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EAN : 9782258117235
1248 pages
Omnibus (07/05/2015)
4.33/5   6 notes
Résumé :
Contient 4 romans de Douglas Kennedy : L'homme qui voulait vivre sa vie (1998), Les Désarrois de Ned Allen (1999), Rien ne va plus (2002), Piège nuptial (1998, 2008) Réglés comme des thrillers implacables, les quatre romans réunis dans ce premier volume s'intéressent à des hommes qui, par choix, contrainte ou accident, voient leur existence tout à coup bouleversée. En chutant de leur piédestal doré, ils doivent se réinventer et refaire leur vie. C'est aussi l' ameri... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Tout d'abord, je remercie une nouvelle fois Babelio pour nous offrir ces nombreuses lectures grâce à leurs opérations Masse Critique, sans lesquelles, je passerai à coté de bon nombre d'auteurs.

Cette fois-ci, je découvre Douglas Kennedy, au travers de 4 romans compilés en un recueil, ou plutôt un Omnibus, qui traitent tous personnages normaux. le recueil contient donc les 4 romans suivant : " L'homme qui voulait vivre sa vie ", " Les désarrois de Ned Allen ", " Rien ne va plus " et " Piège Nuptial ", tous de Douglas Kennedy.

Je n'ai pas pu lire les 4 romans, je n'ai lu que " L'homme qui voulait vivre sa vie " qui avoisine quand même les 500 pages, et j'ai préféré garde les autres pour plus tard (et puis en 30 jours, je n'aurais pas eu le temps de tous les lire.) Mais je viens malgré tout de découvrir un auteur très talentueux, car dans ce roman, il aborde le fait de pouvoir repartir de zéro, prendre un nouveau départ, recommencer sa vie. J'ai beaucoup aimé le périple et la quête de soi du héros (qui est vraiment très ordinaire) Ben Bradford. L'écriture est simple, incisive et l'on a vraiment un véritable Page-turner car on ne vois pas les heures qui défilent durant la lecture.

Un mot sur la maison d'édition que je ne connaissais pas. Il s'agit d'Omnibus qui signe ici 4 romans d'un même auteur au travers d'une thématique. le livre porte bien son nom car, au vu de la lecture du premier livre, les personnages sont vraiment des héros ordinaires. Cela permet donc de se plonger dans la découverte d'un auteur ou d'une thématique spécifique en toute tranquillité. le livre est épais, car il fait quand même 1200 pages et n'est donc pas très pratique pour emporter partout par rapport à un livre de poche. Je n'ai ps relevé de coquilles ou d'erreurs d'impression, ce qui est une très bonne chose. La couverture est souple, ce qui n'est pas très pratique pour la lecture, la taille du texte est plus petite que sur un roman de poche donc c'est à prendre en compte si jamais cela vous rebute sachant que le livre coute 28€ alors qu'un livre de poche vaut en général 7 ou 8€. Certains préféreront sans doute prendre les 4 romans de poche pour le même tarif et avoir un confort différent. Après c'est un choix, mais en terme de budget Omnibus est très honnête en ne faisant pas flamber son prix. le seul bémol pour moi est la finesse des pages, c'est du papier à cigarette et l'on voit un peu trop le texte par du verso par transparence.

Personnellement, j'ai été conquis par cette édition, qui offre quand même un beau produit fini et travaillé. D'ailleurs, si vous aimez Douglas Kennedy, les éditions Omnibus ont sortis un autre recueil de 4 de ses livres au début du mois d'Octobre intitulé " Mes héroïnes ".
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Ouvrage lu dans le cadre de Masse Critique, j'en remercie Babelio et les éditions Omnibus.

