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Fatale tome 1 sur 5
EAN : 9782756032191
144 pages
Delcourt (03/10/2012)
3.82/5   37 notes
Résumé :
De nos jours, États-Unis. Lors des obsèques de son parrain, Nicolas Lash rencontre une mystérieuse jeune femme qui se fait appeler Jo. Intrigué par ses propos, mais surtout subjugué par sa beauté, il se laisse séduire. Il s'apprête à découvrir que celle qui le fascine tant est en réalité un démon immortel, prisonnière dans la ligne du temps. Et que bien des hommes sont déjà tombés dans ses filets...
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Si je ne l'avais pas trouvé tout à fait abouti, j'avais pas mal apprécié ma lecture de l'ambitieux « fondu au noir » du duo Brubaker et Phillips. J'étais donc curieuse de découvrir d'autres ouvrages de ce duo. Me voilà donc à lire le 1er tome d'une série intitulée « Fatale ». Et quelle entrée en matière ! Ce 1er volet intitulé « la mort aux trousses » est tout simplement excellent.

J'ai préféré ne rien savoir de la B.D avant de commencer ma lecture, du coup je n'ai même pas lu la 4ème de couverture. Au vu du titre et du visuel de couverture, je m'attendais à du noir à l'ancienne. Je n'avais pas tort, « Fatale » relève bien du noir et en respecte les codes et les archétypes. Mais je n'avais pas tout à fait raison, « Fatale » n'est pas que ça. « Fatale » c'est du noir dans la plus pure tradition du noir et c'est aussi du fantastique assez dingue. le scénario, totalement maîtrisé et parfaitement construit, mélange habilement ces deux genres sans que l'un ne soit au détriment de l'autre. La facilité aurait voulu qu'au fur et à mesure que les éléments fantastiques se dévoilent l'histoire délaisse peu à peu le côté noir. Ce n'est absolument pas le cas, l'équilibre est parfait. C'est comme si on mariait James M. Cain à Lovecraft. le résultat est totalement addictif et vraiment réjouissant.

Ce 1er volet redoutablement efficace m'a enthousiasmée. Habilement construit et mené, le scénario est sublimé par le dessin de Phillips et les couleurs de Stewart, qui proposent des cadrages parfaits et de beaux jeux d'ombre. J'ai vraiment hâte de découvrir la suite.

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Une entrée en matière dans le genre polar noir, avec deux périodes qui se répondent, en 2011, Nicolas Lash, écrivain en 2011 enterre son parrain, Dominic Raines, écrivain lui aussi, et en 1957 ou on retrouve en parallèle un récit de ce dernier, avant qu'il ne publie son premier roman. La partie ancienne est dans le ton du polar classique, années 50, avec des flics ripoux, une étrange secte et bien sûr, une femme fatale, mais les passages récents nous perdent, que vient faire cette femme fatale en 2011. Puis petit à petit, on dérive vers le fantastique gore. J'ai été bluffé par le glissement progressif d'un genre à l'autre, il nous happe littéralement, le mystère est bien mené. le dessin est classique, quasi photographique, les plans et les cadrages sont cinématographiques, les noirs très intenses et très présents renforcent l'ambiance inquiétante et pesante. Beaucoup de surprises, du suspense et des tensions couronnés par quelques horreurs, du noir, très noir que les amateurs du genre adoreront forcément. C'est court mais c'est puissant.
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Ce tome contient les 5 premiers épisodes (parus en 2012) d'une nouvelle série écrite par Ed Brubaker, illustrée par Sean Phillips et mise en couleurs par Dave Stewart.

De nos jours, Nicolas Lash assiste à l'enterrement de Dominic Hank Raines, le meilleur ami de son père qui n'est pas présent car il est interné depuis une dizaine d'années. du coup, c'est Nicolas qui devient l'héritier de Raines. Lors de la mise en terre, il croise Jo, une jeune femme magnifique. Peu de temps après il se rend à la demeure de Raines pour commencer à s'occuper de ses affaires. Il s'y produit un cambriolage violent duquel il s'échappe grâce à Jo, providentiellement présente à ce moment là. La narration revient alors en 1956, à San Francisco. Jospehine (la copie conforme de Jo) rencontre Hank Raines dans un bar. Ils évoquent un flic dénommé Walter "Walt" Booker qui semble la faire chanter d'une manière ou d'une autre. Booker enquête avec Lannie Dalton sur une série de meurtres rituels.

