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EAN : 9782344010983
80 pages
Glénat (25/11/2015)
3.42/5   80 notes
Résumé :
Esmera Santeneo a grandi au collège Sacro Cuore, une école de filles à Gênes. C'est dans cet environnement austère que la jeune fille voit les premiers désirs charnels naître en elle. Un peu désorientée, elle s'en remet à sa voisine de chambre et meilleure amie Rachele qui lui fait partager ses expériences en la matière. Devenue témoin privilégiée des premiers ébats de Rachele avec son petit ami Jacomo, Esmera apprend peu à peu à maîtriser son désir, comprend commen... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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Esméra est en terminale, en 1965, dans un pensionnat catholique pour jeunes filles. Elle partage sa chambre avec Rachele, originaire d'un village voisin du sien. Rachele est plus délurée qu'elle. Rachel' va faire enter un garçon dans leur chambre avec l'objectif d'y perdre son pucelage. Esmérada, témoin des frasques de sa copine connaît ses premiers émois. Elle va son tour, lors d'un bal, s'essayer au sexe mais son expérience est décevante. Rachel' va alors lui faire connaître son premier orgasme et la pauvre Esméra va se rendre compte qu'apres avoir resenti du plaisir, elle change de sexe. ...

Zep, père de Titeuf, auteur d'un scénario de bande dessinée érotique ? Ça devait forcément piquer ma curiosité. le dessin de Vince est tout en nuance de gris. le trait est beau. le scénario surprenant. Inscrit dans l'histoire de mai 68 à nos jours, ce que vit tour à tour l'héroïne ou le héros, en fonction de sa mutation physique est étonnant. Bref, une bande dessinée originale, plaisante, rendue intéressante par la qualité du dessin et du scénario. Une bande dessinée érotique avec une vraie histoire et un vrai fond.
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L'histoire lorgne du coté du fantastique à la Manara. Esmera suit sa scolarité dans une école catholique italienne, à Gênes. Nous sommes en 1965 et la jeune fille, après avoir perdu sa virginité à la va vite dans un bal de village, découvre le plaisir avec sa compagne de chambre. Une révélation qui tourne à la stupéfaction lorsqu'elle se rend compte que chaque orgasme la fait changer de sexe ! Une situation difficile à vivre dont elle tirera partie avec plus ou moins de bonheur au fil du temps, de ses études à la Sorbonne à un passage éclair dans une communauté hippie d'Ibiza, des années sida à 2015, le tout sans prendre une ride puisque son étrange pouvoir l'empêche de vieillir. Des décennies jalonnées d'étreintes plus torrides les unes que les autres où Esmera, tantôt homme, tantôt femme, prendra le plaisir comme il vient sans trop se poser de questions…

Un album « pour public averti » enchaînant des cabrioles plus explicites les unes que les autres. Alors oui, Zep lâche les chevaux sans tricher. Aux crayons, Vince s'en sort avec les honneurs. Son trait réaliste en noir et blanc teinté de sépia rend un bel hommage aux courbes féminines et ses scènes de sexe, même lorsqu'elles offrent quelques gros plans, ne sombrent jamais dans le vulgaire.

Pas un chef d'oeuvre, loin de là, mais une lecture agréable. le vrai problème, c'est que ce « conte pornographique », comme le qualifie Zep, se révèle bien trop sage au niveau du scénario pour renouveler le genre. Dommage…

Et un gros coup de gueule par rapport au prix prohibitif de cet album. 24 euros pour 78 pages de BD, je m'étrangle, je m'insurge, je hurle à l'escroquerie ! Rien de particulier dans la fabrication, tant au niveau du format que de la qualité du papier, à peine peut-on souligner un cahier cousu et non collé. Même pas un dos toilé ou un ex-libris, même pas un cahier graphique en bonus, juste un album tout ce qu'il y a de plus banal qui ne devrait pas dépasser les 16 euros. Franchement, l'éditeur exagère.

Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Zep avait déjà montré son intérêt pour le sexe avec « Happy sex ». Cette fois, il se lance dans une véritable bande-dessinée érotique, en confiant le dessin à Vince. Quand on a vécu la gloire avec un public jeunesse et l'humour, c'est forcément un peu casse-gueule ! « Esmera » compte pas moins de 76 pages pour émoustiller son lecteur. le tout est publié chez Glénat.

L'histoire commence dans les années 60. Esmera découvre sa sexualité avec sa copine de chambre. Mais elle s'aperçoit que lorsqu'elle a un orgasme, elle se transforme en homme ! Un autre orgasme et elle devient une femme… Voilà le point d'appui de cette BD.

Comme pour beaucoup d'ouvrages érotiques, le tout part d'une idée un peu délirante. Difficile de ne pas voir l'influence des ouvrages de Manara (« le déclic » et sa machine en enclenche le désir, « le parfum de l'invisible » et sa lotion qui rend invisible, etc.) dans le scénario. Ainsi, Esmera a une sexualité plurielle qui permet de multiplier les expériences. Hélas, une fois le fil rouge déterminé, Esmera a tendance à ne faire que multiplier les expériences justement.

Malgré quelques efforts dans le scénario, les personnages secondaires sont inexistants. L'histoire a tendance à vite accélérer, manquant cruellement de matière. de même, Zep n'essaie pas d'expliquer ce fameux don d'Esmera. Il faut donc chercher l'intérêt ailleurs. Et c'est dans l'évolution de la société qu'on l'y trouvera. En effet, Esmera commence sa vie chez les soeurs, dans les années 60. Elle vivra après l'amour libre, les politisés, le SIDA, le retour du puritanisme, etc. Ainsi, elle s'adapte à la société pour pouvoir vivre sa sexualité étrange. L'histoire est très premier degré, malgré quelques immersions par-ci par-là de traits d'humour. Dommage que Zep n'utilise pas son talent humoristique pour ajouter du piquant à certaines situations.

