« - Tu as vu Chaplapla, les réverbères ont des feuilles !
- Ce sont des arbres,
Chien Pourri, soupire Chaplapla, consterné. »
Le
Chien Pourri nouveau est arrivé !
Cette fois, direction la ferme pour
Chien Pourri et son fidèle compagnon de poubelle, Chaplapla. Une étrange ferme avec à sa tête un effroyable bonhomme surnommé le géant vert dont l'unique but est de mettre les animaux en boite. Seule la victoire à un concours permettrait à
Chien Pourri d'échapper aux griffes du propriétaire de la ferme aux Poulets Mille-Pattes…
La particularité de la série des
Chien Pourri tient à ce surprenant mélange de tons. Les situations les plus sombres, abandons, moqueries, humiliations, sont souvent contrebalancées par l'humour le plus potache.
Si je l'ai trouvé un peu moins fluide que les précédents, celui-ci n'échappe pas à la règle. On y entrevoit une certaine forme de condamnation des élevages industriels et de la société de consommation. Les références, double-sens et jeux de mots liés aux marques sont légion, de la vache qui rit au canard WC en passant par le géant vert qui ne vous aura pas échappé.
Chien Pourri, quant à lui, est toujours désarmant de naïveté, notamment dans sa quête éperdue de rencontrer enfin la vache qui rit !
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