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EAN : 9782213661469
270 pages
Fayard (02/03/2011)
2.73/5   237 notes
Résumé :

Dès que je passe la porte de notre appartement, je me transforme. Sans plus aucune coquetterie, je retire mes escarpins, je jette mes vêtements dans la panière à linge sale.

Je m’attache les cheveux sur le sommet du crâne, remonte mes manches, et c’est parti pour le rodéo de l’ordre et de la propreté. Une chorégraphie d’un genre peu sexy, à laquelle je ne renonce que tombante de sommeil.Pauvre Adrien : il vit avec une mégère. L’image n’es... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (55) Voir plus Ajouter une critique
2,73

sur 237 notes
Sans interêt.
Je n'ai pas compris cette histoire de citadine qui veut tout maîtriser et complétement stressée de la vie.
Que cherche à dire l'auteur ? Qu'une citadine de 37 ans, ne pensant qu'à sa carrière, qui ne désire qu'une vie parfaite et qui vit à 100 à l'heure finira par un burn out. C'est ici précher une convainue… Ce livre m'a ennuyée au plus haut point.
Autant j'avais bien aimé les 2 précédents livres que j'avais lu de Sylvie Testud : Gamines et le ciel t'aidera ; autant cette histoire, qui ne semble pas autobiographique cette fois-ci, m'a énervée. Je n'y ai trouvé aucun plaisir.
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Sylvie Testud romancière, nous narre l'histoire banale et contemporaine d'une jeune superwoman, executive lady en passe de progresser sur l'échelle hiérarchique de sa boite d'assurances (pour elle, c'est la section assurances pour animaux). le côté obscur de l'histoire, c'est la cohabitation avec un estropié du ménage, un invalide du rangement, incapable de ramasser les miettes du biscuit qu'il vient de «bouffer» (sic), et comble de la boulette, dans un suprême effort pour éviter le courroux de sa belle, ruine l'évier inox à coups de gratounette! le roman bascule alors sur le thème trouver une perle, et dans la foulée, une fois la perle trouvée, comment la régulariser (c'est une philippine, au passé louche, mère d'un enfant non déclaré, vivant illégalement en France depuis 10 ans). C'est ce qui aboutit à un nouveau changement de cap : les compromissions pour obtenir des papiers mettent en valeur la difficulté de se faire une place dans un univers mi- macho, mi escroc. Avec en filigrane un vrai problème de vie en couple.

L'ensemble aurait pu être sympa avec un peu plus de cohérence. Et le fil rouge du comique forcé ne prend pas vraiment. Les effets humoristiques sont assez téléphonés, et quelquefois un peu usés. Certains dialogues, voulus réalistes sont pratiquement incompréhensibles. Au bout du compte on ne cerne pas bien le sujet majeur : le couple, le boulot, les sans papiers, la corruption.....?

