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EAN : 9782897111090
312 pages
EDITIONS DRUIDE (25/03/2014)
3.32/5   41 notes
Résumé :
Ils écrivent des polars. Des polars qu'on dévore. Et à la demande d'un lecteur passionné, Richard Migneault, ils se sont réunis autour d'un thème séduisant : crimes à la librairie.

Mario Bolduc,
Camille Bouchard,
Benoît Bouthillette,
Chrystine Brouillet,
Jacques Côté,
Ariane Gélinas,
André Jacques,
Martine Latulippe,
Geneviève Lefebvre,
Florence Meney,
Sylvain Meunier, >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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L'idée derrière ce livre de nouvelles était de faire connaître les auteurs québécois de polars. Dans mon cas, je peux dire mission accomplie. J'ai maintenant le goût de lire plusieurs auteurs que je ne connaissais pas.

Plutôt que de critiquer chacune des 16 nouvelles, je vais vous présenter mes 6 préférées, celles qui m'ont incité à ajouter des livres à ma PAL.


Le thème de ce recueil contient deux aspects : "crimes" et "librairie". J'ai donc fait mon choix en fonction à la fois de la qualité et originalité de l'intrigue mais aussi en fonction des caractéristiques essentielles des librairies et des livres comme véhicule de culture.

FLORENCE MENEY
Dernier chapitre au Bookpalace

Très bonne intrigue. Une très bonne critique des commerces qui vendent des livres comme n'importe quelle autre marchandise.

Ajoutez à cela une fin à la Hercule Poirot qui attribue un titre de livre à chacun des suspects.


MARIO BOLDUC
Mon combat

On nous annonce l'homicide dès le début, alors quel est l'intérêt de lire cette nouvelle? À vous de le découvrir en la lisant.


PATRICK SENÉCAL
Public cible

Un professeur de littérature dénigre les polars et ceux-ci se vengent.
Une histoire où le fantastique côtoie le réel à l'intérieur d'une librairie bien entendu.


JACQUES CÔTÉ
Jungle Jungle

L'implantation d'un syndicat des employés d'une librairie à la Walmart contrôlée par la mafia. Une bonne critique sociale et un crime surprenant.

JOHANNE SEYMOUR
233°C

Une belle histoire d'amour. Amour des beaux livres. Amour de la belle littérature. Amour entre deux personnes qui aiment la littérature et leur véhicule préféré, les livres.

En prime, un crime qui va plaire à beaucoup de babeliotes.


MARTINE LATULIPPE le libraire et l'enfant

Comment commettre le crime parfait. le tout grâce aux bienfaits des livres.


SYLVAIN MEUNIER
L'homme qui détestait les livres

Un inspecteur qui semble aussi niais que Colombo et qui coince progressivement le meurtrier.

Bon scénario


ROBERT SOULIÈRES
Un cadavre au Crépuscule

Une intrigue bien menée et une conclusion très surprenante.


CAMILLE BOUCHARD
Rouge tranchant

Je sais que ces deux mots ne vont absolument pas ensemble mais Camille Bouchard nous raconte un crime comique

Oui, je sais, j'avais dit 6 et je suis rendu à 9. J'aurais cependant pu en ajouter encore plusieurs. En le faisant j'aurais porté un sérieux préjudice aux auteurs non choisis.

Je ne le ferai pas par respect pour ces bons auteurs qui ont accepté de participer à cette expérience et qui n'ont pas satisfait MES GOÛTS.
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Nouvelles

16 nouvelles. 16 écrivain(es) québécois. 16 crimes dans 16 librairies différentes. Ce recueil, publié en 2014, a été conçu par Richard Migneault qui voulait faire connaître le polars écrit au Québec. Il a donc demandé à plusieurs auteur(es) de nous écrire une nouvelle sur un crime, dans leur style propre à eux, qui se déroule dans une librairie.

Je suis québécoise. Je lis énormément et je me laisse tenter plusieurs fois par année par un roman, des nouvelles, de mes concitoyens. Mais ce recueil m'a fait découvrir des auteur(es) qui m'était complètement inconnu(es). Je vais donc m'empresser d'ajouter à ma Pile À Lire quelques livres de ces auteur(es). À vous de les découvrir maintenant …
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Seize nouvelles littéraires dont le thème est le même: un crime (presque tous des meurtres) dans une librairie. Plusieurs de ces nouvelles sont très intéressantes, d'autres le sont moins. J'ai beaucoup aimé la librairie comme scène de crime, cela donnait des meurtres cocasses, des mobiles intrigants, une atmosphère bien différente des polars habituels.

J'ai été amusée par Public cible de Patrick Senécal, Jungle jungle de Jacques Côté et par un Cadavre au crépuscule de Robert Soulières.
J'ai bien aimé le libraire et l'enfant de Martine Latulippe, même si on voit tout de même venir la fin. J'ai beaucoup apprécié la nouvelle de Mario Bolduc intitulée «Mon combat», car le thème politique et le lieu (Croatie) étaient originaux et fascinants.

Ce que je trouve dommage des recueils, c'est qu'après coup, on ne se souvient plus trop de ce qu'on a lu et même si plusieurs nouvelles m'ont plu, deux jours après je ne me souviens plus des titres ni des intrigues.
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Entre trois et deux étoiles. Crimes à la librairie est un recueil aux nouvelles de qualité très inégale. En fait, l'ennui est qu'il "tire" dans tous les sens. On a droit à quelques récits de détection classiques, d'autres qui frôlent l'espionnage et certains l'horreur. Trois facettes généralement destinées à trois types de lecteurs.

