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EAN : 9782226396419
304 pages
Albin Michel (01/03/2017)
3.11/5   41 notes
Résumé :
"Je repense à toutes ces vacances d'été. Je me souviens que nous les attendions toute l'année. Elles avaient l'air de ne jamais vouloir finir. A partir de 1960, nous sommes allés sur la Costa Brava. Cela a duré des années. Nous ne verrons plus jamais ça revenir."
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Le narrateur, jeune quinqua devant gérer une séparation et surtout les vacances de ses enfants, décide de retourner en Espagne sur la Costa Brava. C'était le lieu de vacances de son enfance et surtout de son adolescence. La bande d'amis, les parents, les voisins, les locaux, Une atmosphère, plutôt festive, la chaleur de l'été, la mer. Il est heureux de retourner à Canyelles et de faire découvrir cette petite ville à ses enfants. Depuis qu'il est marié il n'est jamais revenu. Il se demande si ses enfants aimeront cet endroit autant que lui, s'ils pourront se l'approprier.

Il est venu également pour vendre la maison de famille, son père est décédé et sa mère ne veut plus revenir.

Il décide de résider à l'hôtel avec son fils et sa fille, plus facile de gérer l'intendance de cette façon. Les enfants sont ravis du buffet à volonté et de la piscine, des vacances mais ne sont pas trop à l'aise avec leur père, pas l'habitude.

Les souvenirs affluent, les copains aussi, un subtil mélange de passé et présent. Les premières fois, les aventures, les sorties le tout sans réseaux sociaux, ah quelle belle époque !

Les enfants ne sont pas sensibles à cet univers. La mer, une piscine, à manger, un lit pour dormir, tout va bien. La maman manque.

C'est un livre de souvenirs, il ne se passe pas grand chose et pourtant le charme opère : l'été, le bord de mer et cette période où l'insouciance était permise. C'est toujours mieux dans nos souvenirs que maintenant. est-ce la réalité ? je ne sais pas. Mais les quinquas ont toujours ce retour vers le passé, histoire de faire un bilan et mieux continuer leur petit bonhomme de chemin. Une jolie pause.
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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On espère, on espère. Et finalement il ne se passe pas grand-chose. le narrateur emmène ses enfants en Espagne sur les lieux où il passait ses vacances d'enfant et d'adolescent. Une bande de petits bourgeois qui font du bateau, du tennis, qui découvre l'amour, le sexe et l'alcool. Des détails du quotidien que l'on vit tous les jours : se laver, s'habiller, etc. qui remplissent des pages. Quel ennui ! J'ai souvent eu envie de le lâcher, mais comme (enfin un point positif !) l'écriture est fluide, j'ai continué… Un fait m'a énormément gênée. Parisien qui se retrouve donc chaque année en août en Espagne, et qui, régulièrement se plaint du froid, jamais de la chaleur. Ah bon !

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Malgré l'évocation de quelques souvenirs de ma propre jeunesse, et pour lesquels en partie j'avais emprunté ce livre (mais aussi en espérant y lire de belles descriptions de paysages ensoleillés) je ne lui trouvé qu'un bien maigre intérêt.
L'auteur a décidé de retourner avec ses deux enfants là où il a passé toutes ses vacances, de son âge tendre à ses années d'étudiant. Il saute ainsi du coq à l'âne sur la même page, on ne sait pas s'il nous emmène sur la Costa Brava de 1969 avec Daphné, Charles et les autres ou actuellement avec les mêmes (ses rejetons laissés à l'abandon dans une chambre d'hôtel) et/ou avec eux Clément et Frédérique.
Il n'éprouve aucune sympathie pour les autres européens présents, tous formant des sortes de clans par nationalité. Et que dire des autochtones, qui ne semblent l'intéresser que pour la drague, à la limite du racisme et du sexisme.
J'ai l'impression que cet auteur est resté bloqué à l'adolescence, l'âge bête, dit-on, âge d'or pour lui.
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En écoutant le Masque et la Plume, j'eus l'idée de lire un roman dont l'auteur est critique littéraire. Mon dévolu s'est jeté sur le dernier livre d'Eric Neuhoff, ce fan de cinéma coréen qui chronique régulièrement dans un journal de droite, dont le sujet « c'était mieux avant » puait la nostalgie réactionnaire. Bref, tout était fait pour que je haïsse ce livre : raté, ce fut une sympathique découverte.

