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EAN : 9782221123362
324 pages
Robert Laffont (04/11/2010)
  Existe en édition audio
3.76/5   513 notes
Résumé :
Qu’est-ce que la vie et d’où vient-elle ? Comment fonctionne l’univers ? Pourquoi y a-t-il quelque chose au lieu de rien ? Des mathématiciens aux philosophes grecs, à Einstein et à la théorie des quanta, en passant par Newton et Darwin, voilà déjà trois mille ans que les hommes s’efforcent de répondre à ces questions. L’histoire s’est accélérée depuis trois ou quatre siècles.
Nous sommes entrés dans l’âge moderne et postmoderne. La science, la technique, les... >Voir plus
Que lire après C’est une chose étrange à la fin que le mondeVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (67) Voir plus Ajouter une critique
3,76

sur 513 notes
J'ai lu ce bouquin dans ma voiture avec mon système Bluetooth de compétition, ça passe par mon portable « Iphone 5 » pour raisonner dans la radio de ma « Mercedes Renault Twingo »… Comme ça je peux conduire en même temps…Tant que tu n'es pas sur l'autoroute ça va, après il m'a un peu gonflé le gars en me répétant : « le rêve du vieux » et le »fil du labyrinthe » toutes les une minute… alors petit à petit je me suis laissé bercer par sa voix monotone, jusqu'à piquer du nez et faire un micro roupillon…

Ohhhhh bijou… la rambarde me faisait de l'oeil, le trouillométre au fond du calebar, je pince mon zizi pour que ça arrête de couler…

Au bout d'un moment tu t'y fais à Jean, en gros il te parle de l'univers comme tous les autres avant lui, change deux trois mots pour ses fans, fait un peu de poésie toute douce… Par contre n'écoute pas ACDC, ça va péter la magie du truc… en outre un lait fraise avec une petite laine au coin du feu, et Aria en fond sonore, là tu es pile dans l'ambiance…

Non mais c'est que j'enchaine les bouquins du même genre, avec atomes, Big Bang, trous noirs, dieu et tout le tralala… Et comme j'ai une mémoire de poisson rouge j'oublie, alors je varie les auteurs sur un même thème ce qui me permet de retenir les grandes lignes… Ensuite j'en parle à tout le monde… surtout à choupette… les autres, ça fait longtemps qui ne veulent plus me parler…

- Eh eh eh
- Mmmmmmmmmmmm, quoi…
- Tu savais pour les aurores boréales ?
- P'tain mais ta gueule je dors…tu me saoules avec tes conneries sur l'univers
- Rhôoooo

- « Eh eh mon « petitsoucid'amour »
- Ouiiiiiiinnnn ouinnnnnnnnnn…
- Putain mais t'es comme ta mère, on peut rien te demander à toi non plus la nuit…
- Ouinnnn ouinnnnnnnnnnnnnnnnnn
- Bon ta gueule maintenant, ça va deux minutes…

- Ehhhhhhhhhhh
- Mais quoi putain…
- Il y a ta fille qui chiale
- Ohhh mon amour, ma doudounette, mon pauvre petit bébé…

Un petit coup de nichon et c'est fini…

La morale c'est que, plus tu lis des bouquins, moins t'es con, mais moins tu bouffes des nichons…Chienne de vie….

A plus les copains
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«Chacun sait que, si tout roman est une histoire qui aurait pu être, l'histoire elle-même, d'un bout à l'autre, est un roman qui a été. Mais ce n'est pas seulement l'histoire qui est un roman, et le plus extraordinaire qui soit. l'univers tout entier avec tout ce qu'il contient est un roman fabuleux. C'est pour cette raison, et non pour attirer le chaland, que les page que vous lisez se présentent sous la rubrique : roman»

Cette justification de Jean d'Ormesson est nécessaire, car en effet c'est plus une sorte de bilan, de confession et d'interrogation existentielle que nous parcourons. Erudit non spécialiste, il dresse une histoire de la philosophie et des sciences, pour mieux en arriver à l‘inéluctable conclusion : point de réponse à ce questionnement inhérent à la condition humaine : pourquoi?. Les sciences tentent de percer le mystère :

«longtemps le roman de l'univers a été un secret. Grâce à la science, le secret s'est changé en énigme».

La philosophie élabore des échafaudages logiques d'hypothèses, mais nul ne détient la réponse unique qui donnerait un sens à la destinée humaine, que ce soit dans sa dimension collective ou individuelle. L'univers n'est d'ailleurs l'objet d'‘une interrogation que depuis l'apparition de la pensée :

«on dirait une blague : treize milliards cinq cent millions d'années ne trouvent un début d'explication, longtemps sous forme de délire, que depuis l'apparition de la pensée, il y a quelques dizaines de milliers d'années. Et un tableau d'ensemble - toujours contestable, mais enfin à peu près cohérent - remonte à peine à cent ans» .