Si j'ai eu le bonheur de découvrir la plume de Richard Ste-Marie et de Jacques Côté, plusieurs déceptions ont gâché mon plaisir de lecture. Je songe, entre autres, aux textes très banals de Chrystine Brouillet et de Camille Bouchard, deux noms des lettres pourtant reconnus.

Le comble du malaise (involontaire) atteint son paroxysme avec la nouvelle de Ariane Gélinas qui nous offre une version maladroite du roman le Parfum. N'y voyez pas là un hommage, mais plutôt un emprunt non-avoué qui pêche par excès.

Bref, Crimes à la librairie ne livre pas la marchandise. Dommage. Dommage.
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Ce recueil qui comporte 16 courtes nouvelles se veut une vitrine pour les auteurs de polars québécois. À ce titre il remplit bien son rôle en donnant un aperçu de leur style et, en prime, avec une courte biographie dédiée à chacun d'entre eux. Quant aux nouvelles en soi, tous les genres s'y côtoient; humour, mystère, étude de moeurs, fantastique, suspense, etc. Une lecture vite faite, et sans doute vite oubliée, mais qui m'a permis de repérer des auteurs qui feront éventuellement ma joie par leurs oeuvres plus substantielles.
J'ai particulièrement apprécié les nouvelles de Benoit Bouthillette pour son inspecteur amérindien atypique, Mario Bolduc pour son contexte de politique étrangère, Camille Bouchard pour sa fin explosive et Richard Ste-Marie pour le raffinement de son intrigue. Cinq autres auteurs m'ont aussi assez plu pour que je cherche également à aller voir du côté de leur production. Pour les curieux(ses) il s'agit d'André Jacques, Jacques Coté, Florence Meney, Johanne Seymour et Geneviève Lefebvre. Bref l'objectif de découverte que j'avais en sélectionnant ce recueil est pleinement atteint!
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critiques presse (1)
LaPresse
15 avril 2014
Crimes à la librairie est une anthologie thématique qui regroupe 16 nouvelles d'auteurs de polars québécois qui ont transformé ces paisibles lieux de culture que sont les librairies en autant de scènes de crimes.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
"Elle avait justement le nez fourré dans 'La Divine Comédie' de Dante lorsqu'Henri Quiète en tomba amoureux ... la première fois. Cette chute dans les abysses d'un amour impossible, il s'effectuerait chaque fois qu'il la surprendrait au détour d'une allée, le nez collé à un livre. L'appendice de Lucette posé contre la tranche d'un livre aurait à jamais plus d'effet sur lui que la main de sa femme posée sur son sexe. Dès les premiers instants, Lucette avait remarqué son trouble et l'avait interprété comme une déclaration d'amour. Par la suite, ils avaient formé avec les livres un triangle amoureux que seule la mort dissoudrait."
p.232 Nouvelles : 233 C de Johanne Seymour
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Il y a de ces hasards qui ne sont permis que dans le réel : ils seraient inadmissibles dans la fiction.
Page 13

Patrick Sénécal, Public cible
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La scène est un carnage. À peine Géraldine Mukasonga avait-elle passé les rubans jaunes et tiré la porte de la librairie que l’odeur l’avait ramenée instantanément à Nyamata, tous ses sens en éveil. C’est toujours dans le parfum lourd et métallique du sang que son instinct est le plus aiguisé, à l’affût du frémissement qui annonce la machette ou le fusil.Le corps d’un vieil homme à la carrure de lutteur gît dans l’entrée de la librairie, face à la porte, entre une pile de Saccages, le dernier roman de Chrystine Brouillet, et les conseils de Patricia Highsmith sur l’art du suspens.Un geyser de sang avait tracé une ligne pure sur les tranches bien blanches des polars tout frais sortis de l’imprimerie. Juste derrière, les éclats de cervelle gélatineuse ornent de leur collier perlé le visage fin d’une jeune écrivaine qui vient d’écrire Slut, le roman d’une génération.«Le vieux est allé au-devant de son assassin», se dit Géraldine en s’arrêtant devant le cadavre. Rares sont les hommes qui savent marcher vers la mort.Les techniciens en scène de crime vont et viennent, dans un ballet silencieux. Même le flash du photographe semble s’excuser de son intrusion.Géraldine se penche sur le corps de l’homme, en regrettant que les Brouillet soient désormais contaminés par le sang du vieux. Anne-Sophie aurait été ravie de les lire et Dieu sait que leur couple avait besoin de ravissement.
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JOHANNE SEYMOUR 233 °C

Dès les premiers instants, Lucette avait remarqué son trouble et l’avait interprété comme une déclaration d’amour. Par la suite, ils avaient formé avec les livres un triangle amoureux que seule la mort dissoudrait.
Plage 179
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"La littérature est morte. On a repêché son corps inanimé quelque part au tournant du millénaire, quand le dernier membre de la génération X a atteint l'âge du Christ.
On ne lira plus, dans vingt ans. On se divertira, on alimentera sa page facebook avec les livres à la mode, mais on ne trouvera plus de réponses à ses questions dans les romans, on les feuillettera pour se divertir.
Pis c'est ben correct de même."

p.67 Nouvelle: Le psaume du psoque
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