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EAN : 9782266005890
374 pages
Pocket (30/11/-1)
4.26/5   51 notes
Résumé :
« Ce que j'ai voulu écrire, disait Brasillach, c'est le roman de la jeunesse qui fuit et qui renaît tour à tour, en même temps que celui de deux êtres qui peuvent se chercher, se perdre, se retrouver, sans jamais cesser d'être faits l'un pour l'autre. » Roman de l'enfance et de l'aventure, de la volupté et de la tentation, de la séparation et du retour, Comme le temps passe est sans doute l’œuvre la plus riche et la plus complexe de Robert Brasillach. Dominés et rel... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
A force de lire deci delà, le nom de Brasillach, j'ai lu "Comme le temps passe". Lecture agréable et émouvante, on peut se poser la question, comment un auteur aussi sensible et doué s'est laissé enrôler dans la mouvance fasciste. Les motivations du général De Gaulle pour ne pas le gracier sont incompréhensibles si on ne connait pas sa volonté de faire plaisir aux communistes qui voulaient la tête de Brasillach pour accepter d'entrer dans son gouvernement.
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J'ai jamais lue une passage de faire l'amour si belle écrit que dans ce livre de Robert Brasillach
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Robert Brasillach, militant de l'Action Française devenu fasciste, a trempé jusqu'au cou dans la collaboration avec les nazis. S'il avait imité L.-F. Céline en allant se "mettre au vert" quelques années hors de France, il est probable qu'il s'en serait tiré avec une condamnation presque symbolique; après tout, si odieuse qu'ait été son influence en tant que journaliste, il n'avait pas de sang directement sur les mains. Mais il a été fusillé peu après la Libération. Il est difficile de juger l'écrivain sans penser en même temps à l'acteur politique.
"Comme le temps passe…" considéré comme son meilleur roman, est paru en 1937. En six chapitres presque indépendants, l'auteur décrit longuement l'itinéraire d'un homme et d'une femme, prénommés René et Florence, originaires de Majorque. A travers leurs yeux, on découvre l'Europe du début du XXème siècle (y compris le première guerre mondiale). Mais surtout on suit les jeux du rapprochement amoureux et de la prise de distance entre eux. Il y a de la poésie, du romantisme, de l'érotisme, de l'aventure... Brasillach a mis peut-être un peu de lui-même dans cette fiction. Il a surtout voulu donner une image de la jeunesse de son temps. L'écriture de Brasillach est soignée, parfois trop "jolie"; je ne l'ai pas toujours aimée. A mon avis, c'est un roman qui a un peu vieilli, mais qu'on peut encore lire… sauf si on a un tabou à l'encontre d'un écrivain fasciste.
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Avec "Comme le temps passe" plus encore qu'avec "Les sept couleurs" on peut penser que Brasillach était arrivé à une certaine forme d'aboutissement .
Tout ce qui fait le charme de ses romans précédents , l'amour éternel mais difficile , la jeunesse et surtout sa perte se trouve ici magnifié . Il y fait d'ailleurs allusion à la fin de son récit en citant quelques personnages de ses premiers écrits. L'histoire est d'une simplicité inouïe et pourtant on ne s'ennuie pas une seule seconde à suivre Florence et René .
Il écrira encore trois romans dont " Six heures à perdre" qui bien que souvent oublié est pour moi le meilleur de ce qu'il a écrit.
Alors oui on pourra dire que l'écriture est datée et quelque peu démodée mais quel roman écrit dans les années 30 ne l'est pas ?
Ce n'est peut-être pas un chef-d'oeuvre de la littérature mais c'est un livre indispensable pour comprendre ou essayer de comprendre cette époque pleine de contradiction.
Et puis non lire Brasillach ne fera pas de vous un fasciste pas plus que lire "L'Équipe" fera de vous un sportif accompli .
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J'ai tout apprécié dans ce livre, l'enfance presque sauvage à Majorque, la participation aux débuts d'un cinéma balbutiant, l'histoire d'amour, avec, au cours d'un voyage dans le Sud de l'Espagne, l'une des plus belles scènes érotiques qu'il m'ait été donné de lire, la séparation des amants et puis, les retrouvailles inévitables après la Grande Guerre. le style est très riche.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Car ils se sont unis cette nuit , ils le savent bien , comme s'unissent à la perfection un homme et une femme et qui n'a point connu cette joie au moins une fois dans sa vie n'a rien connu de sa vie et du monde.
