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Civil War tome 1 sur 7
EAN : 9782809404890
290 pages
Panini France (25/09/2008)
4.07/5   138 notes
Résumé :
Après avoir occupé le devant de la scène dans toutes les revues kiosque de l’année dernière, Civil War, l’événement Marvel de la décennie, revient en force en librairie dans la prestigieuse collection Marvel Deluxe. Au menu de ce premier album, l’histoire principale en sept volets écrite par Mark Millar, qui voit l’affrontement fratricide entre deux camps de héros : ceux qui ont
accepté de se faire enregistrer auprès du gouvernement sous l’égide d’Iron Man et... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Le premier comic américain que j'ai lu, il y a peut-être dix ans de cela. Je ne me souviens plus qui me l'avait conseillé comme point d'entrée dans l'univers Marvel, mais je lui en dois une. Ce fut l'amour dès la première lecture.

D'emblée, ce comic brouille les frontières entre les héros et les vilains. Ici, ce sont les héros contre les héros. Chacun s'alliant à des vilains utiles pour survivre à la guerre civile.

La guerre civile, d'ailleurs, parlons-en. L'intrigue embrasse les débats du Patriot Act des USA de l'ère Bush, après le 11 septembre. Cette idée que la population doit accepter de sacrifier sa liberté, sa confidentialité, doit accepter d'être écoutée par son gouvernement. Tout ça contre une vague promesse de sécurité.

Nous avons donc ici, d'un côté, le clan de Tony Stark. Après qu'une opération d'un petit groupe de superhéros cause beaucoup de morts innocentes, il comprend que les gens avec des pouvoirs sont dangereux. Ce sont des gens puissants, qui n'obéissent à aucune institution, qui décident de prendre la justice en main. Il sponsorise alors un projet de loi au Congrès pour obliger tous les superhéros à s'enregistrer auprès du gouvernement afin de rendre l'imputabilité possible.

De l'autre côté, Captain America et compagnie, qui veulent défendre leur liberté individuelle. Leur droit à l'anonymat, et celui d'agir en leur propre nom plutôt qu'en celui du gouvernement. Ce groupe est donc déclaré hors la loi et est chassé par le premier.

Le tout est assez bien écrit pour que les deux points de vue soient légitimes et défendables. Ce qui est d'ailleurs triste avec l'adaptation cinématographique qui, dès le titre, nous annonce que l'on doit être du côté de Captain America.

(Le débat est différent dans le film, le Patriot Act est chose du passé. le débat du film est à savoir si un organisme privé — Les Avengers — devrait se donner le droit d'intervenir où bon leur semble sur le globe pour faire régner une justice toute américaine. Alors que j'étais plutôt pro-Captain America dans le comic, je suis plutôt pro-Iron Man dans le film.)

Bref, le dilemme est bon, l'histoire est bonne. le dosage baston/répit est bien réglé. Et on y voit du développement de personnages comme rarement dans un comic qui gardera un impact pendant plusieurs années après. (Chose qui n'est plus le cas dans ce genre d'événement que Marvel comme DC font désormais chaque été.)
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"Guerre civile", premier volet du cycle "Civil war", est ma première découverte de l'univers Marvel, et plus généralement de l'univers super-héroïque, au format comics.
Je connaissais cependant quelque peu l'univers Marvel, par le biais du cinéma et également, de réputation, connaissant, grosso modo, les personnages (du moins, les principaux) et, apparemment, assez pour suivre l'histoire, même si je ne peux sans doute pas dire que j'ai compris toutes les références, faites à un élément ou un autre. C'est donc en toute humilité que je publie ce modeste avis.
Ce qui me frappe premièrement, dans "Guerre civile", c'est l'excellente qualité du dessin, qui conjugue une grande précision, un travail sur les ombres et les lumières tout à fait intéressant et qui, malgré ses nombreux détails, parvient à demeurer toujours lisible.
Un autre bon point à relever me semble être tout simplement le sérieux avec lequel est traité le sujet, puisque celui-ci est traité de manière à ce que ce conflit, dans la communauté super-héroïque, soulève des questions plus larges, principalement sur la liberté plus ou moins grande que l'Etat doit accordé aux individus, le contrôle plus ou moins grand qu'il doit avoir sur la population... Cela interroge le lecteur, l'amenant à réfléchir et à apporter, ou pas, sa réponse, aux questions posées par cette bande dessinée, même si, à mon avis, il semblerait difficile, de ne pas prendre le parti de Tony Stark, si ce dernier n'était pas présenté, comme un sale type, à bien des égards.
D'autre part, le travail d'écriture me semble également, assez intéressant, avec des dialogues, qui contribuent à poser les questions susmentionnées et sont globalement plutôt intéressants. Ce travail permet de rendre compte plutôt bien, de l'état d'esprit des personnages et de mieux comprendre, leurs motivations ; mais, il est vrai, que si lorsque les scénaristes s'y mettent vraiment, ils peuvent produire un résultat assez intéressant, cela ne va pas sans quelques faiblesses.
Cependant, je dois avouer que, malgré les qualités énumérées précédemment, j'ai trouvé le début de "Guerre civile", un peu trop rapide, à certains égards ; le positionnement des personnages, les enjeux, etc., sont posés très vite, sans laisser vraiment le temps de respirer ni même de vraiment comprendre ce qui se passe et avec une escalade de la violence, bien trop rapide, à mon goût.
Je persiste toutefois à trouver cette BD plutôt intéressante, de manière générale.
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Se faire enregistrer ou pas ? Telle est la question… Être dans les clous ou hors la loi ? le choix n'est pas si simple que ça et beaucoup de super-héros, de mutants ou d'inhumains se tâtent.