Il s'agit de la troisième série créée par Brubaker et Phillips, après Criminal (polars poisseux) et Incognito (pulp + espionnage). Cette première histoire propose de découvrir ce nouvel environnement par le biais de Nicolas Lash, et les autres. Josephine (Fatale) est bien présente en tant que personnage, toutefois le lecteur n'a pas accès à ses pensées. Tout en participant activement à l'histoire, elle reste un mystère. La narration est principalement axée sur les événements de 1956 qui occupent les trois quarts du récit.

L'histoire est présentée du point de vue de Nicolas Lash pour l'époque actuelle, et de Dominic Raines pour l'année 1956. Ed Brubaker fait partager au lecteur leur point de vue sur les événements par le biais de cellules contenant leur commentaire à posteriori. le lecteur plonge donc dans une fiction aux règles inconnues qu'il découvre au fur et à mesure. Brubaker s'amuse à intégrer des influences de genres littéraires populaires (la couverture donne une bonne indication de l'un d'entre eux). Les lecteurs de "Criminal" seront en terrain connu puisque la majeure partie du récit repose sur la découverte des agissements de 3 personnages dans les années 1950, impliquées dans des opérations louches. Brubaker a choisi une construction qui nécessite une bonne attention du lecteur qui doit recomposer la structure des relations des uns avec les autres, à partir de ce qui est impliqué. La force de son récit réside dans le comportement adulte des personnages, et dans sa retenue. Un bon exemple de ladite retenue est la manière dont Josephine interagit avec les autres. Il est évident qu'elle représente pour plusieurs personnages masculins, un idéal de féminité éminemment désirable. Mais ce n'est ni une allumeuse, ni une mangeuse d'hommes ; son caractère est plus nuancé que ça.

Val Staples (qui avait travaillé sur la série Criminal) a donc cédé la place à Dave Stewart pour la mise en couleurs, et la palette de couleurs y a gagné en harmonie. À y regarder de plus près, Stewart a conservé les couleurs chères à Val Staples (comme le violet), mais en atténuant leur intensité et en limitant leur surface. de fait le lecteur retrouve l'ambiance particulière de "Criminal", en plus nuancé.

Le lecteur retrouve également le style caractéristique de Sean Phillips, chargé en encrage, les visages mangés d'ombre, et les contours délimités par un trait à l'épaisseur constante. Comme à son habitude, il privilégie l'impression que donnent les personnages ou les décors, à l'exactitude photographique et il a tendance à tracer des lignes courbes au rayon raccourci, ce qui atténue leur aspect enfantin, et augmente l'aspect peu accueillant, peu convivial. Il a l'art et la manière de rendre chaque endroit unique et plausible et de faire ressortir les différences d'atmosphère entre chaque lieu. Quelque soit l'endroit de la ville où se trouvent les protagonistes, le lecteur a toujours un sentiment de familiarité et normalité. de la même manière que Brubaker utilise quelques codes tirés de sous-genre littéraire, Pillips réalise quelques séquences qui évoquent des films de genre, telle la poursuite en voiture sur une route en corniche, ou l'un des amants de Jo en train de remonter la fermeture éclair de sa robe.

Tout au long du récit, Sean Phillips est en phase avec l'écriture de Brubaker : il pratique également la retenue. Sa description de Josephine évite, et même proscrit l'hyersexualisation pour lui préférer une force de séduction plus intime. Ce n'est pas que le caractère charnel de sa séduction soit nié, c'est plutôt qu'elle dispose également d'un coté fragile, mais elle est également rouée, manipulatrice sans être méchante, victime non consentante, etc. Et son apparence, ainsi que ses expressions visuelles et son langage corporel retranscrivent tout ces aspects en fonction de la situation. Pillips apporte autant de soin à ce personnage principal qu'au reste de la distribution ; il n'y a qu'à contempler une femme enceinte en train de se baisser pour ramasser su linge sale pour ressentir ses douleurs dorsales dues à sa grossesse (et il ne s'agit que d'une seule case).

Ed Brubaker et Sean Phillips sont toujours aussi en forme que dans leurs autres séries "Criminal" et "Incognito". Toutefois ce premier tome laisse un goût n'inachevé car il constitue plus un prologue qu'une histoire complète par elle-même ; il pose de nombreux éléments qui ne demandent qu'à être développés par la suite. Pris à part comme tome unique, je ne lui mettrais que 4 étoiles ; considéré comme un prologue dans une narration au long cours, je lui mets 5 étoiles.
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Par bien des aspects, on pourrait "wouawer" à pas mal de reprises à la lecture de ce tome. Il y a du polar assez orienté hard-boiled, des nazis, des sectes, des sacrifices, des Roumains (?!), des flics ripous, des étranges personnages que l'on croirait tout droit sortis d'un cauchemar de HPL, des scène gore... D'ordinaire, j'aime bien les mélanges de genres. Mais ici cela m'a gavé. Les auteurs maîtrisent bien leur sujet, mais la technique du "Il y en a un peu plus, je vous le mets aussi", cela fonctionne un moment, mais pas sur 140 pages.

