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EAN : 9782290315866
439 pages
J'ai lu (19/11/2001)
  Existe en édition audio
4.08/5   1492 notes
Résumé :
L’Apocalypse aura lieu samedi prochain, après le thé! Ainsi en ont décidé, d’un commun accord, les forces du Bien et celles du Mal. L’Antéchrist va fêter ses onze ans. Son éducation a été supervisée par un ange, Aziraphale, et un démon, Rampa, résidant sur Terre depuis l’époque de la première pomme. Mais voilà, suite à un coup du sort, l’enfant a été échangé à la maternité. Le véritable Antéchrist se nomme Adam et vit dans la banlieue de Londres. Et ça, ça change to... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (202) Voir plus Ajouter une critique
4,08

sur 1492 notes
J'aurais du me douter rien qu'au titre que j'allais passer à côté.
Et pourtant pour passer à côté d'un Pratchett il faut déjà y aller !!

J'avoue que je me suis beaucoup ennuyée à cette lecture. Bien sur il y a de bons moments, parce que l'humour y est présent. Mais je n'ai accroché ni aux personnages, ni à l'histoire qui ne m'a pas embarquée.
Le seul plaisir que j'ai réellement eu c'est de retrouver cet être masculin qu'est la Mort.

Alors j'ai cherché à savoir pourquoi bien sur...
Peut être moi qui suis dans une phase qui fait que l'humour de Pratchett n'a pas suffit.
Il y a sa collaboration avec Neil Gaiman... mais là j'ai un gros doute que ce soit la cause car ces deux hommes étaient amis et se connaissaient bien. Je pense au contraire que ce travail à quatre mains à du bien les amuser.
Enfin la traduction ou je n'ai malheureusement pas retrouver le très talentueux Patrick Couton. Je ne mets pas en cause le traducteur de ce roman, mais peut être que l'esprit Pratchettien n'est pas donné à tout le monde.

Bref je reste conquise par les anales du disque monde et d'autre roman de Pratchett , mais avec celui-ci j'ai réussi à me noyer dans les eaux de l'Ankh.
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L'Apocalypse tant annoncée pointe enfin le bout de son nez. Aziraphale, un ange, et Rampa, un démon, sont tous deux installés depuis longtemps sur Terre afin d'attendre, de préparer et d'encadrer l'événement comme il se doit. Sauf qu'ils sont assez contents de leur vie terrestre et pas plus pressés que ça de voir l'Apocalypse se dérouler comme prévu. Leur alliance contre nature va donc les pousser à lutter contres les desseins de Satan et de Dieu. Encore faut-il trouver... l'Antéchrist, bien sûr.


Je crois que je serais passée à côté de l'existence de ce roman si une âme charitable ne l'avait pas laissé dans une boîte à livres, merci à elle (je précise que c'était avant que la série télé voie le jour). L'idée de base me paraissait alléchante... et puis je n'avais jamais lu Terry Pratchett, j'avais donc au moins deux bonnes raisons pour me laisser tenter (vous aurez remarqué mes jeux de mots subtils sur le Bien et le Mal).


J'ai passé un bon moment, j'ai ri, c'est certain. Les allusions à la mythologie de l'Apocalypse sont assez marrantes dans l'ensemble, et on a d'ailleurs droit à une référence au film La Malédiction qui fait tout de suite mouche (lorsqu'il s'agit de donner un prénom à un Antéchrist potentiel...) Tout ce qui tourne autour de la recherche de l'Antéchrist, de la confusion entre les possibles identités de celui-ci, c'est réussi, tout comme Rampa est un personnage réussi - Aziraphale, en tant qu'ange, est forcément moins rigolo.


