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EAN : 9782266221320
480 pages
Pocket (25/02/2012)
3.71/5   1092 notes
Résumé :

Journaliste dans une émission de télé-réalité, Wendy piège en direct les prédateurs sexuels. En 1er, Dan Mercer, éducateur pour adolescentes : tout l'accable et on le soupçonne de meurtre. Mais les preuves font défaut. Wendy sent que quelque chose ne tourne pas rond. Et si elle était manipulée ?

Si Dan était innocent ? Elle se penche sur le passé de Dan, ses années d'étudiant à Princeton, ses 4 amis inséparables avec lesquels il a tout partag... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (117) Voir plus Ajouter une critique
3,71

sur 1092 notes
- Élève Coben ! Au tableau !
- Mais pourquoi moi, monsieur ?
- Vu la copie que vous venez de rendre, je ne ferais pas le malin à votre place, élève Coben !
- Mais monsieur SMadJ...
- Y a pas de monsieur SMadJ qui tienne ! Non mais de qui se moque-t'on ?!
- Mais qu'est-ce que j'ai fait de mal m'sieu ?
- Je suis vraiment très mécontent de votre copie élève Coben. Je n'ai jamais vu un tel ramassis de clichés et de situations éculés (oui ma brave dame éculé on vous dit !) qui sentent le remplissage. Oui, comme une odeur de fainéantise même. Parce que franchement, il y avait matière avec votre contenu à faire un bon bouquin. Regardez, le début est astucieux avec un changement de personnage principal juste après le prologue.
Ce qui a l'avantage de nous égarer un peu le temps de comprendre le tour de passe passe. Mais la suite redescends le tout d'un cran très vite. C'est long, c'est fade et c'est inodore. C'est pas "Faute de preuves" qu'il fallait appeler votre bouquin mais "Faute de bonnes idées" !
- Mais j'ai essayé de faire de mon mieux m'sieu !
- Non, vous avez cédé aux sirènes de la facilité. Un fainéant je vous dis.
Et puis où êtes vous allés pêcher une héroïne aussi cruche et aussi peu crédible ? Une présentatrice de télé réalité de bas etage qui serait plus efficace que tous les Experts, Shérifs, agents du FBI et policiers réunis ? Alors qu'au début du récit, on pourrait la prendre pour une membre neuneu du Tea Party, prête à tout pour faire condamner des gens, même innocents, sans l'ombre d'une vraie preuve sous prétexte d'audimat et d'incitation à la haine et la violence aveugle, elle deviendrait ensuite la plus humble des Socio-démocrates ? Non mais on croit rêver ! Ah et puis utiliser la chasse à la pédophilie pour rendre le propos plus justifiable et l'héroïne plus sympa pour faire larmoyer dans les chaumières, si vous appelez pas ça du cliché, je ne vous aurai rien appris cette année ! Et le cours sur la subtilité que diable ?
Miss Monde avec une tête de Miss Marple ? Vous étiez en plein fantasme pré-pubère, élève Coben !
- C'était pour que mes lectrices s'identifient et que mes lecteurs fantasment aussi...
- Allez, suffit l'insolent, vous me copierez cent fois "je suis désolé d'avoir fait perdre leur temps à mes amis lecteurs qui me font la grâce de m'aider à m'enrichir à chaque nouveau bouquin paru"
- Oh ça va être long à écrire, ça monsieur...
- Hé bien ce sera toujours moins long que de lire votre bouquin, élève Coben. C'est pas cher payé !
- Je ferai mieux la prochaine fois m'sieu.
- Y a intérêt bonhomme !
2/5
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Je n'ai pas beaucoup lu les oeuvres d'Harlan Coben, peut être à tord d'ailleurs… ça doit être parce qu'il en écrit trop et qu'on fait trop souvent sa promo… Que c'est moche la jalousie!! Pour ce qui est de “Fautes de preuve”, je l'ai lu presque d'un trait, sans accroche et quand j'ai tourné la dernière page, je me suis dit “ils sont peut être très sympas finalement les romans de Coben”.


Dans ce livre, on sait plus ou moins à quoi s'attendre et c'est bien car ça évite les déceptions. Par contre je vous déconseille fortement de lire la 4ème de couverture (c'est vrai partout d'ailleurs) mais là, elle raconte juste toute l'histoire ! Perso, ça m'agace mais si ça peut aider des gens à faire un choix dans le magasin ?


