. En somme, une rétrospective est nécessaire pour considérer sa carrière si longue et pérenne. de son vrai nom Robert Allen Zimmermann, il est né à Duluth le 24 mai 1941 dans le Minnesota, son pseudonyme ou nom d'artiste lui a été inspiré du nom du poète gallois Dylan Thomas. Il passa son enfance dans la localité de Hibbing, un petit patelin qui renfermait une réserve de mines non loin de la frontière canadienne. Quand il atteint l'âge de 10 ans, il prend l'initiative à lui seul de faire une escapade vers Chicago. Malgré son tout jeune âge, il passa deux années entières dans cette ville réputée être la patrie du blues. Et comme la fugue lui était bénéfique au moins pour cette heureuse raison, il a eu la chance de rencontrer le célèbre bluesman Big Joe Williams. Ce dernier, à son tour, lui fait un geste qui le marquera peut-être pour le restant de sa vie, et il était question d'une vieille guitare que lui a offert le légendaire artiste. Cette anecdote est souvent narrée. Vers ses vingt ans, Bob Dylan se lance dans l'exploration du vaste pays qu'est l'Amérique, dont il parcourut plusieurs états, avant de rejoindre l'université du Minnesota pour entamer des études en littérature. Par la suite, il prend la décision de rallier la ville mythique de New York où il aura la grande opportunité de croiser son idole de ce temps-là : Woody Guthrie, et saisira l'occasion d'enregistrer quelques titres avec la chanteuse Carolyn Hester. En 1961, il enregistre son premier album qui lui permit de s'essayer aux grands classiques du blues et du folk, et à partir de là, il peaufina un style qui va désormais devenir son feeling musical accompagné de son cachet vocal un peu spécial et original, parce qu'il se distingua avec sa voix nasillarde qui a l'impression de sortir du nez. À ses débuts, quand on l'écoutait, des remarques se faisaient au sujet de sa voix, et les commentaires allaient bon train. Les uns disaient qu'il avait une voix accomplie, et les autres entonnaient : “What a horrible voice !” (Quelle voix horrible !). Son premier disque personnel fut The Freewheelin' Bob Dylan, dans lequel il dévoila son talent de véritable auteur et sa prédisposition à la poésie, qui provoquèrent l'enthousiasme des auditeurs, et le titre de renommée Blowin in the wind (Souffler dans le vent) fut très applaudi, rendu populaire par la suite, et repris par d'autres chanteurs dont notamment le groupe Peter Paul and Merry. Et depuis, il n'a jamais arrêté de tourner,icône de la musique populaire américaine, qui comme un vieux vin se bonifie en vieillissant. Cela ne l'exempt pas pour autant de toute critique, parce qu'il fut dans un passé récent la cible de pas mal de chroniqueurs, lui reprochant de s'éloigner de son engagement pour la liberté et les droits civiques. Comme c'est le cas d'une chroniqueuse du New York Times qui a voulu réduire l'aura de Bob Dylan en titrant son écrit le concernant par un “Blowin' in the idiot wind” (Souffler dans le vent idiot). Et bien d'autres articles incisifs rédigés à son encontre, étayés évidemment par des arguments dont la plupart paraissent tenir la route. Enfin, malgré les polémiques et autres controverses, Bob Dylan reste quand même un phénomène artistique à part.
Commenter  J’apprécie          70
François Bon, on le sait, continue à publier les histoires et biographies d'artistes et de groupes légendaires : avant Dylan, il y eut les Rolling Stones et après il y a Led Zeppelin.
Dans le cas de Dylan, son but est de donner des éclaircissements sur l'autobiographie de Dylan (Chroniques) dans laquelle, celui-ci semble ne raconter que ce qu'il veut mais surtout ce qui contribue à créer sa légende.
Parti d'une petite ville du Minnesota, intéressé par les chansons folk et notamment celles de Woody Guthrie, Dylan monte de petits groupes avant de s'inscrire en musicologie à l'université puis de partir tenter sa chance dans les clubs folk newyorkais. Partout où il ira, il semble qu'il se crée un personnage, un peu comme le souligne F. Bon comme Bardamu était le double de Céline, Bob Dylan sera celui de Robert Zimmerman. A l'instar de Rimbaud -« je est un autre ». Par exemple, il cultive son côté « clochard céleste » prétendant être orphelin à son arrivée à New York alors que ses parents sont des commerçants prospères d'un magasin d'électroménager.
