La nature a ses cycles
à chaque fin
rien ne se perd
tout se régule
sans m'aide de la main de l'homme.
C'est un bien joli poème illustré à l'aquarelle tout en finesse qui raconte de manière sublime la beauté d'un instant pourtant funeste.
Les couleurs invitent à la joie et à l'émerveillement face à la nature.
Je suis ravie d'être tombée sur cet album à la médiathèque, je regrette simplement qu'il n'y en ait pas eu davantage !
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Cet album illustre un poème coréen datant des années 20, devenu une comptine.
Il nous parle de la mort, de manière simple : celle d'une libellule dans un jardin. Les mots de la comptine ne sont pas édulcorés : si l'insecte "repose sous les reines-marguerites", nous assistons à ses "funérailles", le chant est "funèbre", et le cortège "funéraire". Mort et cycle de la vie aussi : au cours des pages, c'est à la décomposition de la libellule que nous assistons par le biais de la dispersion des points lumineux et colorés qui constituaient son corps. le contraste est fort entre le corps, noir, des petites et grandes fourmis, et le corps très coloré de la libellule, le tout sur un fond blanc qui met en valeur insectes et fleurs.
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Un magnifique album sur le thème du deuil
Une libellule est en décomposition dans un jardin fleuri, une procession de fourmis arrive ; et c'est dans la dispersion provoquée par la mort qu'on assiste à une explosion de couleurs et de vie.
L'utilisation du lavis est de toute beauté : un gris foncé pour les tiges des fleurs et les fourmis, et une palette de couleurs vives pour représenter la libellule et sa fragmentation en particules. Ces dernières, tournoyantes sous le soleil d'automne, symbolisent un éternel recommencement.
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C'est beau, simple. Ce poème parle de la mort de manière naturelle et douce. Les illustrations sont très colorées et lumineuses. le tout nous dit que la mort n'est pas la fin.
Une jolie plume, un joli coup de crayon et un joli livre.
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Ah… qu'il est dur de sortir de son lit moelleux, confortable, agréablement parfumé dans lequel on peut rêver, manger, lire...
Un lit, c'est merveilleux, mais il faut quand même aller à l'école ! On se reconnait tous dans cette amusante histoire du matin.
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L'illustrateur Lee Gwang-ick nous entraîne sur la voie de l'abstraction. Couleurs et formes dominent cette aventure picturale.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Dans le jardin, la libellule est morte. Elle repose sous les reines-marguerites.
En ce jour d'automne,
rayonne un doux soleil.