Certains ont choisi directement : Iron Man est pour le recensement, Captain America, lui, est contre. Leurs divergences ne vont pas se résoudre devant une chope de bière, mais dans le sang…

Il suffit de regarder une des couverture chez Marvel et on voit le sang couler sur le bouclier du Cap.

Ne me demandez pas de choisir un camp, j'ai des chouchous des deux côtés, de plus, ce n'est pas si simple que ça… Les scénaristes ont évité le manichéisme de l'affaire. On peut comprendre que le gouvernement ait envie de savoir qui est qui, dans les super héros et on peut comprendre que eux, n'aient pas envie de se faire démasquer.

La guerre civile est déclarée, les super héros, les mutants, les inhumains se tapent dessus, entrent dans la résistance, la quitte, s'en prennent plein la gueule, doivent vivre cachés, sont emprisonnés quand on les attrape et on se demande s'ils ne font pas plus de dégâts quand ils se tapent entre eux plutôt que sur les super vilains (tout bon pour ceux qui bossent dans la construction).

Les dessins sont agréables, très bien exécutés et la première aventure, qui est avec les New Warriors, m'a subjugué, tant cette fois-ci, les dessins n'étaient pas enfantins, comme dans le prélude, ce qui changeait tout. La suite sera du même tonneau : des dessins agréables pour les yeux, du dynamisme et des belles couleurs.

Ayant vu les films, je ne suis donc pas partie de zéro en lisant cet arc narratif, quant bien même il soit différent du film, notamment parce qu'il comporte des personnages que je ne connaissais pas (mais wiki était là pour m'éclairer).

Dans ce récit, Captain America nous montre un autre visage, à cent lieues du personnage lisse qu'il est parfois. Quant à Iron Man, il est fidèle à lui-même (égocentrique et hautain) et est persuadé qu'il est dans le bon, avec le recensement.

Et contrairement à un envahissement d'un pays ou d'une planète, il est difficile de choisir son camp, parce qu'en face de Iron Man et des « pro recensement », il n'y a pas des super vilains, mais des super héros… le Captain ne combat pas des nazis ou l'hydra, mais ses potes ! La vie ne sera pas facile après s'être tous tapés dessus comme des acharnés.

Anybref, c'est un excellent tome, de presque 300 pages, qui alterne baston et réflexion, combats et interrogations de chacun sur ce qu'il veut, sur ce qui est bon et sur le camp qu'il va choisir, parfois à l'inverse de celui de son conjoint…