Le scénario n'a rien d'exceptionnel, il est assez basique et on le devine très rapidement même sans avoir lu la 4ème de couverture !! Une super journaliste Wendy piège un homme, Dan Mercer, qu'elle pense être un pédophile mais comme chacun sait… les apparences sont trompeuses… Où se trouve la vérité ? Que cache le passé de Dan ? Qu'est-ce que c'est que ces preuves ? Je ne peux pas en dire plus sinon plus de suspens.


Ce que je peux vous dire, c'est que ça lit bien, très bien même, les pages s'enchaînent, on a vraiment envie de connaître la suite à chaque page même si on la devine.. Pour l'anecdote : un matin j'ai quand même raté mon arrêt de métro tellement j'étais plongée dans le bouquin; et ça c'est un signe évident de réussite ! Je vais me mettre plus sérieusement aux Harlan Coben moi !
Lien : http://www.nola-tagada.fr/ca..
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Harlan Coben écrit beaucoup. de lui, j'ai pratiquement tout lu, globalement, j'ai bien aimé mais je reconnais aussi que ses romans ne perdurent pas longtemps dans ma mémoire. Cela reste d'agréables moments de lecture mais sans grande portée psychologique. Je préfère même la série où la désinvolture et l'humour de son héros Myron Bolitar font merveille. Même si un clin d'oeil est fait à son célèbre acolyte Win, la plume ici reste plus sérieuse.

La journaliste Wendy Tynes vient de piéger un pédophile, en direct à la télévision, en se faisant passer pour une ado sur le net. Faute de preuves suffisantes au yeux de la justice américaine, ce dernier est relaxé et elle est licenciée. Quant il est abattu devant elle, par le père d'une de ses victimes, Wendy s'interroge, d'autant plus qu'à l'arrivée de la police, le cadavre n'est plus là. En apprenant la disparition d'une jeune fille qui connaissait ce pédophile, elle décide de mener l'enquête en free-lance.

L'auteur, une fois de plus, brouille habilement les pistes et remonte loin dans le passé des personnages. Il nous fait toucher du doigt les dangers du net ou comment une vie peut-être réduite à néant par la rumeur. Les sujets évoqués restent intéressants comme le désir légitime de suppléer soi-même à la justice lorsque celle-ci est défaillante alors que l'autre point de vue incite à pardonner pour avancer dans sa vie. Mais voilà, cela reste un polar "léger" dans le sens où je le verrais bien servir de scénario à une série télévisée américaine. 14/20
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Lu en trois jours. Ça c'est fait ! Comme toujours avec Coben, une fois dans mes mains, j'ai un mal fou à le reposer, quitte à sauter du train au moment où les portes se referment.
Celui là n'a donc pas échappé à la règle. On commence le livre avec Dan et on continuera avec Wendy, journaliste de son état et très, mais alors, très curieuse. du coup, on veut savoir, qui, quoi, comment, quand et où ?? Entre un pédophile, une ado disparue et un groupe de pères licenciés passant leurs journées dans un starbuck, le lien se tisse au fil des pages tournées frénétiquement, et à deux ou trois pages du final, presque en même temps que le zhéros, on trouve. Enfin, la délivrance, qu'on pense… ou pas.
Un seul petit bémol, si il en ait, on croise dans ce livre, des personnages déjà croisés avec Myron, j'aurai aimé que Wendy le croise aussi, ça, ça m'aurait fait rire même si Win suffit en lui-même.
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De Harlan Coben, je n'avais lu qu'un roman : le premier de la série Bolitar, qui ne m'avait franchement pas convaincue. Depuis, je n'avais jamais retenté l'expérience. Il aura fallu une proposition éditoriale pour me décider. Et il faut bien reconnaître que ce roman a été assez agréable à lire !

Dan Mercer est éducateur pour les adolescents en difficultés. Divorcé, il a gardé de bons rapports avec son ex-femme qu'il cotoie toujours et s'occupe même de la fille qu'elle a eu avec son nouveau mari. Bref, Dan semble être un homme sans histoire, jusqu'au jour où Wendy Tines vienne chambouler sa vie. Présentatrice d'une émission de télévision à succès, cette dernière s'occupe de débusquer des pédophiles en leur tendant des pièges. Et c'est ce qui arrive à Dan qui, persuadé de répondre à l'appel d'une adolescente en détresse, se retrouve finalement face à une équipe de télévision peu scrupuleuse.
L'affaire Dan Mercer fait alors grand bruit, d'autant plus qu'on recherche toujours Haley MacWayd, une adolescente disparue sans aucune traces.
Dan, libéré faute de preuves, voit sa vie complètement détruite. Harcelé par les médias, les voisins, les parents de victimes, il continue néanmoins de crier son innocence. Il contacte même Wendy et réussit à lui instiller le doute quant à cette affaire. La journaliste qui culpabilise quelque peu de son acte, va finir par enquêter sur Dan et farfouiller dans son passé très mystérieux, tout en se penchant sur la disparition de l'adolescente. Les 2 affaires seraient-elles liées ? Dan serait-il le meurtrier de la jeune Haley ?