La maison d ' édition à décidé de publier l ' intégrale des oeuvres de Douglas Kennedy en plusieurs volumes, dont voici le premier, regroupant ses quatre premiers romans.
L'ouvrage débute par une préface inédite de l ' auteur qui revient sur ce qui l'a amené à l'écriture romanesque. Et de s'interroger sur la nature de la cause originelle aboutissant à l'activité littéraire : est - ce un élément déclencheur unique ou l'écriture découle - t - elle d'un processus de causalité remontant aux années d'enfance ?
Douglas Kennedy a grandi dans l ' ambiance délétère d'un couple parental désaccordé qui n'est pas sans rappeler celui de son roman Quitter le monde. On passe des milieux universitaires de ses études à celui du théâtre en Irlande, avant d'arriver au domaine de l'écriture.
Si ses trois premiers livres s ' apparentent à des relations de voyage, c'est un périple dans un bled paumé du bush australien qui fit jaillir en lui l ' étincelle de l'imagination fictionnelle.

Les éditions Omnibus ont regroupé ces premiers romans sous un titre plus global "Des héros ordinaires". Effectivement Douglas Kennedy met en scène des personnes somme toute ordinaires, sans rien qui les prédestine à devenir des héros à part entière.
Souvent quadragénaires ou près de l'être, ces hommes mènent une vie plutôt banale, voire insipide comme Nick, dans Piège nuptial, qui vivote grâce à un travail ennuyeux de journaliste dans de petits quotidiens de Nouvelle - Angleterre. Ces vies sans histoire basculent soudainement, pour diverses raisons, vers un avenir extraordinaire. Il est à noter que ces hommes amorcent un virage magistral souvent en lien avec une relation sexuelle en dehors de leurs sentiers battus. Ces messieurs ont parfois tendance à réfléchir avec les deux hémisphères du cerveau situés à quelques centimètres sous le nombril...
Ainsi David, le personnage de Rien à perdre, abandonne femme et enfant pour s'amouracher  d'une ambitieuse qui lui ouvrira les portes du succès en tant que scénariste.
Quant à Nick, lui, sa libido dans l'outland australien le conduit drogué et marié de force dans un sordide hameau absent de toute carte, où les résidents vivent en autarcie entre viande de kangourou et bières. D'un périple à la quête du sens de la vie, on passe au thriller.

Si parfois, dans les romans de Douglas Kennedy, les ficelles de l 'intrigue semblent un peu trop grosses, la fluidité de son écriture en rend la lecture intéressante. Ses histoires et ses personnages ont bon nombre de points communs. Pour autant, je n'ai pas ressenti d'effet de redondance. On passe un bon moment en leur compagnie.
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Grâce à Masse critique de Babelio et aux éditions Omnibus, j'ai eu la chance de recevoir le premier volume de l'oeuvre romanesque de Douglas Kennedy. Ce premier tome compile quatre romans et il est dédié aux « héros ordinaires ». Ces héros ce sont principalement des hommes qui n'ont rien de héros justement. Ce sont des gens tout à fait banals que l'on peut croiser tous les jours dans la rue, au travail. Néanmoins, leur vie va être bouleversée par un événement important et ces hommes vont devoir tout remettre en cause et s'en sortir par leurs propres moyens, à la sueur de leur front. Ils ne pourront compter que sur eux-mêmes. Dans chacun de ces romans, le héros fait cavalier seul. Les récits rassemblés ici narrent l'histoire d'une chute et d'une renaissance. J'avais déjà eu l'occasion de lire L'homme qui voulait vivre sa vie et Piège nuptial. Je vous laisse vous référer à mes chroniques.

J'ai porter mon dévolu cette fois-ci sur Les Désarrois de Ned Allen dans cette anthologie, et je suis, une fois de plus, conquise par la plume de l'auteur et son sens du récit.