Quand Dylan crée, c'est toujours avec cette légère distorsion de la réalité, cet arrangement avec sa vie qui pourrait être perçue comme une série de masques, presque comme une oeuvre d'art. Paradoxalement, sa musique ne souffre que de peu de prises et d'over dubs (rajouts d'instruments ou de voix après –coup), ce qui déroute beaucoup les musiciens professionnels qui jouent avec lui : peu d'indications, suivre la main du maître sur la guitare ; deux prises maximum. En fait le personnage Dylan n'est jamais là où on l'attend : pour l'avoir vu en concert, on sait qu'on ne va pas reconnaître les musiques et les chants, qu'il ne va pas s'adresser au public sauf pour présenter ses musiciens. Il en va de même sur ses albums : après avoir été propulsé dans les premières places grâce à la scène folk qui lui fera rencontrer Joan Baez, il va –selon certains puristes – la « trahir » en électrifiant les instruments. Encore maintenant, on en parle et je me souviens avoir lu dans une encyclopédie que Bob Dylan avait dénaturé le folk en rajoutant des guitares électriques, ce que François Bon appelle le « Dylan » d'avant 1966, bascule au festival de Newport où l'on n'a pas le temps d'enlever les amplis du groupe précédent, Dylan vient avec une guitare qu'il branche alors qu'on attendait le « hobo » avec sa guitare acoustique. de même, de nos jours il n'est plus guère à la guitare mais au piano ou à l'orgue et se présente de profil au public. Jamais où on l'attend.
Pourtant, quand il ne « joue » pas à Bob Dylan, Robert Zimmerman, c'est monsieur tout-le-monde qui rentre dans sa petite ville de Duluth au milieu des années soixante où personne ne connaît son succès, c'est un membre de la famille comme un autre ; c'est aussi ce personnage victime de son image et qui se cache des curieux de toutes sortes en achetant maison sur maison, avec de grands parcs inaccessibles, jusqu'à posséder 15 maisons dont une espèce de château où François Bon devine sa grande solitude. Enfin, c'est un personnage constamment en quête de lui-même, ni tout-à-fait poète ni tout-à-fait rock star mais à la fois les deux, Dylan est présenté comme un paradoxe vivant.
Reste une biographie très agréable à lire en ce sens où l'auteur se pose encore des questions, notamment en recoupant témoignages et biographies , possède une érudition évidente sur les courants et la musique de cette époque, capable de citer types et marques de guitares ainsi que les accordages et les accords, car c'est aussi cette culture qui intéresse le lecteur ; les grands noms du folk – j'avoue en avoir appris beaucoup –jusqu'aux clubs newyorkais où se croisent les stars du passé, du présent et de demain. de même, sans en faire une analyse universitaire et détaillée, il se réfère à telle ou telle chanson pour établir la correspondance, les échos qu'elle pourrait susciter pour illustrer son propos, quelques bribes de paroles –traduites un peu légèrement parfois, mais qu'importe – et le nom de quelques musiciens qu'on ne choisit pas par hasard. Il y a toujours mise en scène du personnage mis en abyme dans ces chansons.
François Bon sait faire de la vie des célébrités majeures du rock et du folk, des romans à part entière rien que dans la chronologie des albums et dans l'évolution de son personnage ambivalent. Personne ne comprend Dylan, à commencer par lui-même ; et puis pourquoi le faudrait-il ? L'énigme le rend plus vivant.
Une lecture passionnante.
Commenter  J’apprécie          10
Très vite... C'est un vrai livre d'écrivain que nous propose François Bon,livre traversé par Woody Guthrie, Allen Ginsberg ou Arthur Rimbaud,livre qui ne prétend certes pas à l'exhaustivité et heureusement,quoi de plus casse-pieds que l'exhaustivité sur un artiste.Mais Dylan n'est pas homme à se couler dans la première biographie venue,sentencieuse ou académique.Farnçois Bon nous situe son enfance et son adolescence à Duluth,Minnesota et la musique qui deviendra vite indispensable.Quelquefois l'auteur s'attarde sur une chanson peu connue mais excellente,par exemple Stuck inside of Mobile que je ne connais que depuis relativement peu de temps.Les rencontres qui ont compté pour Dylan,Bon les met en lumière très intelligemment.Même Dylan fut au début une sorte de disciple.Est-il devenu le maître,un peu trop parfois?

