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EAN : 9782748512076
112 pages
Syros (07/06/2012)
3.24/5   33 notes
Résumé :
Bruno est le cancre de sa classe, le vrai, et fier de l'être. Jusqu'à ce que Madeline, une nouvelle élève mystérieuse, s'installe à côté de lui au dernier rang. Que cache donc cette jeune fille étrange, si sûre d'elle et cultivée, austère mais pourtant très lookée ? Obnubilé par cette question qui donne un sens inattendu à sa vie, Bruno oublie du jour au lendemain le rôle du guignol qui lui allait comme un gant.
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Comment une simple phrase peut tranformer une vie ?
C'est ce que va découvrir Bruno, cancre notoire, lors de sa rencontre avec Madeline, une nouvelle élève gothique au QI impressionnant. Lorsque celle-ci disparaîtra, il n'aura de cesse de se rappeler cette maxime "Le savoir est une arme", jusqu'à se l'approprier et devenir un exellent élève. Mais dans la cité, il n'est pas facile de changer de statut et de devenir l'intello du collège...
Un récit émouvant qui parle de handicap (physique et social), d'école, de cité mais qui montre aussi que dans la vie rien n'est joué d'avance.
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Bruno voit sa vie basculer avec l'entrée dans sa classe de Madeline. Elle l'intrigue avec son look de martienne et sa capacité à répondre à toutes les questions. Lui qui a toujours été un clown, il souhaite maintenant donner un sens à sa vie. Mais un jour, son égérie, sa déesse disparait mystérieusement et Bruno part à sa recherche... Doit-il redevenir le cancre de la classe ou tenter d'enlever son masque?

Un récit original qui donne à réfléchir sur la place qui est allouée à chacun d'entre nous dans la société. tout en faisant l'éloge de la différences L'écriture est ciselée au couteau et les réflexions intéressantes.

Lien : http://0z.fr/VHGT9
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Bruno est le cancre de la classe et « fait le spectacle » pour ses camarades de ZEP, mettant un point d'honneur à ne rendre que des copies blanches et faire des bêtises pour animer les cours au détriment des professeurs. Jusqu'au jour où arrive une nouvelle élève... une extra-terrestre ! Enfin, c'est comme ça que Bruno la voit apparaître, avec sa démarche de robot, ses cheveux argentés et son look gothique extrême. Et comble de tout, elle a réponse à tout et connaît les cours avant que les professeurs ne les dispensent. Mais un après-midi, Bruno est témoin de l'enlèvement de cette voisine de table à laquelle il s'est attaché bien qu'elle ne s'intéresse pas çà lui. En poursuivant son ravisseur, il va découvrir...
Une lecture sympathique sur le thème du handicap et de la différence, de l'éducation et de la culture.
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Bien que je ne sache pas trop si je devais m'attendre à un condensé d'humour ou à une réelle réflexion autour des ZEP (Zone d'Éducation Prioritaire), le synopsis de ce roman "jeunesse" m'interpelait. Mais au final, j'en ressors assez mitigée.

De mon point de vue, le format très court nuit à l'intrigue. Tout va bien trop vite et - sans vouloir me montrer fataliste - on a du mal à croire qu'un cancre aussi endurci que Bruno puisse si vite changer de direction dans la vie. Une page, il adore sa vie de glandu, comme il se définit lui-même. La suivante, Madeline une nouvelle élève entre en scène et malgré ses bizarreries, Bruno ne voit plus qu'elle. Mieux encore, tout le reste du lycée se tait. Pas de vannes sur le look incohérent de la jeune fille, pas de curiosité pour savoir d'où elle vient,... En quelques secondes, elle impose le respect à toute une bande de caïds des cités. Ça me paraît assez improbable.


L'autre point noir que j'ai trouvé à ce roman, c'est l'écriture. L'auteur a opté pour un style totalement immersif et a ainsi laissé la parole à Bruno. Pendant une centaine de pages, on est ballotés de grossièretés en absence de négations dans un langage qui se veut "djeuns". Mais on se retrouve aussi avec tout un lot de subordonnées qui rendent le texte d'autant plus mécanique et indigeste que la ponctuation est souvent erratique. Je ne pense pas non plus me montrer condescendante en affirmant que l'emploi d'expressions comme moderato cantabile (page 44) reste très peu plausible quand elles sortent de la bouche d'un garçon comme Bruno.