Un comics qui illustre bien le fait que ce ne soit pas des récits pour enfants ou des récits limités scénaristiquement.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Revenons-en à nos moutons. Et nos moutons noirs.
Tout comme « The Road to Civil War », ce graphic novel vous donne envie d'explorer les univers des différents superhéros (et il y en a un sacré lot) présents dans ce tome d'épaisseur raisonnable. Nous nous trouvons ainsi face à trois camps et non deux, s'ajoutant au Avengers pour la loi de recensement des superhéros et autres créatures de même acabit et ceux qui sont contre, un camp neutre, notamment les X-men que l'on comprend, avec les Sentinels qui leur collent au zouk et un vécu de persécution qui les pousse aussi à ne pas s'engager dans ce genre de débat-combat.
Pas franchement fan de Captain America, ennuyeux et un tantinet mièvre dans les films (j'adore le voir maltraité par ses camarades, espérant qu'il se réveille entre une vanne et un « Hulk smash », et nous offre un peu plus d'ambiguïté et moins de discours et attitude moralisateurs bien bateaux), me voilà super surprise. Captain America s'oppose à Iron Man et rassemble les opposants dans une équipe underground de Secret Avengers… Et ouais.
Automatique, me voilà qui prend parti pour les Secret Avengers simplement parce que l'idée de recenser les superhéros me laisse imaginer un emploi à contre-emploi de leurs pouvoirs, un contrôle gouvernemental dans une optique et des intérêts spécifiques trop facilement éloignés de leur rôle, sauver le monde. Tout en tenant compte du constat découlant de la petite séquence d'introduction avec des jeunes superhéros à la recherche d'audimat qui se disent qu'ils pourraient éclater des « supervillains » en direct parce que c'est franchement plus sensationnel qu'une misérable petite frappe qui vole le sac d'une petite vieille, se concluant par, encore une fois, des morts et la destruction efficace d'un quartier, il faut le dire bien que les superhumans soient « out of control », il reste difficile d'adhérer à un recensement ayant pour conséquence pour les récalcitrants d'être considérés comme hors-la-loi et illico-presto jetés dans une super-prison créée par Mister Fantastic, Iron Man et Hank Pym (Ant-Man ? Yellow Jacket?).
Nous voilà partis dans un affrontement violent ponctué de morts et de trahisons. D'ailleurs, quel plaisir de voir Invisible Woman rejoindre les Secret Avengers, tenir à préciser dans un petit mot doux sur l'oreiller à son époux que ce n'est pas parce qu'il l'ignore trop au profit de la science (oh mais ajoutons aussi le petit clin d'oeil de Namor qui estime qu'il y a quelque chose entre elle et lui ! A fouiller!). Et ce clone/cyborg de Thor qui pète un plomb et oublie qu'il ne faut pas tuer, surtout un poteau superhéros, même s'il est dans l'autre camp, qui fait basculer un bon lot de pro-recensements vers les Secret Avengers !
Bon, j'aurais aimé en savoir plus sur cette super-prison, mais je suppose que je peux fouiller et trouver des comics qui en disent plus dessus. J'aurais aussi aimé savoir où sont passés les copains présents dans les films The Avengers (mais où sont Hawkeye et Black Widow?) Bon, on sait que The Hulk est en vacances à l'autre bout de la galaxie. Et où est Fury qui aide les Secret Avengers ?
Bon, je pense avoir assez écrit pour pouvoir spoiler tout le monde sans que l'intégralité de la critique apparaisse et affiche le spoiler d'entrée.
Revenons donc à la préparation psychologique gentiment fournie par « The Road to Civil War ».
Non, je ne m'attendais pas à un super volume, fin et alambiqué, mais je m'attendais tout de même à un peu plus de complexité vis-à-vis de la progression et des changements de camps. Okay, il faudrait dix tomes de plus pour développer ce scénario particulièrement riche et tout de même agréable. Mais bon, la succession un peu rapide et un peu facile des changements de camp et de batailles un peu rudes pour les Secret Avengers sont un peu usantes.
J'ai encore du mal à comprendre pourquoi Stark prendrait position pour le recensement seulement parce que la mère d'une jeune victime innocente des événements d'ouverture du tome le prend à parti et accuse les superhéros, dont lui, d'être responsables de la misère du monde. Pour moi, il y a autre chose derrière la volonté de s'organiser dans les limites de la loi pour luter contre « le mal » et faire baisser la criminalité, super ou non. La scène de clôture entre Stark et la mère me paraît à la fois super naze et super intéressante. D'abord parce que disons-le, c'est naze, et puis surtout parce que Stark est surtout un super-ego et qu'il ne peut qu'avoir d'autres tours super-egoistes dans son sac ! Donc baleine sous gravillon qui met l'eau à la bouche.
Enfin, je savais que Captain America ne pouvait pas tenir longtemps sans repasser par la case « boriiiiing ! ». le revoilà, sur la fin pour clôturer à la va-vite notre aventure : « Oh mais non ! On s'est un peu oubliés là les copains. Paradoxalement, on a un peu pensé qu'à nous et on a oublié qu'on se bat pour les faibles… On n'a fait que se battre mais pas pour quelque chose… ». Ah bon ? Ah mais oui ! J'avais perdu de vue qu'à la base, Rogers s'était engagé dans l'armée pour se battre contre les forces du mal sans se poser de questions sur les principes et méthodes dont il était l'outil expérimental. Oui, oui, il se pose des questions sur son instrumentalisation, mais ça ne dure jamais franchement longtemps.
On appréciera tout de même la surprise de ses alliés, dont les visages sont figés dans une expressions diverses de « mais qu'est-ce que tu fais, gars ? » ahuris.
Et j'ai vraiment apprécié ce retournement de situation, même si sa rapidité est frustrante et simpliste. Un petit réveil et un petit plaisir de l'inattendu, pourtant si prévisible !
Cela dit, je me suis aussi régalée de le voir se faire mettre des roustes, malgré mon support de ses Secret Avengers.
Reste maintenant à voir où ce monde recentré sur la lutte contre la misère, la criminalité étant désormais taclée, va nous mener !