Ned Allen est un trentenaire brillant, à la carrière éblouissante et aux dents longues. Il travaille dans une société de pub informatique et se targue d'en être le meilleur vendeur. Un jour, sa boîte est rachetée par une société européenne. On fait d'ailleurs miroiter le poste de PDG à Ned. le 2 janvier, Ned et ses collègues apprennent que la société qui les a rachetés, les licencie tous. Plus de prime, plus de salaire et surtout plus de réputation pour Ned. Parallèlement, sa vie de couple explose. C'est le début de la descente aux enfers pour Ned qui se retrouve du jour au lendemain sans rien jusqu'à ce qu'un ancien camarade de fac lui propose un boulot, une bouée de sauvetage empoisonnée. Mais Ned n'en a pas mesuré toutes les conséquences…

Au départ, je me suis vraiment demandé où l'auteur cherchait à nous embarquer. Il nous décrit la vie de Ned, certes trépidante, mais pas tant que ça. On a l'impression de lire un énième livre sur la brillante carrière d'un self-made-man. Ned réussit partout où il passe. C'est un homme qui a plaqué sa ville de bouseux et tourné le dos à sa famille pour s'installer à New-York et gravir les échelons de la société. Ainsi, au début du roman, le narrateur nous raconte le quotidien du héros. de longues pages nous dévoilent ses stratégies offensives pour vendre et toujours vendre plus. Bref, l'intrigue semble traîner en longueur et pourtant, l'auteur place patiemment ses pions. Il construit pièce après pièce la vie de Ned pour mieux la démonter, la faire tomber tel un château de cartes. Rapidement, la vie de Ned devient un enfer. Il est viré de son boulot, croule sous les dettes, se sépare de sa femme et se retrouve à la rue. Tout s'enchaîne très rapidement et on regarde ce pauvre personnage de Ned se débattre avec la cruauté de l'existence jusqu'au point de non retour. Les choses s'accélèrent et là, impossible de décrocher de la lecture tellement le déroulement de la vie de Ned devient implacable!

En effet, alors qu'on pourrait croire Ned avoir touché le fond, l'auteur nous mène aux confins du cynisme. Il dresse une critique féroce du libéralisme américain et le premier à en faire les frais est Ned. La descente aux enfers du personnage se mue en thriller démoniaque. Je ne vous en dis pas plus mais jusqu'à la fin du récit, la tension est grande. Finalement, Ned apparaît comme un personnage victime d'un système qui l'exploite, qui le presse jusqu'à la moelle. Tel un pantin désarticulé, Ned devient le jouet d'une société américaine qui se veut puritaine mais qui finalement ferme les yeux sur pas mal d'affaires louches tant que l'argent, dieu tout puissant, est là. le suspens est manié avec une efficacité redoutable et il faut lire la dernière page pour connaître enfin le fin mot de l'histoire.

Des Héros ordinaires ne rassemble que du bon! C'est une très bonne entrée en matière pour découvrir la plume de l'auteur. Je tiens aussi à dire que l'objet livre est très beau. Les éditions Omnibus ont fait un travail remarquable sur la qualité des textes et de l'édition et je les remercie pour leur confiance. de mon côté, je garde le dernier roman « Rien ne va plus » sous le coude et je ne saurai le lire sous peu.
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Merci aux Editions Omnibus pour leur confiance et l'envoi de ce livre.

Du grand Douglas Kennedy !

Un livre qui réunit 4 histoires. Des personnages différents, des héros différents, des vies différentes et chacun des personnages à un destin différents. le recueil contient donc les 4 romans suivant : " L'homme qui voulait vivre sa vie ", " Les désarrois de Ned Allen ", " Rien ne va plus " et " Piège Nuptial ".

Des "héros" qui n'ont rien de si héroïque que cela mais par leur façon d'être ou de faire vont faire la différence. Leur vie va se retrouver quelque peu bouleversée et ils vont devoir mettre toute leur énergie pour s'en sortir.

Quatre histoires différentes mais tout aussi prenantes qui vont nous faire voyager dans diverses émotions au fil des pages.

Un livre superbe qu'il est plaisant de lire. Douglas Kennedy écrit très bien et donne envie aux lecteurs de ne pas stopper le livre. Une lecture douce et agréable qui m'a donné envie de lire encore et encore des livres de ce super auteur.

Je recommande vivement ! Vous passerez un agréable moment en compagnie de ces quatre héros ordinaires (ou pas).
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
L'arrogance n'est souvent qu'un masque posé sur le désespoir.
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