Lus il y a maintenant plusieurs années, faire une critique individuel de chaque tome serait malaisée je fais donc une critique globale de la saga.
Les chroniques du bout du monde sont une saga merveilleuse qui nous emporte dans un univers complètement différent de tout ce que l'on connaît. Tout y a été réinventé, de la cuisine aux peuples de ce monde en passant par les lois de la physique.
Les cycles de Quint, Spic et Rémiz retracent les aventures de trois personnages liés entre eux à des époques complètement différentes de cet univers.
Ces romans jeunesses, bien que parfois trainant en longueur, nous transportent et sont à lire par les adeptes du roman jeunesse car ils sont vraiment plein de magie et une fois plongé dedans, ils peuvent nous emmener très loin. Seul risque : rester en marge de cet univers parfois tellement décalé qu'il en devient presque inaccessible.
Commenter  J’apprécie         70
Avec ce tome je clôture ma lecture des aventures de Spic. Ici, il découvre un immense savoir mais lui et son équipage sont propulsés telles des météorites un peu partout et sans le moindre souvenir. Il va faire la rencontre d'un jeune homme, Séraphin, qui va l'aider à retrouver son équipage et par la même occasion sa mémoire. Sa longue quête va aussi lui permettre d'éviter une catastrophe monumentale.
J'ai encore adoré me replonger dans cet univers si particulier. Qui n'a vraiment rien à voir avec ce que j'ai pu lire jusqu'à présent ! C'est un livre jeunesse, c'est vrai, mais alors je le trouve particulièrement rude. Ce n'est pas une critique, au contraire. "Rude" dans le sens : l'univers est vraiment ultra cruel. Des monstres dans tous les coins, des bagarres souvent mortelles, de la cruauté à tous les coins de rues, et même des personnages principaux meurent sans vraiment de larmichettes versées. J'ai vraiment peu vu ça ailleurs... et j'ai adoré. Parce que l'univers est hyper riche, hyper travaillé, imaginatif et il est impossible de s'ennuyer pendant sa lecture.
J'aimerais tellement voir ces livres adaptés à l'écran, ce serai fabuleux !
Ce n'est pas qu'une histoire imaginaire. Parfois des thèmes plus précis sont développés, comme dans ce tome : l'esclavage par exemple. C'est sombre et cruel mais ça permet aussi de faire passer un message. Bref je trouve cette série vraiment chouette et regrette qu'elle ne soit plus éditée. Elle a de grandes qualités. Cet univers et ces dessins superbes méritent d'être découverts !
Commenter  J’apprécie         10
Nouvelles péripéties pour Spic : il retrouve son père, le perd aussitôt, et apprend qu'il va devoir détruire... Sanctaphrax. Juste après l'avoir sauvée. C'est ballot, ça.
Cette raison (et le fait qu'on ne trouve pas d'alternative) fait que ce tome est un poil en-dessous de ses précédesseurs. Mais encore une fois, quel voyage ! du ciel infini aux Bois Noirs, on explore les confins du monde surréaliste pour clore la première trilogie. Et vous verrez qu'on pourra aller plus loin... Mais pour l'heure, presque tout a été exploré, et ainsi se clôt la première époque, juste avant la deuxième, où il y aura du changement...
Un mot sur les personnages, tout de même : toujours assez simples dans leur personnalité, mais faisant l'affaire. La biologie comme d'habitude n'a pas finie d'être inventive, la météorologie aussi. Seul truc qui cloche au final : avec la violence avec laquelle Spic et ses compagnons se sont faits projeter, ils devraient être morts, non ? Littérature jeunesse, quand tu nous tiens...
Commenter  J’apprécie         10
Elle s'appelle la mère Griffedemule. Apparemment, elle est prête à payer cher, très cher, pour des spécimens comme nous. Ce n'est pas tous les jours que le marché compte parmi ses esclaves un universitaire de Sanctaphrax!
Les grands Bois, la Lande, la forêt du Clair-Obscur, le Bourbier et le Jardin des pierres. Infraville et Sanctaphrax. LOrée. Autant de noms sur une carte.
Pourtant, chaque nom recèle un millier d'histoires consignées sur des parchemins ancestraux, des récits transmis oralement de génération en génération - des récits que l'on raconte encore aujourd'hui.
Comme en témoigne ce qui suit.
[...] Kobold le Sage a dit à ses partisans : "Nous sommes de simples marionnettes qui attendent d'être manipulées. Nos vies se résument aux gestes de la main invisible qui tire les ficelles."