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EAN : 9782367951058
150 pages
Chèvre-feuille étoilée (08/05/2016)
2.75/5   4 notes
Résumé :
L’éducation des enfants au 22ième siècle est devenue si problématique que, fruits de la procréation artificielle, ils sont élevés dans des instituts, tandis que les adultes élèvent un chien.
Alex Trouille, mal adapté au canimonde, s’éloigne inexorablement de la norme. Il est rejeté par la femme qu’il aime, Marion, animatrice de la chaîne de télé Canifil. Cameraman,il capte de mystérieuses images qui lui font découvrir la civilisation ancienne. Marion, enlevée... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Tout d'abord je tiens à remercier Babelio et les éditions Chèvre-feuille pour m'avoir donné l'occasion de découvrir ce roman dans le cadre de l'opération Mase Critique.

Nous sommes en 2184. Notre société a bien changé. En effet, devant la difficulté croissante à élever correctement les enfants, les hommes et femmes ne les font plus eux-mêmes, de la façon naturelle que nous connaissons. Ceux-ci sont fabriqués dans des futureries, avec l'aide des ovules des femmes et de leur ventre pendant seulement trois mois, puis ensuite ils sont élevés dans des bacs.

Pour compenser, les adultes ont reporté leur besoin d'affection sur les chiens. Les chiens sont devenus leur seule raison de vivre et tout tourne autour des chiens : les émissions télé, les loisirs, le travail, etc.

Mais pour certains, cela n'est pas sain, et des groupes antichiens se forment et essaient de renverser cette société devenue complètement gaga de ses chiens.

Le narrateur, Alex, va se retrouver par un concours de circonstances, embringué dans le groupe antichiens qui va être à l'origine du grand bouleversement de la société qui voit tous ses fondements disparaître.

Le pitch de départ est super intéressant et la quatrième de couverture donne vraiment envie de lire ce roman.
Mais ce n'est pas, à mes yeux, tout à fait réussi.

Je pense (j'espère !) que ce roman est classé pour ados, bien que cela ne soit, comme d'habitude, indiqué nulle part.
Si ce n'est pas le cas, alors c'est plus grave que je ne le pensais.

L'histoire est racontée par divers personnages qui s'expriment dans de courts petits paragraphes. le souci est que parfois on ne comprend pas qui s'exprime. Alex ? Quelqu'un d'autre ?

C'est assez décousu, les événements s'enchainent parfois un peu trop vite. Un bouleversement de société comme celui raconté dans les dernières pages mériterait qu'on y passe un peu plus de temps.

Il y a quelques incohérences agaçantes et des fautes d'orthographe subsistent, prouvant que la ou les relectures n'ont pas été suffisantes.

Exemple : Alex est « septique » et non « sceptique ». Et l'auteur est fâchée avec les traits d'union (ou alors elle a déjà mis en place la nouvelle nouvelle réforme de l'orthographe…)

Autre exemple, dans un paragraphe, Sophia a quatre ans. Dans le paragraphe suivant, Alex commence par « dix ans se sont écoulés ». Puis quelques lignes plus loin, il dit que Sophia a maintenant dix ans…Ah bon ? 4 +10=10 ? Y'a eu aussi une réforme de l'arithmétique ?

Bref, une bonne relecture s'impose.

Il n'y a pas que des points négatifs toutefois, heureusement !

L'idée de départ est plausible, bien amenée, bien racontée. Tous les détails sur la société foncièrement axée sur ses chiens génèrent des jeux de mots sympathiques, des situations parfois amusantes. On se pose également des tas de questions.

Le problème de ce roman est qu'on peut facilement le couper en deux. J'ai même eu parfois l‘impression que ce n'était pas la même personne qui avait écrit les deux moitiés. Autant la première est agréable, facile à suivre, autant la seconde est trop rapide, brouillonne, parfois presque ennuyeuse.