Cette histoire conduite sous la direction de la journaliste donne une approche intéressante. Veuve, vivant seule avec son fils adolescent, Wendy a toujours du mal à accepter l'accident de son mari dû à une chauffeuse alcoolique. Prête à tout pour défendre les faibles et à ne laisser aucun tueur ou violeur en liberté, c'est une femme de poigne qui va au bout de ses convictions. Mais sous cette apparence de roc, Wendy est une femme bien fragile qui se débat avec ses propres faiblesses et doit gérer un enfant asocial qui lui adresse à peine la parole pour se murer devant son ordinateur.

L'intrigue est sans temps mort et les rebondissements fourmillent au rythme des découvertes de la journaliste. L'histoire se lit tout seule sans difficulté et on peine même à lâcher le roman pour avoir le fin mot de l'enquête.
Néanmoins, le roman n'est pas sans défauts. Wendy, ardente accusatrice de Dan Mercer qu'elle dénonce comme un affreux pervers au début du roman finit par changer bien trop facilement et rapidement son fusil de l'épaule, juste sur la base d'une première intuition personnelle. Si elle continue néanmoins de douter quant à la culpabilité ou l'innocence de Dan, elle est tout de même passée d'une virulence extrême à un doute bien trop facilement posé qui laisse la place à toute sorte de conjonctures.
Plus loin, on retrouve notre journaliste devant internet. Quiche informatique, elle fait appel à son fils pour apprendre à rejoindre un groupe Facebook. le paradoxe, c'est que quelques pages plus loin, on la retrouve encore sur internet à faire des recherches (j'ai oublié lesquelles...!) autrement plus compliquées que Facebook...
Bref, quelques petites incohérences, quelques situations un peu téléphonées font que ce roman pêche un tant soit peu par sa facilité.
Malgré tout, comme je le disais, "Faute de preuves" reste un polar extrêmement distrayant malgré son manque d'originalité. Les personnages principaux et secondaires sont suffisamment intéressants et travaillés. L'intrigue est menée tambour battant et je n'ai, pour ma part, pas su déceler la chute de l'enquête.
J'ai également apprécié toute la critique plus ou moins implicite qui est faite du monde des médias et de télévision en particulier. le portrait des journalistes est loin d'être rose. Présentés comme des chacals à l'affût du moindre scoop qui fera monter l'audimat, les médias sont pointés du doigt pour leurs méthodes peu scrupuleuses.
La chute qui préfère s'appuyer sur le pardon (et pas celui que vous imaginez ! ) plutôt que d'offrir un énième cliché du Bien contre le Mal est à noter également.