L'une des clefs du mystère est le temps. Temps qui passe, temps à venir, même pas fiable dans sa constance depuis Einstein et l'école relativiste, départ de tout ou pré-existant à l'univers. L'homme le subit de façon complexe :

«nous en sommes prisonniers. Passagère et précaire, affreusement temporaire, coincée entre un avenir qui l'envahit et un passé qui la ronge, notre vie ne cesse jamais de se dérouler dans un présent éternel- ou quasi éternel- toujours en train de s'évanouir et toujours en train de renaître»

L'ultime question est celle de la mort, seul point commun entre tous les êtres quels qu'ils soient. Les religions l'ont accommodée à leurs sauces, entraînant dans leurs cosmogonie des cortèges d'armées et de militants prêts à en découdre.
Agnostique, l'auteur confesse son ignorance, et, en temps qu'amoureux de la vie, conscient des privilèges qui lui ont facilité la tâche, attend sans hâte, mais sans angoisse, le moment de la révélation ou du néant.

L'intérêt principal de ce «roman» est la synthèse accessible et agréablement rédigée de l'ensemble des grands courants philosophiques et des théories successives de l'univers, que nous présente l'auteur, en un testament optimiste et lucide
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" La vie est un songe et le mieux est d'en rire "

Peut-être , Monsieur d'Ormesson , mais aujourd'hui , je songe que le bonheur de vous avoir lu et écouté se "change en souvenir " et, je n'ai pas envie de rire ...
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Un regard faussement naïf sur le monde dans lequel nous évoluons, des analyses comportant juste ce qu'il faut d'érudition, des questions vieilles comme l'humanité auxquelles Jean d'Ormesson -à défaut de leur apporter les solutions qui conviennent- nous livrent ses états d'âme et ses réflexions, bref un livre passionnant qui, sans être ni un essai philosophique ennuyeux ni un traité d'astrophysique, remet un certains nombre de valeurs et de principes en perspective. A lire et à relire.
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1ere phrase
Un beau matin de juillet, sous un soleil qui tapait fort, je me suis demandé d'où nous venions, où nous allions et ce que nous faisions sur cette Terre.

Pour une fois, je commence par la première phrase car elle se trouve expliquer le contenu de ce roman.

Dans la première partie, intitulée « Que la lumière soit ! », le rêve du Vieux (suivant votre inclinaison, vos croyances il aura un nom différent) et le fil du labyrinthe s'entrelace pour raconter la création du monde… ou du moins des versions évolutives de cette création. C'est assez fascinant. On y voit l'évolution du monde et la montée en puissance de la science qui peu à peu permet d'expliquer certains phénomènes. En parallèle le Vieux observe et commente. C'est un bon rappel de l'évolution des sciences et de la philosophie. C'est tendre et ironique. C'est bien écrit.

Néanmoins, c'est très occidentalisé, quid des autres visions du monde et de leurs connaissances scientifiques. C'est certes intéressant de revoir les différentes théories scientifiques et les doutes des hommes tels que Darwin. Mais est ce nécessaire pour la démonstration d'étaler les chiffres et les données, mais pourquoi ne pas parler de toutes les tracasseries subies par ces hommes de science du fait de la religion. Il y ait fait une vague mention des US mais c'est très rapide comparé à la définition d'une année lumière, de la vitesse de cette lumière (8 mn pour venir du soleil à la Terre)… Je regrette ce choix très politiquement correct. Je trouve que cela aurait donné plus de force à sa démonstration. Enfin voyons ce que nous réservent les autres partis avant de tirer une conclusion sur ce roman.

Quelques phrases de cette première partie.

D'où nous venons ? de très loin. Derrière moi ; il y avait des fleuves de sperme et de sang, des montagnes de cadavres, un rêve collectif et étrange qui trainait sous des cranes, dans des inscriptions sur des pierres ou du marbre, dans des livres, depuis peu dans des machines – et que nous appelons le passé. Et des torrents, des déserts, des océans d'oubli.

La science d'aujourd'hui détruit l'ignorance d'hier et elle fera figure d'ignorance au regard de la science de demain. Dans le coeurs des hommes, il y a un élan vers autre chose qu'un savoir qui ne suffira jamais à expliquer un monde dont la clé sécrète est ailleurs.