Avec un bon re-travail, une bonne réécriture, (et sans oublier une voire plusieurs relectures) ce roman pourrait sortir du lot. En l'état, il ne peut pas rivaliser avec ceux que la quatrième de couverture évoque.
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J'ai reçu ce roman de science-fiction dans le cadre de la dernière Masse Critique Babelio.
J'avais beaucoup aimé des romans de Janine Teisson en littérature jeunesse et j'ai été un peu déroutée par celui-ci qui ne rentre pas dans cette catégorie et ne s'adresse pas à ce public (à mon avis).
En 20184, le monde, après des crises catastrophiques a complètement changé le cadre de vie des citoyens en fondant une société canintelligente où le chien est roi.
Les humains sont cultivés in vitro, naissent et grandissent dans des Futureries où des professionnels et des chiennes les élèvent en adultes civilisés. En parallèle, les humains peuvent adopter un chiot (ou une chiotte) unique et attendent longtemps d'en recevoir l'autorisation, et leur vie tourne autour de ces nouvelles divinités (Oh my Dog!).
Alex vit dans cette société du Canimonde où il était enseignant avant d'être rétrogradé comme capteur (un genre de caméra-reporter) pour les Archives. Il porte sur cette société un regard plus critique que la majorité des gens et découvre des documents d'archives inconnus expliquant (et dénonçant) comment cette société a vu le jour.
Par ailleurs, un scientifique avide de pouvoir a laissé échapper un virus de son laboratoire qui va mettre l'humanité en péril.
Alex s'engage dans la résistance Antichiens et découvre une communauté qui vit en autarcie, renouant avec des techniques ancestrales.
Au début on ne voit pas forcément le lien entre les trois ou quatre fils qui se croisent rapidement.
La prise de conscience des dérives du système Canintelligent autoritaire et des problèmes d'éthique qui en découlent est très intéressante et amène à réfléchir sur les dangers de tout extrémisme.
Le récit n'est pas spécialement optimiste mais c'est une excellente critique bien menée.
Je remercie Babelio et les éditions Chèvre-feuille étoilée pour cette découverte.
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Livre choisi et reçu par ma fille pour la dernière masse critique. Nous avons pu de ce fait échanger à son sujet et nos avis divergent; ceci essentiellement dû, je pense, à notre différence d'âge.
J'ai pour ma part, trouvé ce roman partculièrement original, déroutant même, drôle à certains moments, qui m'a fait rire à plusieurs reprises. Drôle, dans un style satirique, par certaines anecdotes, certaines références, certaines situations, mais qui seront, il me semble, plus repérées et donc plus appréciées par les adultes que par les ados.
L'intrigue est très intéressante et originale, dans une société futuriste devenue canintelligente où le chien tient une place reine. Certains retours en arrière nous ramènent sur des dérives existantes ou potentiellement en devenir.
Je relève, malgré tout, plusieurs points négatifs dans la narration. Pas de chapitres, et des difficultés à se retrouver parmi les personnages, notamment au début qui est plutôt décousu, malheureusement. Ceci est dommage, car cela pourrait inciter certains à ne pas poursuivre leur lecture. La deuxième partie est plus fluide et plus agréable à lire.
Ce roman reste pour moi une bonne découverte, que je recommanderai, notammment pour son originalité et ses traits d'ironie.
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Roman lu grâce à Babelio. Merci encore de m'avoir donné l'opportunité de le découvrir, durant l'opération Masse Critique.
J'ai immédiatement été attirée par ce livre. le titre, le résumé... Un roman satirique, parlant de chiens ne pouvait que me plaire, c'était évident ! Et pourtant... Il ne faut pas se fier aux apparences. La couverture par exemple, ne m'attirait vraiment pas. Pourtant, l'important dans un livre est ce que l'on trouve à l'intérieur, n'est-ce pas ?

De quoi parle cet ouvrage ? Au 21ème siècle, l'éducation des enfants pose d'énormes problèmes. Pour y remédier, les adultes n'éduquent plus des enfants... mais des chiens ! C'est une base d'histoire très intéressante, qui pourrait être merveilleusement bien exploitée. Dommage, pour moi, le pari n'est pas tenu.

La base de l'histoire, la problématique, le problème dénoncé par l'auteure, sont les points positifs. Tous les ingrédients sont réunis pour former un bon roman. Pourtant, j'attribue à cet ouvrage deux étoiles sur cinq. Pourquoi ?
Tout d'abord, je me suis sentie totalement perdue durant plusieurs passages. La narration change souvent... Sauf que le lecture n'est pas prévenu. Nous ne savons donc pas toujours qui est entrain de s'exprimer. Les personnages sont nombreux (trop !) et les liens les unissant sont complexes et mal définis. Cela créé une mauvaise soupe de protagonistes. C'est un premier problème.
De plus, le récit en lui-même est assez brouillon. Plusieurs passages sont mal détaillés, mal organisés, on s'y perd ! Qui parle, qui fait quoi, où sommes-nous, que se passe t-il... de nombreuses questions restent sans réponse tout le long du roman.
A un moment par exemple, neuf ans de la vie du personnage principal, Alex, sont passés. D'un paragraphe à l'autre, neuf ans se sont écoulés... Mais que s'est-il passé précisément durant ces années... ? Encore une fois, pas de réponses...
Pour couronner le tout, la fin est trop vague, trop ouverte... Un tome deux à prévoir ? La réponse à la problématique de départ est bien trop rapide, trop floue...

Pour moi, il s'agit donc là d'une sincère déception, une vraie, une grosse. Pourtant je le répète, la base de l'histoire était vraiment géniale. Dommage que le récit ait été tourné de cette façon... Mais bien entendu, il s'agit du choix personnel de l'auteure, et je le respecte.

Merci tout de même à l'équipe de Babelio et bien sur aux éditions Chèvre-Feuille de m'avoir donné l'occasion de découvrir ce roman, qui change un peu de ce que j'ai l'habitude de lire.
Lien : http://aimonslalecture.blogs..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
De toute façon, notre monde n'a plus rien de commun avec ce lointain passé. Nous sommes éduqués à ne pas commettre d'excès, à nous maîtriser, à agir pour la tranquillité générale. Dans notre société règne le bien-penser et la courtoisie. Nous sommes gouvernés par le Grand Ordinateur, réceptacle de nos remarques, idées, pensées, suggestions et désirs télémessagés. Chacun possède un télémessageur portable permettant de donner son avis sur les affaires du pays. Les appels sont comptés, classés avant qu'une décision soit prise. Le principal critère de classement et de prise en compte est la Raison. Le référendum est permanent. Nous vivons une démocratie immédiate et totale : la télédémocratie raisonnable. (p.43)
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Vers quatre-vingts ans, quand tous les indicateurs d'énergie sont à la baisse ou plus tôt, si l'on décèle une maladie grave, les vieux humains prennent pendant six mois du Mourisoft ou de l'Euphorimor, au choix, puis après une cure létale qui se déroule habituellement dans un lieu agréable, ils vont volontairement se faire piquer. (p.99)
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On m'a appris que ces époques connaissaient le chaos, quand la canintelligence qui permet de créer dans la paix ne régnait pas encore. (p.64)
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Ce monde me dégoûte. Nous devenons des chiommes. Je m'en vais. (p.64)
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