On pourra conclure que finalement ce roman démontre une fois de plus qu'il ne faut pas toujours se fier aux apparences, qu'il ne faut pas non plus prendre ce que nous donnent les médias au pied de la lettre et qu'un homme bon peut aussi connaître des erreurs.
Lien : http://legrenierdechoco.over..
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Citations et extraits (46) Voir plus Ajouter une citation
— Jurez-vous de dire la vérité, toute la vérité et rien que la vérité ?
Wendy Tynes jura, s'assit et regarda autour d'elle. Elle avait l'impression d'être sur scène, sensation familière pour la journaliste de télévision qu'elle était, sauf que, cette fois, elle ne maîtrisait pas la situation. Derrière elle, les parents des victimes de Dan Mercer. Quatre couples. Ils venaient tous les jours au tribunal. Au début, ils brandissaient les photos de leurs enfants, ce que la juge avait fini par leur interdire, et maintenant ils restaient assis là, silencieux. En un sens, c'était encore plus intimidant.
La chaise était inconfortable. Wendy changea de position, croisa puis décroisa les jambes et attendit.
Flair Hickory, célèbre ténor du barreau, se leva, et pour la énième fois Wendy se demanda comment Dan Mercer avait pu se payer ses services. Flair portait son habituel costume gris strié de rose, une chemise et une cravate roses. Il traversa la salle d'une démarche que, par euphémisme, on aurait pu qualifier de « théâtrale ».
— Madame Tynes, commença-t-il avec un sourire cordial.
Cela faisait partie de son personnage. Flair était gay, certes, mais il en jouait au prétoire façon La Cage aux folles.
— Mon nom est Flair Hickory. Je vous souhaite le bonjour.
— Bonjour, répondit-elle.
— Vous animez une émission télé racoleuse intitulée Pris en flag, est-ce exact ?
L'avocat général, un dénommé Lee Portnoi, déclara :
— Objection. Juridiquement, le terme racoleur n'est pas approprié pour définir une émission de télévision.
Flair sourit.
— Vous en voulez, des « termes appropriés », monsieur Portnoi ?
— Ce ne sera pas nécessaire, intervint la juge Lori Howard.
Dans sa voix on devinait déjà la lassitude. Elle se tourna vers Wendy.
— Répondez à la question, je vous prie.
— Je n'anime plus cette émission, dit Wendy.
Flair feignit la surprise.
— C'est récent, n'est-ce pas ?
— Oui.
— Que s'est-il passé ?
— Elle a été interrompue.
— Taux d'audience trop faible ?
— Non.
— Alors pourquoi ?
— Votre honneur, s'insurgea Lee Portnoi, nous savons tous pourquoi.
Lori Howard hocha la tête.
— Continuez, maître Hickory.
— Connaissez vous mon client, Dan Mercer ?
— Oui.
— Vous vous êtes introduite chez lui, n'est-ce pas ?
Wendy s'efforça de soutenir son regard, en tâchant de ne pas avoir l'air coupable.
— Ce n'est pas tout à fait exact.
— Vraiment ? Eh bien, ma chère, faisons en sorte d'être aussi précis qu'il est humainement possible et revenons en arrière, voulez-vous ?
Il se promena à travers la salle comme s'il défilait sur un podium à Milan. Il eut même le culot de sourire aux familles des victimes. La plupart évitaient ostensiblement de poser les yeux sur lui, mais l'un des pères, Ed Grayson, le foudroya du regard. Flair ne broncha pas.
— Comment avez-vous rencontré mon client ?
— Dans un forum sur Internet.
Flair arqua les sourcils.
— Ah oui ?
Comme s'il s'agissait de la révélation du siècle.
— Quel genre de forum ?
— Un forum fréquenté par des enfants.
— Sur lequel vous étiez inscrite ?
— Oui.
— Vous n'êtes plus une enfant, madame Tynes. Je pourrais ajouter que, mais ne prenez pas cette remarque pour une tentative de séduction de ma part, vous êtes une pulpeuse créature.
— Objection !
La juge Howard poussa un soupir.
— Maître Hickory ?
Flair sourit, esquissa un petit geste de pseudo-contrition. Il était le seul à pouvoir se permettre ce genre d'incartade.
— Bien, madame Tynes. Sur ce forum, vous vous faisiez passer pour une mineure, est-ce vrai ?
— Oui.
— Après quoi vous engagiez des échanges via Internet avec des hommes afin de les inciter à vouloir coucher avec vous ?
— Non.
— Comment ça ?
— J'attendais qu'ils fassent le premier pas.
Flair secoua la tête.
— Tss-tss. Si on me donnait un dollar chaque fois que je dis ça...
Le public s'esclaffa.
— Nous avons les procès-verbaux, maître Hickory, intervint la juge, et nous sommes capables de nous forger une opinion à partir de leur lecture.
Wendy s'étonnait que Dan Mercer ne soit pas là, mais c'était logique puisque ces séances étaient destinées à auditionner les témoins. Flair Hickory espérait convaincre la juge de l'irrecevabilité du matériel effarant et révoltant découvert dans l'ordinateur de Mercer et disséminé un peu partout à son domicile. S'il y parvenait - et ce n'était pas gagné -, Dan Mercer mettrait probablement les voiles, et un prédateur psychopathe serait lâché dans la nature.
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En m’approchant dans la lueur blême d’un réverbère de cette ouverture semblable à une gueule béante prête à m’engloutir, je ne pouvais me défaire d’un sentiment de malaise grandissant. Chaque pas exigeait un effort surhumain, comme si je marchais non pas sur du bitume craquelé, mais sur une dalle de ciment encore humide. Tous les symptômes de détection d’un danger imminent étaient affichés. Frissons le long de l’échine ? Cochez la case. Poils hérissés sur les bras ? Ouaip. Picotements à la base de la nuque ? OK. Cuir chevelu qui fourmille ? Affirmatif.
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Je savais bien que si j'ouvrais cette porte rouge ma vie basculerait.
Pourtant, le mélo, les mauvais pressentiments, ce n'est pas trop mon truc, et à vrai dire cette porte rouge n'avait rien d'effrayant. Une porte tout à fait banale, quatre panneaux en bois, le genre qui monte la garde devant deux maisons sur trois, avec peinture écaillée, heurtoir que personne n'utilise jamais et bouton imitation cuivre.
En m'approchant dans la lueur blême d'un réverbère de cette ouverture semblable à une gueule béante prête à m'engloutir, je ne pouvais me défaire d'un sentiment de malaise grandissant. Chaque pas exigeait un effort surhumain, comme si je marchais non pas sur du bitume craquelé, mais sur une dalle de ciment encore humide. Tous les symptômes de détection d'un danger imminent étaient affichés. Frissons le long de l'échiné ? Cochez la case. Poils hérissés sur les bras ? Ouaip. Picotements à la base de la nuque ? OK. Cuir chevelu qui fourmille ? Affirmatif.
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"- Wendy Tynes, NTC News. Que venez-vous faire ici Dan ?
J'ai ouvert la bouche, mais aucun son n'en est sorti. J'ai reconnu la présentatrice de cette émission à la télé...(...) la journaliste qui traque les pédophiles, qui les piège pour les exposer au grand jour.
- Êtes-vous venu pour avoir des relations sexuelles avec une fille de treize ans ?"
J'ai enfin compris ce qui se passait, et mon sang s'est glacé. D'autres gens ont envahi la pièce. Le réalisateur peut-être. Un second caméraman. Deux flics. Les caméras se sont rapprochées. L'éclat des lumières s'est intensifié. Le front constellé de sueur, je me suis mis à bafouiller, à me justifier.
Mais j'étais déjà fichu.
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Avoir du génie, c'est une malédiction. Voilà ce que j'en dis. Certains croient que les esprits supérieurs perçoivent l'univers d'une façon inaccessible à nous autres. Ils voient le monde tel qu'il est réellement... et cette réalité est tellement atroce qu'ils en perdent la raison. La lucidité mène à la maladie mentale.
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Vidéo de Harlan Coben
Cet épisode a été enregistré avec des patients hospitalisés au Centre d'Activité Thérapeutique et d'Eveil à l'hôpital San Salvadour de l'AP-HP situé à Hyères à l'automne 2023.
Le livre lu dans cet épisode est « Ne le dis à personne » d'Harlan Coben paru aux éditions Pocket. Avec la participation de Baptiste Montaigne, champion du grand concours national de lecture « Si on lisait à voix haute » 2023 pour le générique, Benoit Artaud à la prise de son et montage.
Remerciements à Marie-Thérèse Poppe, éducatrice spécialisée au Centre d'Activité Thérapeutique et d'Eveil à l'hôpital San Salvadour, Paul Grégoire, éducateur spécialisé au Centre d'Activité Thérapeutique et d'Eveil à l'hôpital San Salvadour et Isabelle Michel, cadre socio-éducatif de l'hôpital San Salvadour à Hyères, ainsi qu'à Marcus Malte, écrivain.
 