L'auteur aborde tout de même des thèmes forts pour faire réfléchir ses lecteurs. Il nous parle de premier amour, de tolérance, de handicap, d'inégalité sociale, mais aussi de la difficulté à trouver sa place dans la société et de celle de vouloir changer d'étiquette. Il tend à dénoncer un système scolaire qui formate de plus en plus ses élèves tout en soulignant que l'éducation doit être considérée comme un droit et non comme un privilège. Malheureusement, il est difficile de caractériser correctement ses personnages et de mettre en valeur tant de messages différents en si peu de pages. L'ensemble paraît brouillon et survolé ; il y a comme un goût de trop peu qui s'en dégage même si certains passages restent amusants et/ou pertinents (comme par exemple l'envoi du mail à M. Patachon).
Lien : https://dragonlyre.wordpress..
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Petit roman d'une centaine de pages, Enterrement d'une vie de cancre d'Hervé Mestron, nous plonge dans le quotidien d'un ado décrit comme un « cas désespéré » au collège. Des notes il ne connaît que le zéro pointé et enchaîne les copies blanches, parce que tout ça, ça ne l'intéresse pas. La cas est un peu exagéré mais c'est sûr, nombre d'adolescents, et en particulier les garçons se reconnaîtront en Bruno (mais les filles aussi bien sûr car cette question de l'intérêt de l'école est unisexe).
Oui mais, l'arrivée de Madeline va bouleverser le petit quotidien bien tranquille de Bruno, lorsque celle-ci s'assoit à côté de lui au fond de la classe. Malgré son look très spécial, la jeune fille est loin d'être une adolescente comme les autres de ce collège : elle surpasse élèves et professeurs par ses connaissances nombreuses. Bruno est épaté et s'interroge sur ce mystère.
De fil en aiguille le voilà donc en train de nous expliquer ces petites aventures et découvertes sur une jeune fille qui ne s'intéresse pas à lui, bien au contraire. Petit à petit, le destin amène les deux adolescents à se croiser et recroiser, même lorsque Madeline disparaît mystérieusement du collège...
La lecture d'Enterrement d'une vie de cancre est plaisante et elle nous emmène dans une tranche de vie qui sonne vraie, à laquelle on s'identifie sans peine. Bruno est un garçon curieux et intelligent mais qui ne veut pas prendre le temps de s'intéresser aux cours, jusqu'à ce que Madeline dise « le savoir est une arme »...et il va vite découvrir pourquoi. Mais c'est aussi dangereux d'être intelligent dans le collège de ZEP où il se trouve...
Enterrement d'une vie de cancre aborde à la fois un thème comme l'amitié (ou même l'amour) mais aussi l'échec scolaire, l'école en ZEP, sans oublier le handicap au coeur du mystère de Madeline (je n'en dirais pas plus, ça gâcherait la lecture)
Une lecture facile, avec un brin de suspens autour du « mystère Madeline », un style soigné et clair, pour des ados qui n'aiment pas trop lire et aimeraient trouver un roman qui leurs corresponde.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Puis la cloche a sonné, les portes du bahut se sont ouvertes. J’ai observé ces élèves sur le trottoir, comment ils bougeaient, comment ils se parlaient, comment ils étaient sapés, comment ils mettaient leur casque sur leurs oreilles, bref tout ça, et j’ai eu l’impression de me retrouver devant la grille de Boris-Vian. C’était tout pareil. C’était comme des clones de ce qu’on était là-bas, de notre cité pourrie. La différence peut-être, c’est que nous les iPhone on les avait piqués et que pas eux qu’avaient de la thune plein les fouilles. Mais bon ça restait les mêmes iPhones de toute façon. Je m’attendais presque à voir surgir mes ex-potes d’enfance avec leur capuche et leur démarche de pingouin. Ils ont regardé de mon côté. Ils ont tout de suite vu que j’étais pas des leurs, je me suis senti scanné des pieds à la tête. Moi, j’étais un vrai, pas eux. C’était moi l’original et eux la copie de ce que je voulais plus voir. Je me suis dit, mais pourquoi ils essaient de nous ressembler ? Pourquoi dans ce bahut de bourges ils veulent se donner l’air de sortir des cités ? ça a été mon grand mystère de la journée. Une énorme déception aussi.
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Avant je rendais des feuilles blanches avec juste mon nom marqué en haut à gauche. Et la date s'il vous plaît. Le reste en dessous n'était que pelouse blanche quadrillée. Je n'y mettais pas les pieds. Je rendais copie vierge comme on dit dans le métier. Puis un jour j'ai changé.
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Elle avait dit un jour "le savoir est une arme", même que le prof lui avait collé encore une super-note qui était venue s'ajouter à celles qu'elle avait déjà. [...] Puis elle avait conclu en disant que c'est pour cette raison qu'elle avait décidé d'être bonne à l'école. C'était de la philosophie de gothique probablement, mais moi ça m'a parlé.
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Je me trompais pas beaucoup en disant qu'elle venait d'une autre planète, parce qu'elle avait un truc. Sa présence avait changé l'ambiance du collège. Elle dégageait quelque chose de vraiment particulier.
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C'est bizarre les notes. C'est comme le fric. L'effet que ça fait. ça vous change une girafe en scooter. Une confiture d'oignons en Nutella.
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