Ce comic est un petit plaisir, ouvrant un tas de portes vers d'autres séries, individuelles ou de groupes de superhéros. Des interrogations, des envies, et des tonnes de lectures possibles !
Un tome à conseiller pour entrer dans le monde des comics Marvel, si riche et divertissant.
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Avec Secret Wars arrivant, je me suis dit qu'il serait temps de lire Civil War, puisqu'il y aura une mini-série Civil War à l'intérieur.

On retrouve Mark Millar au scénario et Steve McNiven aux dessins, donc déjà, on part sur de bonnes bases. Mais que contient donc ce premier tome de Civil War ? Et bien ni plus ni moins que l'intégralité de la série ! Les 7 chapitres qui constituent la série mère sont ici réunis afin qu'on puisse les lires d'une traite. La qualité est au rendez-vous, l'intrigue est vraiment bien fichue et on ne s'ennuie pas un seul instant.

L'histoire est suffisamment vieille et connue pour que je ne la raconte pas ici. Par contre, je peux parler de la suite. Car oui, ce premier tome ne contient pas que la série mère. Il y a les fameux Ties-in, ces chapitres, ou mini-séries qui se passent en même temps que Civil War. On retrouve donc la mini-série de 5 chapitres Avengers Disassembled de Brian Michael Bendis.

C'est très bien, même si chaque chapitre est d'un dessinateur différent, mais là ou personnellement j'ai beaucoup de mal, c'est lorsque je dois revenir en arrière. Je n'en vois pas vraiment l'intérêt. Pourquoi mettre la série principale en intégralité et remplir ensuite les tomes suivants uniquement avec des Ties-in, qui se passe je le rappelle en même temps que la série principale. J'aurais préféré n'avoir que la série principale et éviter les nombreux Ties-in qui remplissent les autres volumes...
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Arrête de penser à l'enfer qu'est devenue ta vie, au fait que tu ne peux pas rentrer chez toi... ni chez les vengeurs... Arrête de penser au fait que tu ne peux plus avoir confiance en personne et que toutes les forces de l'ordre du pays veulent ta peau. Arrête de penser au fait que le monde s'est retourné contre toi, et que l'ironie est que tu ne devrais même pas être là. Tu aurais dû mourir il y a soixante ans. Tu aurais dû rester un souvenir... un symbole de paix et de liberté. Tu ne serais pas devenu un criminel de guerre. Un fugitif.
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- C'est marrant, hein ? Plus je reste planté là, à regarder leurs tombes, plus j'ai envie d'enfiler mon costume et de faire un truc honorable.
- Je suis vachement jaloux, tu sais. Le prends pas mal, mais j'adorerais que mes parents aient été assassinés, des fois. Je trouve que c'est parce qu'ils sont encore vivants que ma vie manque de direction.
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Allez, arrêtez de vous mentir : on a tous voulu être un super-héros, à un moment ou à un autre.
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Souviens-toi que c'est tout ce dont nous avons toujours rêvé. Je démantèle un cartel du crime et tu voles au secours d'un coéquipier. Même si nous ne survivons pas à cette ultime aventure, nous partirons en super-héros
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Qu'attendre d'un peuple qui découvre les informations dans les shows people ?
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Vidéo de Mark Millar
À l'occasion de la sortie du troisième tome de Jupiter's Legacy, retour sur la grande saga super héroïque de Mark Millar (Kick Ass, Kingsman).
Toute la saga est disponible sur : https://www.panini.fr/shp_fra_fr/catalogsearch/result/?q=jupiter%27s+legacy
http://PaniniComics.fr | http://facebook.com/PaniniComicsFrance | http://twitter.com/PaniniComicsFR | http://instagram.com/paninicomicsfrance
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