Je laisserai sûrement une autre chance à l'auteur, que j'aime beaucoup ( magnifique dans Stupeurs et tremblements) mais ce n'est pas avec ce roman-ci qu'elle m'aura convaincue
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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J'aime beaucoup l'actrice Sylvie Testud, j'avais vu sa pièce Gamines au théâtre et m'étais régalée. J'étais donc curieuse de ses talents d'écrivain. Les premières pages sont assez réussies : cette scène initiale où Sybille, petite écolière, est contrainte par son institutrice à participer à une partie endiablée de chaises musicales, m'a fait pouffer à plusieurs reprises. J'ai également apprécié la scène des courses au supermarché, avec son compagnon Adrien. Une trentaine de pages avant l'épilogue, j'ai cependant commencé à me demander : mais c'est quoi le sujet du livre, au fait ?
Et, là, force est d'avouer que le prétexte est un peu ténu. La narratrice, la trentaine, est cadre dans une compagnie d'assurances. Très investie, elle ne ménage pas ses efforts. Elle vit avec Adrien, un compagnon plutôt relax, peu préoccupé des tâches ménagères. Au domicile, comme au boulot, Sybille est perfectionniste, voire maniaque : elle ne lâche jamais prise, ne sait pas s'arrêter. Son quotidien bien ordonné va basculer avec l'embauche de Fao, femme de ménage originaire des Philippines.
Quelques passages très drôles, mais je ne suis pas certaine d'avoir complètement saisi le projet du livre. le dénouement m'a laissée perplexe et même un peu dépitée. Donc avis mitigé mais qui ne m'ôte toutefois pas l'envie de continuer à découvrir Testud la romancière.
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Une jeune femme très active, maniaque de la propreté, prend une femme de ménage avant de devenir trop mégère avec son conjoint.
Une lecture sympathique. C'est sans prétention, plein d'humour, vif, écrit dans un style parlé.
Les critiques que j'ai lues sont majoritairement mauvaises. Je ne serai pas si sévère.
J'ai passé un moment agréable, j'ai souvent souri. Certes, ce n'est pas un chef d'oeuvre, je l'oublierai certainement assez rapidement, mais c'est une agréable lecture d'été, sans prise de tête.
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Livre pour les vacances? : dynamique, humoristique, rapide, piquant, aisé à lire à voix haute si l'on veut en partager la lecture... pourquoi pas?
Qu'en restera-t-il? le souvenir de rires, quelques phrases qui tyrannisent notre société, un échange PDG, DG et escroc bien croqué, des observations lucides de la quotidienneté et de la mauvaise foi poussée jusqu'à l'extrême.
Un chef d'oeuvre? Certes pas, juste une littérature parlée et très visuelle qui nous conte une histoire bien observée d'une femme exigeante jusqu'à la maniaquerie, histoire somme toute banale mais si réellement juste...
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Citations et extraits (72) Voir plus Ajouter une citation
Au premier coup sur le tambourin, il fallait commencer à tourner autour des vingt-deux chaises disposées en cercle dans la classe.
- Il manque une chaise.
- Oui, Sibylle.
La maîtresse m'adressait un sourire compatissant.
- Je vais en chercher une dans la classe à côté ?
- Non. C'est exprès, Sibylle.
Je n'étais pas une lumière.
- Pourquoi il n'y a que vingt-deux chaises ? On est vingt-trois !
- C'est le jeu, Sibylle.
- Le jeu, c'est que, y en a un, il ne pourra pas s'asseoir ?
A-t-on jamais enlevé une fourchette à l'un des invités au dîner ? Présente-t-on trois verres d'eau à quatre assoiffés ?
La maîtresse avait détourné la tête pour s'adresser aux autres élèves.
- Je vais jouer du tambourin.Elle tenait l'instrument en l'air pour que tout le monde voie.
- Lorsque le silence se fera, vous chercherez à vous asseoir. Sans bousculade !
Elle avait insisté sur le terme.
L'enfant resté debout serait éliminé. Elle allait retirer une chaise à chaque tour. À la fin, il n'y en aurait qu'une pour deux.
- Celui qui gagne, c'est le plus malpoli ?
- Garde tes réflexions pour toi. Fallait-il avoir les nerfs solides !
- J'ai pas envie de jouer !
Bérénice avait compris. Tout le monde allait la pousser, lui écraser les pieds pour un siège.
- Moi non plus.
Éloïse regardait les places à s'arracher avec terreur.
La patiente maîtresse prenait sur elle, on pouvait voir à son soupir d'épuisement.
- Ce jeu s'appelle les chaises musicales. C'est amusant elle disait, sans rigoler.
Je ne comprenais toujours pas. Des chaises, il y en avait plein l'école. J'allais bientôt refuser de jouer, moi aussi. J'aime pas bouffer avec les doigts, j'aime pas rester debout quand tout le monde est assis.
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Selon Adrien, il vaut mieux voir son intimité déflorée, ses objets malaxés, ses secrets éventés, que de suer du matin au soir et du soir au matin.
Si je m'offre une femme de ménage, je ne colle plus au train d'Adrien, lavette à la main, dès qu'il mange une pomme, "si t'en fais tomber par terre".
Si je m'offre une femme de ménage, j'exhale d'autres parfums que le Paic-citron, l'ammoniaque ou l'eau de Javel.
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Celui qui craint la pauvreté, fuit le miséreux, celui qui craint la souffrance, fuit le malade, je fuyais les "laissés de côté". La peur de ressembler aux désoeuvrées me faisait les haïr. L'envie de me sentir différente me poussait à les dédaigner.
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Je me suis toujours posé beaucoup de questions. Sur la vie, bien sûr, mais aussi sur l'utilité de notre existence. Qui sommes-nous dans l’univers ? A quoi servons-nous ? Quelle est notre importance dans cette immensité ? Tout ce qui fait l'essence de l'homme. Sa force, ses faiblesses. Ce qui le rend si fascinant.
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Il m'impose une femme de ménage , je fait tout ce que je peux pour accéder à sa demande , je me coltine les jean-foutre , et c'est encore moi la fautive ?
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Vidéo de Sylvie Testud
D'après le livre témoignage de Juliete Boudre, le téléfilm réalisé par Sylvie Testud. plus d'informations : https://actualitte.com/article/111033/adaptation/les-adolescents-et-le-drame-des-psychotropes Crédits France 2
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