Ce que je reprocherai au roman, ou plutôt aux auteurs, c'est de s'être endormis sur leurs lauriers et de n'avoir pas développé le thème de façon plus extravagante. On tombe au bout d'un temps dans une sorte de routine, et l'humour en devient parfois un peu lourd et répétitif, l'Antéchrist se révélant une figure de moins en moins drôle à mesure qu'on s'achemine vers la fin. Je crois qu'on aurait pu se contenter de 300 pages au lieu de 400, et mettre là-dedans davantage de chatoyance (je sais, je devrais écrire "chatoiement", mais je préfère "chatoyance" même si c'est incorrect, et toc !)


Malgré ces défauts, De Bons Présages m'a laissé le bon souvenir d'une lecture divertissante. Ce qui est déjà pas mal, ma foi (ben oui, fallait bien finir par un jeu de mot aussi subtil qu'extravagant).
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En Résumé : Je n'avais pas autant rigolé avec un livre depuis bien longtemps. Neil Gaiman et Terry Pratchett partent de l'Apocalypse pour nous offrir un livre tordu et délirant mais d'un humour subtil et loin, très loin de cet humour lourd et facile. Les personnages sont tous désopilants et pourtant totalement attachants. Si vous cherchez un livre pour vous détendre et passer un pur moment de délire alors de Bons Présages est fait pour vous, surtout si l'humour et l'écriture Anglaise ne vous dérange pas.

Retrouvez la chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Je remercie Neneve pour cette pioche d'Octobre et Shan_Ze pour cet échange. Cela m'aura permis de découvrir le style particulier de ces 2 auteurs. Par contre, le livre a failli être abandonné à maintes reprises, 10 jours pour lire 440p, c'est trop long pour moi... J'ai maintenu ma lecture seulement pour avoir le fin mot de cette histoire.

Celle-ci est très longue à se mettre en place d'où mes envies d'abandon... de nouveaux personnages apparaissent sans qu'on connaisse leur lien avec les précédents malgré la fiche des personnages en début de roman. Pour le côté loufoque, ça m'a fait penser à « Butcher Bird » (de Richard Kadrey) mais en plus tiré par les cheveux et puis, je n'ai que pouffer de rire en de rares occasions. Au final, cette histoire m'a laissée plutôt indifférente peut-être du fait qu'elle est complètement farfelue et des trop rapides changements de point de vue. En personnages « principaux », on a Adam (jeune garçon de 11 ans), Rampa (un démon) et Aziraphale (un ange), et après, on a une multitude d'autres car le narrateur est omniscient. Les personnages sont sympas mais beaucoup trop de changements, cela a rompu mon suivi de l'histoire et donc mon intérêt pour celui-ci. On suit principalement Rampa et l'ange dans leur essai désespéré de sauver le monde sur lequel ils vivent depuis 6000 ans au risque d'encourir les foudres de leur clan respectif. Ça se laisse lire, j'ai été surprise quelque fois tout en me disant que c'était dans la logique du bouquin mais j'aurais préféré que la mise en place soit plus rapide et qu'il y ait plus de rebondissements... Ayant peu de chapitres puisque ça s'étale sur 3 jours, l'éditeur a placé des petits symboles entre les récits de chaque intervenant, j'ai mis un moment à m'apercevoir que c'était généralement lié au récit précédent, ça ajoute à la loufoquerie de l'ensemble.

Comme vous l'aurez compris, l'excellente découverte attendue n'a pas été au rendez-vous comme le prédestiné le titre. le style est particulier et le côté loufoque vient surtout du fait que rien dans l'histoire ne se passe comme prévu. Mais sinon j'ai seulement pouffé à certaines réparties et situations. le reste du temps, j'ai essayé de retrouver le fil de ma lecture dans les trop nombreux personnages (dont certains avaient des pseudos...). Si vous êtes amateurs d'histoires sans queue ni tête, je vous conseille de découvrir ce roman. Pour ma part, il me semble avoir dans ma PAL d'autres livres de ces 2 auteurs, cela me permettra de les découvrir séparément.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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La fin des temps est proche ! L'Antéchrist vient de naître. En attendant de pouvoir enfin se mettre sur la gueule une bonne fois pour toute, les camps du Bien et du Mal surveillent attentivement celui qui va déclencher les hostilités. Cependant, suite à un cafouillage à la maternité, deux bébés ont été changés. Et pendant que le démon Rampa et l'ange Aziraphale tentent d'inculquer leurs valeurs à un enfant tout de qu'il y a de plus normal, l'Antéchrist mène une enfance paisible auprès de ses parents et de ses amis.

