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Couleur de peau : miel tome 2 sur 5
EAN : 9782302000926
144 pages
Quadrants (01/01/2008)
4.11/5   346 notes
Résumé :
À 14 ans, Jung aborde la difficile période de l’adolescence, l’âge où certains rejettent leur famille pour mieux trouver leur personnalité. Comme Jung est du genre radical, son rejet sera intense! Ce sera toutefois pour mieux découvrir les autres: les amis, dont certains sont des coréens adoptés aussi. Et puis les filles: Jung a un certain succès auprès d’elles et lui leur porte un intérêt prononcé.
Enfin, se libère en lui une véritable passion pour le dessi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (48) Voir plus Ajouter une critique
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Jung est devenu adolescent, il aime les arbres et la solitude...
Avez vous jamais été seul?


Dans une mauvaise terre, un arbre n'est enraciné que superficiellement, une petite tempête suffit à le faire vaciller. L'enfant se vante de résister au mauvais vent et à la hache du bucheron, mais il gît, hors du pot, comme une jeune pousse...
Il est déraciné, ce n'est qu'un Coréen adopté, (quand il était gamin, à 5 ans!...)


Il nous raconte ses problèmes: les insultes (chinetoque, chinetoque!), son béguin pour Françoise, et sa relation avec Valérie, une petite Coréenne adoptée aussi, dans "sa" famille.
Et surtout son manque d'affection, avec sa mère adoptive...

Jung n'était pas heureux, sans savoir pourquoi...
Pour certaines familles, le chic est d'avoir une belle voiture et ...un petit Coréen !
C'est si mignon, un petit aux yeux bridés, si sage!


C'est quand on grandit que ça se gâte! On se pose des questions:
-Pourquoi vous m'avez adopté ? Pourquoi j'ai été abandonné ?
Comment les adultes peuvent répondre à ce genre de questions, quand ils essaient de faire au mieux?
Ils sont malhabiles et n'ont pas les bonnes réactions...
Parfois, il suffit de serrer l'enfant sur son coeur...


Dans la BD, Jung se souvient de sa vraie maman, tout au long des pages...
C'est triste et tendre, à la fois...
" Je serai Européen mais aussi asiatique."
Je viens d'une contrée, où on cultive du miel au goût sucré, mais aussi au goût salé !
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Arrivent les années 80. Jung, d'origine coréenne et adopté par une famille belge alors qu'il n'avait que 5 ans, a 14 ans. Une période quelque peu difficile pour lui qui peine de plus en plus à trouver ses repères dans son pays et sa famille d'adoption. Il s'isole de plus en plus, ne participe plus aux conversations à table, évite autant que possible les Coréens comme lui qui ont été adoptés. Il s'interroge plus que jamais sur sa place dans sa famille, prend conscience de son déracinement, de son abandon et de sa différence. Mais il commence aussi à s'intéresser aux filles, surtout les pulpeuses. Au cours de danse auquel sa mère l'a inscrit, il ne peut s'empêcher de les regarder dans les vestiaires qu'il partage avec elle (l'avantage d'être le seul garçon!). Il change peu à peu mais son mal-être perdure...

Alors que nous avions quitté le jeune Jung à l'aube de l'adolescence, on le retrouve dans ce 2ième tome en plein questionnement. Fini l'insouciance, place aux questionnements existentiels. Il prend conscience de l'être qu'il est et qu'il a du mal à accepter, de sa place au sein de sa famille, des copains d'école mais surtout des copines, de son corps qui change... Il s'isole beaucoup et refuse tout contact avec des adoptés comme lui. Ce volet, beaucoup plus tragique et émouvant par moment que le premier, laisse planer un sentiment de mal-être et un certain malaise. Malgré les quelques anecdotes loufoques et drôles, l'auteur s'est attardé sur les sentiments profonds et sincères qui l'ont animé à cette période charnière qu'est l'adolescence. le dessin au lavis garde toute sa légèreté malgré le mal-être ambiant et sa quête d'identité. A la fin de l'album, Jung exprime sa volonté qui ne l'a guère quitté d'aller, un jour, sur ses terres natales.

Couleur de peau: miel... sucré et fleuri...
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Ayant eu la chance de rencontrer Jung l'an passé dans une salle de cinéma où son adaptation cinématographique de ses ouvrages "Couleur de peau : miel" était projetée et ayant lu son premier ouvrage juste avant (que la directrice du cinéma m'avait gentiment prêtée), je désespérais de pouvoir lire la suite à nouveau. Mais, il faut croire que le destin avait décidé de le replacer sur ma route.

C'est étrange car même si j'avais lu le premier tome l'an passé, je n'ai pas eu le besoin de le relire pour me remettre dans l'ambiance car j'avais gardé un très bon souvenir de cette rencontre et me rappelais de son histoire (moi qui ai également eu la chance de discuter avec lui par la suite pour un article que j'ai rédigé pour un journal local).