La seconde partie (pourquoi il y a-t-il quelque chose au lieu de rien ?) est dédiée à la genèse de ce livre. Il y est question de la nature du temps, de la mort, du mur de Planck (mini espace avant le big bang). L'auteur nous livre ses gouts, ses questionnements à l'origine de ce livre. Il nous fait part de ses doutes sur l'existence d'un dieu mais en même temps sur son espérance que peut être quelqu'un ou quelque chose existe car le monde en perdant la foi aurait aussi perdu l'espérance. C'est sans doute réducteur puisque l'auteur ne parle pas de l'impact des religions même s'il ne nie pas les aspects négatifs de ces religions. Il parle d'un point de vue macro et on peut être d'accord sur la disparition de l'espérance mais attendre un lendemain qui n'existe pas. Est-ce la seule solution ? Et puis si cela finit par signifier qu'il ne faut rien changer et tout subir…

In fine, un livre intéressant qui révèle beaucoup de l'auteur. C'est le livre d'un homme qui a été gâté par la vie. Peut être est ce aussi les questionnements d'un homme et de ses pensées à la fin d'une vie aisée. C'est un mélange de savoirs sur l'évolution de la science, de ses tâtonnements et de ses éclaircissements. Il y est aussi question de philosophie.

Par contre je regrette que ce livre soit autant focalisé sur l'occident. Je trouve vraiment réducteur de ne voir le monde de ce seul coté.
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Citations et extraits (194) Voir plus Ajouter une citation
Tout ce qui est né mourra. Tout ce qui est apparu dans le temps disparaîtra dans le temps. Au commencement des choses, il y a un peu moins de quatorze milliards d'années, il n'y avait que de l'avenir. À la fin de ce monde et du temps, il n'y aura plus que du passé. Toute l'espérance des hommes se sera changée en souvenir. En souvenir pour qui ? Il n'y aura plus que ce rien éternel qui se confond avec tout, dont le monde est sorti, où il retournera et que nous appelons Dieu.
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« Il y a dans tout début une surprise et une attente qui seront peut-être déçues mais qui donnent au temps qui passe sa couleur et sa vigueur. Connaître, c’est connaître par les causes. Comprendre, c’est remonter aux origines. »
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Je ne sais pas si Dieu existe mais, depuis toujours, je l’espère avec force. Parce qu’il faudrait qu’existe tout de même ailleurs quelque chose qui ressemble d’un peu plus près que chez nous à une justice et à une vérité que nous ne cessons de rechercher, que nous devons poursuivre et que nous n’atteindrons jamais.
De temps en temps, je l’avoue, le doute l’emporte sur l’espérance. Et, de temps en temps, l’espérance l’emporte sur le doute. Ce cruel état d’incertitude ne durera pas toujours. Grâce à Dieu, je mourrai.
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les hommes découvrent et ils inventent. Quand ils découvrent, les unes après les autres, les lois cachées de la nature et ce qu'ils appellent la vérité, ils font de la science. Quand ils se livrent à leur imagination et qu'ils inventent ce qu'ils appellent de la beauté, ils font de l'art. La vérité est contraignante comme la nature. La beauté est libre comme l'imagination.
Copernic découvre. Galilée découvre. Newton découvre. Einstein découvre. Et chacun d'eux détruit le système qui le précède.
Homère invente. Virgile invente. Dante invente. Michel-Ange, Titien, Rembrandt, Shakespeare, Racine, Bach et Mozart, Baudelaire, Proust inventent. Et aucun d'entre eux ne détruit les oeuvres qui le précèdent.
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Le présent est une prison sans barreaux, un filet invisible, sans odeur et sans masse, qui nous enveloppe de partout. Il n'a ni apparence ni existence, et nous n'en sortons jamais. Aucun corps, jamais, n'a vécu ailleurs que dans le présent, aucun esprit, jamais, n'a rien pensé qu'au présent. C'est dans le présent que nous nous souvenons du passé, c'est dans le présent que nous nous projetons dans l'avenir. Le présent change tout le temps et il ne cesse jamais d'être là. Et nous en sommes prisonniers.
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Vidéo de Jean d' Ormesson
"Une petite merveille ! le seul conte écrit par Jean d'Ormesson et qui ressemble tellement à ses yeux bleus et pétillants ! de 8 à 120 ans !" - Gérard Collard.
Il était une fois, quelque part dans une vallée entourée de montagnes, un petit garçon comme tous les autres...
À retrouver à La Griffe Noire et sur lagriffenoire.com https://lagriffenoire.com/l-enfant-qui-attendait-un-train.html
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