Pendant que les deux compères partent à la recherche du garçon qu'ils étaient sensés surveiller pour éviter de se faire taper sur les doigts, les évènements se précipitent. Des sorcières sont guidées par d'anciennes prophéties. Ce qui reste de l'inquisition se met sur le pied de guerre. Les quatre Cavaliers de l'apocalypse se regroupent : la Guerre, qui s'occupait de trafic d'arme en Afrique ; la Famine, dont les brillantes idées de fast-food et de régimes amincissants (jamais les riches n'auront eu aussi faim de toute l'histoire de l'humanité) déferlent sur le monde ; la Pollution, présente aux quatre coins du globe ; et la Mort, TOUJOURS FIDÈLE À ELLE-MÊME.

Les univers de Pratchett et de Gaiman se marient bien, surtout sur le thème de l'Apocalypse. Étant fan des deux auteurs, c'est agréable de distinguer le coup de patte de chacun. J'en attendais sans doute un peu trop de ce livre, comme si les deux talents allaient s'additionner et se concentrer en un seul volume, mais c'est sans doute plus que n'en peuvent supporter de pauvres pages. Au lieu du chef-d'oeuvre auquel je m'attendais, je n'ai eu seulement qu'un excellent moment de lecture et des éclats de rire toutes les cinq pages. Tout fout le camp.
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Citations et extraits (144) Voir plus Ajouter une citation
Hastur s'éclaircit la gorge.
"J'ai induit un prêtre en tentation, fit-il. Il marchait dans la rue et quand il a vu les belles filles au soleil, j'ai semé le doute dans son esprit. Il serait devenu un saint, mais dans moins de dix ans, il nous appartiendra.
-Joli coup, fit rampa, encourageant.
-J'ai corrompu un politicien, expliqua Ligur. Je lui ai fait croire qu'un petit pot-de-vin ne portait pas à conséquence. Il sera à nous avant que l'année soit révolue."
Tous deux tournèrent le regard vers Rampa, qui leur adressa un grand sourire.
"Ça va vous plaire", annonça-t-il.
Son sourire s'élargit encore, sur le mode de la conspiration.
"J'ai occupé toutes les lignes de téléphones portables du centre de Londres pendant quarante-cinq minutes, à l'heure du repas."
Il y eut un silence, exception faite du chuintement lointain des pneus sur l'asphalte mouillé.
"Oui ? dit Hastur. Et après ?
-N'allez pas vous imaginer que c'était facile, répondit Rampa.
-C'est [i]tout[/i]? s'inquiéta Ligur.
-Écoutez, les gars...
-Et en quoi cela va-t-il ajouter des âmes au cheptel de notre maître, exactement ?" s'enquit Hastur.
Rampa se reprit.
Que pouvait-il leur dire ? Que l'humeur de vingt mille personnes était devenue massacrante ? Qu'on pouvait entendre jusqu'à l'autre bout de la ville le bruit des artères qui se sclérosaient ? Et qu'en rentrant, ces personnes allaient se défouler sur leur secrétaire, sur les contractuelles, sur tout le monde, sur des gens qui [i]à leur tour[/i] allaient se défouler sur d'autres individus ? Par une avalanche de mesquineries qu'ils allaient - et tout l'intérêt de la manœuvre reposait là - [i]qu'ils allaient inventer tout seuls ![/i] Pendant le reste de la journée. Les répercussions seraient incalculables. Des milliers et des milliers d'âmes se ternissaient un peu, sans que Rampa ait besoin de lever le petit doigt.
Mais impossible d'expliquer ça à des démons comme Hastur et Ligur : ils avaient des mentalités typiquement XIVè. Ils pouvaient consacrer des siècles à harceler une seule âme. D'accord, c'était de l'artisanat d'art, mais de nos jours, on devait envisager le problème sous un angle différent. Ne pas voir plus grand, mais plus large. Avec cinq milliards d'habitants sur le globe, plus question de s'en prendre à ces pauvres types un par un, il fallait viser l'ergonomie. Mais ces considérations dépassaient des démons comme Ligur et Hastur. Ce n'est pas eux qui auraient imaginé les émissions en dialecte régional à la télé, par exemple. Ou la T.V.A. Ou Manchester.