*** Le Centre national du livre lance un programme en direction des hôpitaux, Mots parleurs, en partenariat avec l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Cette action s'inscrit dans la continuité des actions menées pour transmettre le goût de la lecture à tous et notamment aux publics éloignés du livre.Définitivement tournée vers la jeunesse, cette action vise à conjuguer lecture, écriture et mise en voix. Les adolescents et les jeunes adultes, en collaboration avec le personnel hospitalier, sont ainsi inviter à choisir un livre parmi une sélection, en lien avec la thématique de l'édition 2023 des Nuits de la lecture : la peur.
Pour cette première édition 2023, six établissements de l'AP-HP participent. Quatre établissements sont situés en Île-de-France et deux en région (Provence-Alpes-Côte d'Azur et Nouvelle-Aquitaine). le projet se déroule de fin septembre 2023 à début janvier 2024. A partir d'un ouvrage sélectionné avec le personnel hospitalier, les adolescents et jeunes adultes sont amenés à choisir des extraits de textes pour les lire et les commenter. Sur la base du volontariat, Mots parleurs propose ainsi à des groupes de cinq à dix patients accompagnés de personnel soignant d'écrire et d'enregistrer leur production, au cours de six ateliers répartis dans différents hôpitaux. Ils débattent pour élire l'ouvrage qui constituera la matière de leur travail.
Afin de les guider dans la sélection des extraits, dans la rédaction et dans l'enregistrement du podcast, ils sont accompagnés par un écrivain ou un comédien, ainsi qu'un technicien du spectacle. Ce podcast, d'une trentaine de minute, sera ensuite mis à disposition de tous les patients et personnels soignants de l'AP-HP.
 
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