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Dune, la genèse tome 1 sur 3

Michel Demuth (Traducteur)Frank Herbert (Antécédent bibliographique)
EAN : 9782266173087
832 pages
Pocket (01/03/2007)
3.7/5   148 notes
Résumé :
Dix millénaires avant les événements relatés dans Dune, l'humanité se trouve soumise à la tyrannie des Machines Intelligentes. Imprudemment, lors de leur expansion dans la Galaxie, les sociétés humaines ont confié de plus en plus de responsabilités à leurs ordinateurs. Ceux-ci ont formé un réseau et son élément le plus puissant, OMNIUS, s'est emparé du pouvoir, profitant de la stagnation de l'insouciante civilisation humaine. En réaction, certains humains ont choisi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Avec ce tome nous sommes dans la guerre contre les machines , dans le cycle de Dune , en époque Genèse , mode Tome 1 .
Des extensions textuelles au cycle et donc , postérieur au décès de Herbert père .
Autrement dit , il s'agit de textes écrits par Anderson et Herbert fils et ils sont donc des pièces rapportées au cycle originel , Sortes de préquelles , ici quatrième volume rattaché.
Sur le fond , je dirais que du point de vue de l'intrigue , la trame narrative n'est pas si mal faite .
Il y a énormément de rebondissements ,l'univers est dense (je veux dire épais en fait).
Il y a aussi un incontestable sens scénique avec des descriptions soignées et généralement évocatrices . Une gravité bien dosée , globalement qui s'accélère , qui monte en puissance , et qui entraine les lecteurs dans une grande proximité avec les thématiques , les situations , l'histoire appliquée de cet univers et les personnages.
Cependant , toutes ces péripéties sont surlignées , et fonctionnent un peu comme un collier de perles , une perle après l'autre . Un assemblage qui donne une teinte assez convenue au texte.
Globalement il y a aussi un positionnement que trouve naïf et de plus en plus casse bonbons au grès de la narration .
Il me semble que les idées sont bonnes : la structure des personnages , l'univers , un gout certain et salutaire pour l'action ainsi que pour le spectaculaire .
L'aspect machine est assez bien posé , suffisamment pour concerner le lecteur.
Cependant , un peu trop de naïveté , de simplisme aussi à différents niveaux , en font un texte partiellement décevant , quelquefois encombrant , un peu trop facile.
Donc me voici farci d'une bonne impression mitigée.
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Les machines pensantes règnent pratiquement sur toute la galaxie. A leur tête Omnius qui est une sorte de super intelligence artificielle autonome ayant comme généraux impitoyables "les Titans ". Les Titans sont des humains etant capables de transférer leurs cerveaux ( devenus du coup immortels ) dans n'importe quel corps mécanique appelés "des cymeks ". Les humains résistent avec à leur tête des personnages importants tels que Butler le vice roi, Xavier Harkonen commandant des armées, gentil et dévoué (à cette époque), Vorian Atreides en début de roman qui est l'un des fils du titan Agamemnon, Serena, des sorcières comme celles du Bene Gesserit etc...
Beaucoup de personnages bons comme méchants dans ce cycle mais nous ne perdons jamais le fil. Les 2 trames de l'histoire sont évidemment la guerre contre les robots sous forme de Space opéra et l'esclavage très présent aussi bien dans un camp comme dans l'autre.
Nous en profitons aussi pour découvrir les origines de l'épice et l'apparition des premiers fremens sur Arakis...
Beaucoup d'informations dans ce livre et d'actions au détriment d'un manque de sentiments entre les personnages et de véritable suspense. En effet son style étant, on a souvent l'impression que l'auteur expédie rapidement les évènements et que nous assistons le plus souvent à des constats.
Un bon roman malgré tout qui se lit vite et qui ravira sans aucun doute certains fans de Dune. Pour ma part j'ai été un peu déçu car je l'ai trouvé un peu trop commercial et bref alors que j'avais vraiment adoré son cycle " Avant Dune ".
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Dune, la genèse est une trilogie écrite donc par le fiston, épaulé pour l'occasion par un autre auteur, Kevin J Anderson, ayant à son actif pas mal de choses, dont son gros morceau, la saga des sept soleils. Ils nous emmènent donc dix millénaires avant Paul Atréides et les fremens, à une époque mythique, tant pour l'Humanité que pour nous autres, lecteurs et lectrices, celle du Jihad butlérien. En ces temps un peu moyens, le suresprit Omnius règne sur les Mondes synchronisés, dominés par les machines pensantes, où de nombreux humains sont esclaves, tandis que d'autres repoussent depuis mille ans les assauts des robots, au sein des mondes de la Ligue. Nous allons donc suivre les évènements qui amèneront un gigantesque soulèvement de l'Humanité face aux machines, cela à travers les yeux d'individus aux noms légendaires; Serena Butler, Xavier Harkonen, ou encore Vorian Atréides.