Dans ce deuxième tome, nous retrouvons notre jeune héros, adopté par une famille belge à l'âge de cinq ans, adolescent, l'âge où on remet en quelque sorte toute sa vie en question et où l'on s'en pose encore plus. Se sentant toujours à l'écart, différent et ne trouvant sa place nulle part, notre protagoniste s'isole de plus en plus en se réfugiant dans son univers bien à lui : celui de la bande-dessinée. Étrangement, au fil des rencontres, il se rend compte que ses dessins ne sont pas anodins et font partie intégrante de sa vie passée, de ce qu'une partie de lui est mais qu'il ne connaît pas ou très peu. Qui est-il réellement ? Certes, sa couleur de peau ne peu pas le trahir mais est-il coréen donc asiatique ou belge donc européen ? Et pourquoi ne pourrait-il pas être les deux à la fois ?

Des questions réponses sur ce que tous les enfants adoptés se posent probablement un jour ! Qui est sa véritable mère ? Celle qui 'a mise au monde ou celle sui l'a élevé, nourri...et aimé ?

Une histoire très émouvante avec des dessins tout en noir et blanc extrêmement bien travaillés et maintenant que j'ai également mis la main sur le troisième tome, je n'ai qu'une hâte : me plonger dans cette nouvelle lecture ! En attendant, je ne peux que vous encourager à faire de même !
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Dans ce deuxième tome, Jung poursuit le récit de ses souvenirs d'enfant adopté, cette fois il est question de son adolescence dans la Belgique des années 1980. Comme pour beaucoup d'adolescents, c'est l'âge où on se cherche, l'âge des premiers coups de coeur, des oppositions avec les parents, etc. Une période compliquée, et plus encore pour Jung qui se sent si différent et qui souffre toujours de ne pas connaître ses racines.

Jung ne se limite pas à sa propre histoire. Il élargit le sujet en évoquant de manière plus générale le destin, rarement très heureux, d'autres enfants coréens adoptés dans son entourage.

J'ai été très touchée par ce récit poignant, tant le mal-être et la solitude du jeune homme transpirent du livre, et j'ai hâte de lire le prochain tome pour voir si l'auteur parvient à une forme d'apaisement.
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Dans ce deuxième tome de Couleur de peau : miel, nous retrouvons Jung en pleine adolescence. Les problématiques liées à cet âge sont venues remplacer les bêtises de l'enfant que nous avons quitté à la fin du premier tome. Jung nous parle de sa solitude, de son déracinement. Il évoque les relations complexes qu'il entretient avec les enfants de son âge, notamment les autres Coréens adoptés qu'il ne veut pas fréquenter, à l'exception de Laurie, une jeune lycéenne en section arts plastiques avec qui il prend plaisir à parler dessin, mais également la difficile communication entre ses parents et lui, ou encore son attirance naissante et mêlée de crainte pour la gente féminine. Il nous parle de cette mère biologique qu'il n'a pas connue et de sa mère adoptive qu'il commence à comprendre et dont il perçoit peu à peu l'affection derrière les méthodes sévères. Il nous raconte également – dans ce qui constitue à mon sens le passage le plus émouvant de l'oeuvre – le destin tragique de certains Coréens adoptés. C'est le tome du mal-être, de la remise en question, mais également de la maturité grandissante. Un voyage au Japon ouvre à Jung les portes de l'Asie et constitue un premier pas vers la Corée, un retour aux sources à découvrir sans doute dans l'un des deux prochains tomes…

Lien : http://aperto-libro.over-blo..
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
- Si tu es mon ami, tu me dis pourquoi les mamans s'envolent un jour … Pour ne plus revenir ?
- Je suis ton ami, petit, et je te promets que les mamans ne s'envolent pas pour toujours... Tu ne le vois pas forcément, mais elles sont près de leurs enfants et veillent sur eux sans qu'ils le sachent...
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Ma mère me dit qu'elle avait perdu son premier enfant à la naissance, et que dans son cœur, elle m'avait donné la place de cet enfant. Pour elle, j'avais ma place dans cette famille, exactement du même titre que tous les autres.
Je savais que j'avais ma place dans la famille... Mais je ne savais pas que j'en avais une aussi dans son cœur.
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J’étais à la recherche d’une maman, mais je ne me rendais pas compte que j’en avais deux. Tout aurait été tellement plus simple si je n’en avais eu qu’une… Alors pourquoi devoir choisir ?
Je garderai les deux, chacune avec ses qualités et ses défauts. J’aurai une partie occidentale, et l’autre orientale. Je serai européen, mais aussi asiatique. Et quand quelqu’un me demandera de quelle origine je suis, je lui répondrai que je viens d’une contrée où on y cultive du miel au goût sucré, mais aussi au goût salé.
En fin de compte, j’ai eu deux mamans, deux pays… j’avais découvert que j’étais le chaud et le froid, le blanc et le noir.
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Ma mère me dit qu'elle avait perdu son premier enfant à la naissance, et que dans son cœur, elle m'avait donné la place de cet enfant. Pour elle, j'avais ma place dans cette famille, exactement du même titre que tous les autres.
Je savais que j'avais ma place dans la famille... Mais je ne savais pas que j'en avais une aussi dans son cœur.
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"Nos adoptions ne se terminent pas le jour où nous sommes recueillis. Ce n'est que le début de notre itinéraire d'adopté. Nous avançons à tâtons, dans l'obscurité sans savoir où nous allons. Le soutien et l'amour des parents est essentiel...
J'ai été abandonné, mais je m'en fous, car mes nouveaux parents m'aiment très fort."
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