Au-delà de cette maîtrise scénaristique, et du dessin très dur qui n'est pas fait pour me déplaire, la femme fatale n'est pas toujours très fatale, avec un dessin inégale par moments. Quelques éléments servant l'intrigue semblent sortis d'un chapeau de magicien. Je pense par exemple au fait qu'un des policiers principaux (un ripou) voit les manifestations d'un autre monde, et connaisse et maîtrise la magie noir en se scarifiant des symboles sur le bras... D'où cela sort-il, quelles explications, qui, que, quoi, pourquoi et comment... mystère et goule de bomme... C'est un détail pour vous, et pour France Gall, mais pour moi, cela veut dire beaucoup et cela m'a un peu pourri la lecture.

Donc pas du tout convaincu, mais suffisamment séduit et interpellé pour passer au tome 2 sous peu.
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Retour du duo à l'origine de la série Criminal et Incognito, et le moins que l'on puisse dire, c'est que les deux auteurs n'ont rien perdu de leur talent. Ici encore Brubaker et Phillips nous offrent un polar des plus sombres mais ajoute une nouvelle corde à leur arc, Une dimension fantastique...
Le pitch, lors de l'enterrement d'un proche, un rencontre une jeune femme d'une rare beauté. Il se retrouve alors comme possédé par cette femme et sera obnubilé par la recherche de celle-ci. Il rentre alors dans un cycle infernal, mêlant sectes secrètes, sacrifice et monstres provenant directement des récits de Lovecraft.
Le récit développé par Brubaker est complexe. de nombreux personnages se croisent, au cours de différentes époques, et il faudra plusieurs lectures pour bien cerner toutes les subtilités du récit. Mais ce n'est que meilleur. L'intrigue créée par Brubaker avance à un très bon rythme, mêlant développement des personnages et mise en place du monde que nous explorerons au cours des 24 épisodes que fait la série. Un plus pour les amateurs de fantastique, l'utilisation explicite de la mythologie lovecraftienne dans une ambiance polar est superbe, et ne manquera pas de plaire aux lecteur du mythe de Cthulhu ou aux amateurs du jeu de rôles.
Le dessin de Sean Phillips colle toujours aussi bien aux récits de Brubaker. C'est sombre (il ne doit jamais faire jour dans cette ville), c'est glauque et teinté d'horreur. le trait de Phillips mais quelques pages à se mettre en place, en particulier au niveau des visages, mais la suite est parfaite, simple et efficace. Un point en plus pour les magnifiques couvertures compilés à la fin du tome.

Un polar superbe, efficace, dont les personnages sont dépeints avec une grande justesse...Attention à Jo !
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critiques presse (6)
BulledEncre
18 février 2013
Un prologue pas toujours évident à suivre mais audacieux dans son traitement et mené par des grands noms.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
ActuaBD
18 février 2013
Une étrange femme vient bouleverser la vie d’un reporter et son filleul. Les auteurs d’Incognito, de Sleeper et de Criminal mélangent habilement polar et fantastique dans un tourbillon envoûtant. Déjà un classique incontournable !
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BullesEtOnomatopees
20 décembre 2012
Ce premier tome de Fatale, La mort aux trousses, se lit tout seul. Une ambiance noire des plus classiques mais bien dépeinte, et ce petit plus qu’est l’introduction du fantastique.
Lire la critique sur le site : BullesEtOnomatopees
BoDoi
20 novembre 2012
L’idée de mêler feuilleton noir et récit fantastique était séduisante, surtout de la part du duo Brubaker-Phillips, qui avait déjà associé les genres polar et super-héroïsme avec brio. Mais le résultat déçoit quelque peu.
Lire la critique sur le site : BoDoi
BDGest
13 novembre 2012
La narration sur deux époques, les flash-back, le mystère un peu artificiellement entretenu autour de Jo et de son passé, ne rendent pas la lecture plus prenante ni fluide. Le manque d’empathie pour les personnages participe à ce détachement par rapport à ce récit non dénué d’intérêt.
Lire la critique sur le site : BDGest
Sceneario
26 septembre 2012
Bien sur on peut toujours se dire que le nœud de l’intrigue manque sérieusement d’originalité, que Brubaker se contente de rester dans les codes du genre, mais à cela j’objecterais qu’il le fait admirablement. On a l’impression de lire une excellente Série Noire.
Lire la critique sur le site : Sceneario

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