Evidemment je pense qu'un tel ouvrage sera reçu différemment par un trentenaire ou un quinquagénaire. Largement dans la seconde catégorie j'ai été très intéressé par le récit de la fameuse "électrification" de la musique folk et par l'ostracisme dont Dylan fut victime un temps.Tout cela n'a plus cours mais je me souviens bien de l'arrivée de Subterranean homesick blues,succès et de la tornade Like a rolling stone.Mon premier souvenir de Zimmerman est la chanson N'y pense plus tout est bien,adaptation tout à fait correcte d'Hugues Aufray,qui peu de temps après enregistra tout un album.C'est ainsi que j'ai découvert en français Cauchemar psychomoteur,Hollis Brown,Hattie Carrol.Mr.Tambourine man fut par contre défiguré.Puis pour moi les Byrds allaient faire le reste,Dylan envahir ma vie avec des périodes d'éloignement mais plus rien ne serait comme avant.Artiste que je redécouvre en permanence avec les jeunots du blog(Thom,Duclock et bien d'autres) Bob Dylan est plus qu'une figure majeure de Tin Pan Alley et est rentré en littérature depuis plus de quarante ans.

Cette étude de François Bon,par ailleurs auteur d'une bio des Stones,donne furieusement envie d'écouter ce que de Dylan on ignorerait encore,c'est à dire dans mon cas pas mal de disques plus tardifs.Et puis m'assaillent les noms d'al Kooper,Mike Bloomfield, Richard Farina,Robbie Robertson et the Band.Alors des images de galettes noires d'un diamètre d'environ 30 cm tournent en sarabande,étoiles d'une constellation de très haute sphère,nanties de pochettes qu'on voyait de loin même si le visage rude et peu amène de Dylan sur The times they are a changin' ne disait encore trop rien aux amis un peu englués dans la fadeur de Salut les copains.Mais les temps allaient changer,effectivement.Pour l'illustration musicale j'avoue ne pas m'être foulé,vous la connaissez tous.
Commenter  J’apprécie          40
Bob Dylan fait parti de ces chanteurs américains qui ont marqué l'histoire de la musique. Mais connaît-on réellement ce personnage ? François Bon s'attaque à cette icône pour nous la faire connaître davantage et essayer de comprendre d'où lui vient son génie. Pour nous permettre de mieux comprendre ace grand artiste, la biographie est entrecoupée de textes de chansons de Bob Dylan, traduits merveilleusement bien par François Bon lui-même.
Cette biographie découpée en fonction des périodes charnières de la vie de Bob Dylan de lit quasiment d'une traite malgré ces presque 500 pages. Au delà de la biographie de Bob Dylan, cet ouvrage retrace une histoire de l'Amérique mêlée à une histoire du rock. de plus, l'utilisation du "on" par François Bon est un vrai choix d'auteur qui nous conforte dans le fait qu'au-delà de la biographie d'un artiste, c'est un livre d'écrivain avec de vrais partis pris.
Un livre que je recommande chaudement aux fans de Bob Dylan mais aussi à tous les amoureux de la musique et de l'art en général, car c'est intéressant de retracer son parcours dans son époque. On se replonge dans la musique de Bob Dylan avec plaisir.
Cependant, cette biographie s'arrête au début des années 2000, du coup si on veut parfaire notre connaissance de Bob Dylan, qui depuis a continué son parcours en recevant notamment le prix Nobel de littérature, il faut de renseigner par d'autres moyens.
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Une empreinte de pieds nus sur le sable argenté
Une trace de pas sur la terre tatouée
J’ai croisé les fils de l’obscurité les fils de la lumière
Aux villes frontières du désespoir