Si le fond est n'est pas transcendant, la forme l'est beaucoup plus. Avec un lavis de toute beauté, Vince fait preuve d'un vrai talent pour dessiner cet ouvrage. Bien qu'explicite, il n'a jamais l'air pornographique, la monochrome atténuant l'impacte des chairs et rendant le tout beaucoup moins cru. Un choix vraiment payant ! C'est clairement le gros point fort de l'album : le dessin est magnifique, tant dans les corps que dans les décors.

« Esmera » ne révolutionnera pas la bande-dessinée érotique. Elle en possède les défauts classiques du genre : à savoir un scénario basée sur une idée sympa mais qui pourrait être mieux exploitée. Malgré tout, la narration est bien menée et le dessin est magnifique. On se laisse embarquer dans cette histoire improbable de dualité sexuelle.
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Printemps 1965. Esmera est une jeune étudiante au collège Sacro Cuore de Gênes, une école catholique tenue et fréquentée essentiellement par un public féminin. L'ambiance y est stricte et Esmera plutôt sage, mais c'est sans compter sur Rachele, sa voisine de chambre pas vraiment farouche.
Grâce à Rachele, elle fait tout d'abord la découverte du corps masculin, en tant qu'observatrice. Mais très vite, la volonté de ressentir ses propres sensations prend le dessus et lors d'une soirée, elle connaît sa première fois. Expéditive, sans intérêt. C'est alors que Rachele va lui faire découvrir ce que doit être le plaisir, celui qui chavire, renverse. Juste après l'orgasme, Esmera deviendra Marcello. Et chaque prochain orgasme inversera la tendance, indéfiniment…

Etre une femme, être un homme. Etre de genre masculin ou féminin. Ou les deux. Comment se comporter ? Suivre les codes ? Esmera prend le temps de s'habituer à ce changement et décide de vivre ce que la vie lui offre, une nouvelle palette de sensations à découvrir. J'ai du mal à qualifier cette bande dessinée de « pornographique ». La pornographie est un milieu que j'imagine plus trash, sans émotions alors que dans cet ouvrage, il y a du sens et du sentiment. Certes, les illustrations sont sans équivoque mais il y a parfois une douceur qui s'en dégage.

C'est une lecture qui peut se découvrir à plusieurs niveaux. On peut apprécier le côté original de l'histoire et être intrigué, car qui ne s'est jamais demandé ce que ressentait un corps de sexe opposé ? Il est aussi possible de voir un côté plus profond, sur le sexe et le genre, sur cette ligne que l'on suit parce qu'on est né et que l'on a appris à être comme ça. Une lecture assurément étonnante, qui peut réchauffer le corps, à défaut de réchauffer le coeur.
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Je suis un peu mitigée à la lecture de ce tome. J'avais plutôt aimé la première expérience de Zep dans la bd adulte; cependant j'avais trouvé qu'il collectionnait les exemples et les situations au lieu d'en faire une analyse. C'est excatement ce qui m'a manqué dans "Esmera".

Le dessin de Vince est somptueux, et le choix de la monochromie vraiment judicieuse. Les corps exultent, le trash parfois surprend mais on parcourt la bd avec beaucoup de plaisir.

Pourtant je suis restée sur ma faim : au delà de l'idée de départ, plutôt séduisante d'explorer la sexualité côté masculin et féminin, Zep accumule les expériences et les situations incongrues sans trop approfondir le sujet. J'ai fini par me lasser... et c'est bien dommage!
J'en garderai le souvenir d'une bd légère alors qu'elle aurait pu aller beaucoup plus loin à mon sens!
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critiques presse (8)
BoDoi
05 janvier 2016
Esmera fera date dans un genre complexe à aborder et souvent dénigré.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Liberation
17 décembre 2015
Une réussite.
Lire la critique sur le site : Liberation
BDGest
15 décembre 2015
Ni lesbien, ni gay, ni bi ou trans... Zep vient de (re)inventer un nouveau genre : l’alter(sexuel) !
Lire la critique sur le site : BDGest
Bedeo
07 décembre 2015
Le récit est d’abord un bon divertissement, agréable à lire, avec des dessins de qualité. Sur tous ces points, l’album est réussi. Les amateurs de BD érotique y trouveront pleinement leur compte.
Lire la critique sur le site : Bedeo
ActuaBD
07 décembre 2015
Un bouleversant conte érotique.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Auracan
01 décembre 2015
ne pas mettre, certes, entre toutes les mains mais assurément à partager avec grand plaisir entre adultes.
Lire la critique sur le site : Auracan
BDZoom
01 décembre 2015
Avec « Esmera », Zep se tourne sans complexe, et même avec audace, à un lectorat gourmand d’érotisme, voire même de pornographie.
Lire la critique sur le site : BDZoom
Sceneario
30 octobre 2015
Un très beau récit merveilleusement mis en image par le sublime trait sensuel et plein de délicatesse de Vince. On découvre ses planches,
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
L'orgasme masculin, il monte comme une fusée... explose en plein ciel... et te laisse seul. Le féminin, je descends, je m'enfonce... je me dilue. Et je deviens le monde.
Je m'appelle Esmera, et je suis accro aux deux.
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Soyez de dignes filles de notre Seigneur, souvenez-vous que ses anges vous regardent !
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J'étais fatigué de baiser tout le monde et de ne connaître personne.
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Je regarde le monde d'aujourd'hui... il cherche sa révolution. Il regarde en arrière. Les hommes ont à nouveau peur du plaisir des femmes... Ils veulent les réduire à leur plaisir à eux.
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Le désir n'est pas ce que tu vois mais ce que tu imagines.
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