Alors Patate, cette Guerre des machines, bien? Non, vraiment pas. J'avais déjà eu l'occasion de lire la conclusion du cycle principal par ce duo d'auteurs, c'était très pénible et pas du tout satisfaisant, mais au moins il y avait des personnages possédant un fort capital sympathie. le duo poursuivi ensuite avec des romans dont l'action était située avant le cycle, pour finalement se pencher sur l'époque mythique du Jihad butlérien. Pour ma part, j'ai surtout ressenti du fan-service à base de gros clins d'oeil pas finaud et… Rien d'autre. C'est ennuyeux à mourir, j'ai dû entrecouper cette lecture – chose que je ne fais que rarement – avec des choses plus agréables. Là j'attaque le second tome, mais il est très probable que je m'arrête en cours. Bref. Les personnages n'ont aucune carrure, ils ne sont que de simples ébauches sans profondeur, l'action est vraiment poussive, répétitive, c'est de la science-fiction d'une banalité terrible, et cela m'embête d'écrire cela, au vue de la quantité de romans que ces deux-là ont pu écrire, probablement dans une idée d'hommage au géant littéraire qu'était Frank Herbert. Malheureusement, j'aurai dû me fier à ma précédente expérience avec l'écriture de Kevin J Anderson; J'avais en effet lu les premiers chapitres du premier tome de sa saga des sept soleils, péniblement, avant d'abandonner tellement c'était inintéressant au possible.

Pour moi, qui relit tous les ans depuis bien des années les tomes de l'Empereur-dieu de Dune, les Hérétiques et la Maison des Mères – à mes yeux les meilleurs – c'est une sensation de gâchis vraiment immense, comme si les auteurs n'avaient pas compris les fondements du cycle et avaient choisi d'en faire quelque chose de moins compliqué, accessible au plus grand nombre – l'un des maux de notre époque de pré mâchage de la culture – Je prie Shai-Hulud pour que le film de Denis Villeneuve relève un peu le niveau, sinon je chevaucherai un vers (de terre) et provoquerai d'épouvantables ravages dans mon quartier!
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La guerre des Machine se passe 10 000 ans avant le premier livre de la série originale de Dune. L'être humain est sur le bord de l'extermination par les machines pensantes. Les humains sont sous la domination de Omnius, un superordinateur qui a ravi le pouvoir au Cymek, des machines au cerveau d'Humain. La seule opposition face à cette domination est la ligue des Nobles, les ancêtres des seigneurs des grandes maisons dans la série originale de Dune. Quoi qu'il en soit il n'y a qu'une seule issue, l'extermination des machines pensantes ou celle des machines. Ce sera le début de qu'on appellera 10 000 ans plus tard le Jihad butlérien.

J'ai adoré ce livre car il par d'une nouvelle perspective complètement. Tout ce qu'on connait dans la série de Frank Herbert n'existe pas. Les grandes maisons sont sur le point d'exister, le Bene Geserit, les Suk, les Frémen et les mentats n'existent pas encore. J'adore voir l'évolution de tout ça. Frank Herbert avait parlé assez vaguement du Jihad Butlérien dans ses livres. On en savait juste assez pour savoir que c'était une guerre des humains contre les machines pensantes. de plus, ça fait différent de voir un Harkkonen être du côté des bons. J'aime bien aussi le style de Brian Herbert et de Kevin J Anderson. Il se détache vraiment de celui de Frank. Un peu moins philosophique et plus d'action. Ce sont donc les auteurs parfaits pour décrire une guerre. Cependant, Frank Herbert reste vraiment le maître de cet univers.

Pour ce qui est du négatif, la seule chose que je peux dire c'est que j'ai trouvé l'introduction un peu trop longue
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Prémonitoire sur l'avenir de l'humanité, Brian herbert s'est démarqué à la fois de son père d'Asimov.
Le fiston mérite les honneurs pour avoir entrepris de monter une telle fresque.

Des hommes voulaient mettre fin aux inégalités de la société. Ils se sont soulevés contre le reste de l'humanité en mettant leurs cerveaux dans des corps de machine et ils ont gagnés l'éternité.
Mais dans leurs quête aveugle, ils ont fait confiance aux machines et ont été supplantés par celles - ci.
Une guerre Machine - Homme a eu lieu.
L'humanité a essuyée de nombreuses pertes. Les rescapées sont refugiés sur des mondes menacés ou esclaves.
L'histoire commence à la veille de la grande guerre, celle ou l'homme ira jusqu'au bout.
Il y a de nombreuses histoires qui se déroulent en parallèle.
B Herbert déroule le scénario pour chacun de ces univers dont le destin va se croiser. Un événement sera le déclencheur. Il bouleversera l'avenir de l'humanité, déjà très secouée.
B Herbert a su développer :
- le point de vue des machines conquérantes, persuadées d'agir pour la bonne cause, insensibles de leurs exactions. Il y a de nombreux passages détaillant l'intelligence propre aux machines, même si cela doit amener à la mutilation, aux meurtres, ou à l'extermination de la race humaine si nécessaire.
- les humains, indignés et intimement meurtris par les massacres, sont prêts à tout pour sortir de ce destin obscur.

Par exemple, des sorcières commencent à soupeser les enjeux de leurs pouvoirs psychiques. Elles seront à l'origine du bene gesserit

Il y a beaucoup de critiques qui ont n'a pas interceptés ces thèmes profond.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Les calottes polaires étaient serties de joyaux à l’éclat laiteux.
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Je me souviens de la fumée de sel d’un feu de plage.
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La conscience et la logique ne sont pas des normes fiables .
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La maison peut être partout car elle fait partie de chacun .
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C’est tenter de voir la Lumière sans connaître les Ténèbres. Cela ne peut être.
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Vidéo de Brian Herbert
Non sous-titré.
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