Je n’ai pas d’endroit où disparaître, pas de manteau
Je suis sur le torrent dans un bateau qui bouge
J’essaye de lire ce papier que quelqu’un m’a donné
A propos de dignité

L’homme malade en quête du bon médecin
Cherche dans les lignes de sa main il n’y en a plus
Et dans tous les grands livres de la littérature
Ce que c’est, la dignité

Un Anglais à sec dans le vent de travers
Se repeigne en arrière, le futur semble mince
Au moment d’y passer il se considère lui-même
Où, la dignité
Commenter  J’apprécie          10
Pour cheminer vers lui, on doit poser ce fond, ce paysage, une perspective et lui donner la bonne taille : celle où on le retrouvera, l'échelle du monde. On en connaît les noms, des grands lacs : on les apprenait au lycée en même temps qu'on apprenait ses chansons à lui. Après l'Ontario et le fracas des chutes Niagara se succèdent, le lac Erié, le lac Huron, le lac Michigan, le lac Supérieur. C'était vague, pour nous autres, qui vivions dans nos provinces : mais l'embouchure du Saint-Laurent avait attiré bien des nôtres.
Commenter  J’apprécie          10
Une bonne part de sa vie on se dit qu'un jour on pourrait bien soi-même s'en aller là-bas. Plus tard, travaillant sur Rabelais, qui avait passé quatre mois chez Jamet Brayer, pilote de Jacques Cartier, je découvrais ces premières cartes ouvrant sur des horizons blancs et inexplorés, inconnus à ceux qui s'y risquaient.
Commenter  J’apprécie          10
Le port le plus loin de toutes les mets. Définition qu'aime à se donner Duluth, Minnesota, et image qui conviendrait à Bob Dylan, puisqu'il faut d'abord imaginer Duluth pour le rejoindre. Je n'ai pas commencé par prendre des cartes ou un atlas, pour trouver Bob Dylan.
Commenter  J’apprécie          10
Que du on veut vraiment confier un rôle à la jeunesse, commence Bob Dylan, il faut simplement lui laisser la place, lui confier l'exercice des pouvoirs - rien ne prouve que ça irait dans une mauvaise direction.
Commenter  J’apprécie          00

Videos de François Bon (31) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de François Bon
A l'occasion du salon "Rendez-vous de l'histoire" à Blois, rencontre avec François Bon autour de son ouvrage "Sapiens à l'oeil nu" aux éditions CNRS.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2323506/francois-bon-sapiens-a-l-oeil-nu
Note de musique : © Scott Holmes
Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Dailymotion : http://www.dailymotion.com/user/Librairie_Mollat/1 Vimeo : https://vimeo.com/mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Tumblr : http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Blogs : http://blogs.mollat.com/
+ Lire la suite
autres livres classés : musiqueVoir plus
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus


Lecteurs (130) Voir plus



Quiz Voir plus

Arts et littérature ...

Quelle romancière publie "Les Hauts de Hurle-vent" en 1847 ?

Charlotte Brontë
Anne Brontë
Emily Brontë

16 questions
1081 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture générale , littérature , art , musique , peinture , cinemaCréer un quiz sur ce livre

{* *}