Manchester : voilà une idée dont il était particulièrement fier.
"Apparemment, les Puissances régnantes ont été satisfaites, dit-il. Les temps changent. alors, quoi de neuf ?"
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- Réfléchis-y. Tu sais ce que c'est l'éternité? Tu sais ce que c'est? J'veux dire, tu sais ce que ça représente? Y'a une grosse montagne, tu vois, deux mille mètre de haut, à l'autre bout de l'univers, et une fois tous les mille ans, y'a un p'tit oiseau...
- Quel p'tit oiseau? s'inquièta Aziraphale, soupçonneux.
- Celui dont je parle. Et tous les mille ans...
- Le même oiseau, tous les mille ans?
Rampa hésita. "Oui.
- Ça doit être une sacrée antiquité, ce piaf, alors.
- Ouais. Bon, tous les mille ans, l'oiseau vole...
- Il se traîne plutôt.
- Il vole jusqu'à la montagne pour s'y aiguiser le bec...
- Hé, minute, c'est pas possible. Entre ici et l'autre bout de l'univers, y'a plein de ...." L'ange fit un geste du bras, ample quoiqu'un peu gauche. " Plein de machin-truc, mon gars.
- On va dire qu'il y arrive, persévéra Rampa.
- Comment il fait?
- C'est pas ce qui compte!
- Il pourrait y aller en vaisseau spatial", suggéra l'ange.
Rampa se radoucit un peu. " Oui, si tu veux. Enfin, bref, l'oiseau...
- Seulement tu parles du bout de l'univers. Alors faudrait que ce soit l'un de ces vaisseaux spatiaux où c'est les descendants qui arrivent au bout. Faudrait dire aux descendants, tu sais : "Quand vous arriverez à la Montagne, faudra que vous...." Il hésita. "Qu'est-ce qu'il faudra qu'ils fassent?
- Il s'aiguise le bec sur la montagne. Et ensuite, il revient en sens inverse...
- ... dans le vaisseau spatial....
- Et mille ans après, il recommence", acheva précipitamment Rampa."
Il y eut un moment de silence éthylique.
" Ca fait beaucoup de boulot, rien que pour s'aiguiser le bec, réfléchit Aziraphale.
- Bon écoute. Ce que je veux dire, c'est que quand l'oiseau aura complètement usé toute la montagne, hein, eh ben...."
Aziraphale ouvrit la bouche. Rampa le savait: il allait faire un commentaire sur la résistance comparée des becs d'oiseaux et des montagnes de granit. Le démon se lança résolument.
"... Eh ben tu seras toujours en train de regarder La Mélodie du Bonheur."
Aziraphale se figea.
" Et ça te plaira, insista Rampa, impitoyable. Tu verras.
- Mon petit...
- Tu n'auras pas le choix.
- Ecoute...
- Le Paradis est absolument dépourvu de bon goût.
- Là...
- Et y'a pas un seul restaurant japonais."
Une expression douloureuse passa sur le visage soudain très grave de l'ange.
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En fait, dans son appartement, Rampa n'accordait d'attention particulière qu'à une seule chose : ses plantes vertes. Elles étaient plantureuses, chlorophyllées, splendides, avec des feuilles brillantes, saines et lustrées.
Pour obtenir un tel résultat, rampa arpentait l'appartement une fois par semaine avec un brumisateur pour plantes en plastique vert, brumisait les feuilles et parlait à ses plantes.
L'idée de leur parler uli avait été suggérée par une émission sur Radio 4 au début des années 70, et lui avait semblé excellente. Mais peut être que "parler" n'est pas le mot le plus approprié pour décrire ce que faisait Rampa.
En fait, il leur flanquait une peur de tous les diables.
Ou plus exactement une frousse de Rampa.