L'écrivain emmène ses enfants dans une station balnéaire de la Costa Brava, là où il passait tous ses étés étant plus jeune. Les souvenirs lui reviennent aux yeux et à la gorge, ses enfants s'y intéressent peu. Il se remémore ses années folles, d'insouciances, de fêtes et de liberté. Il dresse le bilan, sans s'apitoyer.

C'est donc un texte sur toutes ces premières fois qui font une vie. L'écriture est agréable, facile, sans artifices. le rythme est soutenu. Je ne me suis pas ennuyé. On passe d'un âge à l'autre, sans s'y perdre. On s'attache aux personnages, à l'esprit du groupe, aux lieux. Il y a peu de jugements, juste des moments racontés, dans une nostalgie positive.

C'est un livre qui s'applique à tout le monde, à tous les âges et les époques. Non, ce n'était pas mieux avant, on était juste plus jeune avant.
Lien : Https://evanhirtum.wordpress..
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C'est un temps que les moins de 50 ans n'ont pas pu connaître. Amarré dans les années 60 puis 70, Costa Brava remonte le temps et raconte les vacances d'été de jeunes français sur la côte espagnole. Ils s'appellent Antoine, Bénédicte, Charles, Daphné, l'ABCD du narrateur qui les retrouvera plus tard, au même endroit, après une longue éclipse, une fois les vies faites, et défaites. Pas d'intrigue à proprement parler dans le livre d'Eric Neuhoff, qui progresse de façon impressionniste. Un souvenir en amène un autre, les anecdotes se succèdent, certaines marques de bières reviennent à la mémoire et les chansons aussi, I'm not in love et Porque te vas, et l'on évoque César et Rosalie de Sautet, les pères voulant ressembler à Yves Montand et les mères à Romy Schneider. Mais c'est surtout une histoire d'amitié, de temps passé à ne rien faire, le goût de l'enfance puis celui de l'adolescence. Insensiblement, le gin tonic remplace la limonade et le sexe commence à tarauder les épidermes. L'âge adulte n'est plus très loin. Il y a de la mélancolie dans Costa Brava comme dans tout regard posé vers l'arrière, dans cette époque révolue sans portables, sans internet, sans réseaux sociaux. 300 pages dépourvues de véritable structure narrative et d'éléments dramatiques cela peut sembler beaucoup mais l'écriture élégante et rythmée de Neuhoff, adepte des phrases courtes, ainsi que son humour léger relèvent le défi avec panache. Décidément, la nostalgie est toujours ce qu'elle a été.
Lien : http://cin-phile-m-----tait-..
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critiques presse (3)
LaPresse
17 juillet 2017
De souvenirs en réminiscences, il alterne entre les images du passé et les nouvelles découvertes qui ne cessent de raviver une jeunesse idéalisée sur ces plages balayées par la tramontane.
Lire la critique sur le site : LaPresse
ActuaBD
23 mars 2017
Un titre indéniablement attachant, apportant une belle douceur de vie qui fait du bien dans notre époque citadine qui s’écoule à toute vitesse !
Lire la critique sur le site : ActuaBD
LeFigaro
02 mars 2017
Un beau livre entre nostalgie et mélancolie.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
J'ai toujours appréhendé les premières nuits dans des endroits inconnus. Il y a quelque chose de merveilleux, d'excitant, mais aussi de redoutable.
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Ils étaient encore perdus dans cette inconscience profonde et bienheureuse, dans la certitude que rien ne s’était produit avant eux.
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Nous désespérions de vieillir, déterminés à profiter de ce que le monde avait à nous offrir. Jeunesse.
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Je découvrais ce moment un peu ridicule où l'ivresse autorise toutes les audaces.
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Il n’était pas question que le chagrin prenne le contrôle de mon existence.
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