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Et parfois le temps s’arrêtait de fuir, et ils se hâtaient alors d’offrir leur miroir à l’une de ses haltes merveilleuses, et ces haltes sans doute sont ce que l’homme appelle le bonheur.
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Comme on a du mal à rassembler les brindilles de son passé lorsque ce passé est si proche .
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Videos de Robert Brasillach (10) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Robert Brasillach
INTRODUCTION : « […] Comme d'autres en d'autres temps, Sur ces feuilles mal griffonnées Je commence mon testament.
[…] »
(LE TESTAMENT D'UN CONDAMNÉ)
« 6 Février 1945
Si j'en avais eu le loisir, j'aurais sans doute écrit le récit des journées que j'ai vécues dans la cellule des condamnés à mort de Fresnes, sous ce titre. On dit que la mort ni le soleil ne se regardent en face. J'ai essayé pourtant. Je n'ai rien d'un stoïcien, et c'est dur de s'arracher à ce qu'on aime. Mais j'ai essayé pourtant de ne pas laisser à ceux qui me voyaient ou pensaient à moi une image indigne. Les journées, les dernières surtout, ont été riches et pleines. Je n'avais plus beaucoup d'illusions, surtout depuis le jour où j'ai appris le rejet de mon pourvoi en cassation, rejet pourtant prévu. J'ai achevé le petit travail sur Chénier que j'avais commencé, j'ai encore écrit quelques poèmes. Une des mes nuits a été mauvaise, et le matin j'attendais. Mais les autres nuits, ensuite, j'ai dormi bien calmement. Les trois derniers soirs, j'ai relu le récit de la Passion, chaque soir, dans chacun des quatre Évangiles. Je priais beaucoup et c'est la prière, je le sais, qui me donnait un sommeil calme. le matin, l'aumônier venait m'apporter la communion. Je pensais avec douceur à tous ceux que j'aimais, à tous ceux que j'avais rencontrés dans ma vie. Je pensais avec peine à leur peine. Mais j'essayais le plus possible d'accepter.
Robert Brasillach.
« Romancier, essayiste et journaliste français (Perpignan 1909-Paris 1945). Après ses études à l'école normale supérieure, il collabore à « l'Action française » et à « Je suis partout ». Son oeuvre se situe dans les années 30, au coeur des mutations politiques et sociales, et d'une manière plus générale, dans la crise de la civilisation. Son dégoût de la IIIe République s'accompagne d'une ferveur — plus poétique que froidement logique — pour le fascisme, où il croit devoir saluer des images et des valeurs nécessaires à une renaissance. Écrivain comptant parmi les plus brillants de sa génération, il publie des biographies originales, « Présence de Virgile » (1931) et « Corneille » (1938), prépare une « Anthologie de la poésie grecque » (qui sera publiée en 1950), aborde le roman notamment avec « Le Voleur d'Étincelles » (1932) et « Les Sept Couleurs » (1939). En 1935, il écrit avec Maurice Bardèche une « Histoire du cinéma », demeurée classique. Il compose un drame « La Reine de Césarée » (qui sera joué en 1957). La veine poétique de son oeuvre débouche sur les élévations chrétiennes de ses « Poèmes de Fresnes » écrits en prison (publication posthume en 1949). Ses articles en faveur de l'Allemagne pendant la guerre de 1939-1945 lui valent une fin tragique à la Libération : il est exécuté le 6 février 1945, malgré une pétition pour sa grâce que signèrent de nombreux intellectuels et écrivains. » (« BRASILLACH, Robert », in Alpha encyclopédique, 1968.)
CHAPITRES :
0:00 — Introduction ; 0:25 — Vienne la nuit ; 2:02 — Les noms sur les murs ; 3:15 — Psaume II ; 5:05 — Psaume III ; 7:24 — Générique.
RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE : Robert Brasillach, Poèmes de Fresnes, Paris, Books on Demand, 2021, 43 p. https://docs.google.com/file/d/0B9dekxoyNOwpczkxOTZEdXBPQU0/edit?resourcekey=0-RLdc5O2_T5Vzt9KM9uc78w
IMAGE D'ILLUSTRATION : https://www.tabletmag.com/sections/arts-letters/articles/in-praise-of-hate
BANDE SONORE ORIGINALE : Liborio Conti — Slow Cinematic Piano Slow Cinematic Piano by Liborio Conti is licensed under an Attribution 3.0 Unported (CC BY 3.0). https://www.no-copyright-music.com/cinematic/
LIVRES DU VEILLEUR DES LIVRES :
CE MONDE SIMIEN : https://youtu.be/REZ802zpqow
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