De plus, tous les deux mois environ, Rampa sélectionnait une plante : elle croissait trop lentement, elle se mourrait d'une moisissure, ses feuilles viraient au brun, ou tout simplement elle n'avait pas aussi bonne mine que ses concoeurs. Il la promenait devant tous les autres végétaux, en leur disant
"Dites adieu à votre copine. Elle n'était pas à la hauteur..."
Ensuite, il quittait l'appartement avec la plante félonne et rentrait une heure plus tard avec un grand pot de fleurs vide, qu'il laissait ostensiblement traîner dans l'appartement.
Il avait les plus luxuriantes, les plus belles plantes vertes de tout Londres. Les plus terrifiées aussi.
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On a mis en avant de nombreux phénomènes -guerres, épidémies, visites surprises du fisc - pour démontrer l'intervention secrète de Satan dans les affaires humaines, mais à chaque d'experts en démonologie, on décerne par consensus à l'autoroute périphérique M25 de Londres une place dans le peloton de tête des pièces à conviction.
Leur erreur, bien entendu, est de croire cette malheureuse route maléfique simplement à cause de l'incroyable carnage et des frustrations qu'elle engendre chaque jour.
En fait - peu de gens le savent ici-bas -, la M25 dessine le glyphe odégra, qui signifie dans la langue des Prêtres noirs de l'Ancienne Mu : Salut à toi, Bête immense, dévoreuse de mondes. Les milliers d'automobilistes qui enfument quotidiennement ses replis jouent le rôle de l'eau sur un moulin à prières et meulent une brume perpétuelle à légère teneur en Mal, qui pollue l'atmosphère métaphysique à des lieues à la ronde.
C'était une des grandes réussites de Rampa, elle avait demandé des années. Il y avait employé trois pirates informatiques, deux cambriolages, un pot de vin d'un montant raisonnable et, par une nuit de bruine où tout le reste avait échoué, deux heures dans un champ boueux, à déplacer les piquets de quelques petits mètres, cruciaux d'un point de vue occulte. En contemplant le premier bouchon de cinquante kilomètres, Rampa avait ressenti la chaude satisfaction d'une mauvaise action bien faite.
Le résultat lui avait valu des félicitations.
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Mais il n'aurait jamais pu imaginer les horreurs dont le genre humain était capable. Les mortels semblaient particulièrement doués pour ça. C'était dans leur nature, apparemment. Le monde dans lequel ils naissaient démontrait son hostilité par mille détails et ils s'ingéniaient à encore envenimer la situation. Au fil des ans, Rampa avait eu de plus en plus de mal à accomplir des actes assez démoniaques pour trancher sur le fond perpétuel de méchanceté ambiante. A plusieurs reprises, au cours du dernier millénaire, il avait eu envie d'envoyer un message aux Tréfonds pour dire "Ecoutez, autant laisser tomber tout de suite, fermez Dis, le Pandémonium et tout le tremblement : on va s'installer en surface. On n'inventera rien qu'ils n'aient déjà mis en pratique et ils sont capables de trucs qui ne nous seraient jamais venus à l'idée, souvent avec des électrodes. Ils ont une chose dont nous manquons totalement : l'imagination. Et l'électricité, bien sûr".
N'est-ce pas un mortel qui avait écrit : " l'Enfer est désert et tous les démons sont ici " ?
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Vidéo de Terry Pratchett
Extrait de "De bons présages" de Terry Pratchett et Neil Gaiman lu par Stéphane Ronchewski. Parution en numérique le 24 septembre.
Pour en savoir plus : https://www.audiolib.fr/livre-audio/de-bons-presages
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