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EAN : 9782290099117
124 pages
J'ai lu (22/10/2014)
3.25/5   6 notes
Résumé :
Les fées et les sorcières ont des pouvoirs prodigieux; elles sont de toutes les tailles, habitent des forêts, des châteaux, des dolmens enchantés et même des placards ! Les voici au détour d'une clairière, se baignant dans une source ou encore volant dans l'air sur un balai... les verrez-vous ?

Tour à tour angéliques et diaboliques, fées et sorcières vous ouvrent les portes du merveilleux.

Barbara Sadoul
Spécialiste de littératu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Une nouvelle sélection de textes fantastiques par Barbara Sadoul, dans la même veine que "Les cent ans de Dracula" ou les quatre opus de "La dimension fantastique"... mais, hélas, de loin la moins intéressante de toutes!

Entre les "nouvelles" qui n'en sont pas mais s'avèrent plutôt être des tronçons d'histoires beaucoup plus longues, où le lecteur débarque comme un cheveu sur la soupe en plein milieu de truc pour repartir de la même façon, sans avoir droit au moindre semblant de conclusion ("Circé Magicienne", "Une mandragore"), le recyclage ("Un bonbon pour une bonne petite", déjà apparu dans La Dimension Fantastique), et les histoires connues par coeur ("La belle et la bête"), que reste-il?

Du bon, mais que l'on aura hélas sans doute déjà lu ailleurs ("Vasilisa", "La sorcière du placard aux balais"), et du vraiment très très médiocre.

"La Sorcière du mois d'Avril" dont l'idée de base est intéressante, souffre d'une narration si mauvaise et chaotique que le plaisir de lecture est inexistant. "Les feux follets[...]la sorcière des marais" est une histoire vraiment peu inspirée d'Hans Christian Andersen sur... un conteur dénué d'inspiration, manifestement lui-même, et qui aurait mieux fait de s'abstenir plutôt que de pondre un texte aussi creux.

A côté de ça, notons quand même les très sympathiques "L'enchanteresse de Sylaire", de très loin le meilleur récit de cette anthologie ; "Les Farfafouille", à l'intrigue convenue mais se lisant sans déplaisir ; et les plus anecdotiques "Le poil" (malheureusement très courte), "Le couloir" (pas forcément passionnante, mais bourrée de bonnes idées) et "La fée aux gros yeux" qui, sans être transcendants, ont le mérite de posséder chacun une ambiance propre, qui séduira ou non.

Le bilan est donc plus que mitigé. Sur treize histoires, seules six (dont trois ont des chances d'être déjà connues du lecteur!) s'avèrent de plus ou moins bonne qualité, le reste oscillant entre le mauvais et le sans plus.

Pour deux euros, ça peut valoir le coup de se laisser envoûter par L'enchanteresse de Sylaire et découvrir les autres récits au passage, mais il n'en reste pas moins que sur les six anthologies de Barbara Sadoul que j'ai lues, celle-ci est la seule qui m'a vraiment, mais alors vraiment déçu.e.
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Je reviens de cette lecture assez mitigé. Autant j'ai eu plaisir à lire les nouvelles telles que Circé magicienne, la belle et la bête ou la sorcière du placard aux balais... Autant j'ai trouvé certaines d'entre elles ennuyeuses comme une mandragore, les farfafouille...
Ce qui est pratique tout de même dans cette anthologie et le format des histoires c'est que l'on peut choisir la nouvelle que l'on veut lire sans ce préoccuper de l'ordre.
cette anthologie ne me laissera pas un souvenir impérissable, mais c'est avec plaisir que je replongerai dans les histoires qui m'ont plu.
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Citations et extraits (55) Voir plus Ajouter une citation
Ses pensées vagabondaient, encore troublées par le tumulte de la nuit. Avait-il été sage, après tout, d'abandonner le monde, de quitter ses amis et sa famille et de se retirer loin de tout, à cause de la méchanceté d'une jeune fille ? Impossible de se leurrer et de se prétendre à soi-même qu'il s'était fait ermite par une quelconque aspiration à la sainteté, pareille à celle qui animait les anciens anachorètes. En vivant dans un tel isolement, n'aggravait-il pas en réalité le mal qu'il cherchait à soigner ?
L'idée lui venait seulement à présent que peut-être il était justement en train de se conduire comme le rêveur inutile, le sot oisif que Dorothée l'avait accusé d'être. C'était une faiblesse de sa part que de s'être laissé affecter par un refus.
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Andersen fut le troisième auteur, celui qui poétisa, par le conte, notre quotidien. refusant de jouer sur le registre de l'effrayant, son univers se voit traversé par la fée Morgane (Les Cygnes sauvages) ou la Reine des Neiges, mais reste encore bien rude avec une Petite Sirène. Le rêve exotique se réalisa avec la traduction des Mille et Une Nuits : génies, goules et autres créatures prirent alors le pas sur les personnages traditionnels féeriques. Aujourd'hui, tous ces récits sont des classiques littéraires, mais ils n'accédèrent pas immédiatement à ce rang. Ils furent longtemps considérés comme un prolongement des contes de bonne femme, un simple divertissement. Et, ces histoires n'endormirent pas tous les enfants. Elles urent un autre ennemi tout aussi redoutable : les parents. Nombreux jugèrent certains de ces récits trop cruels, voire traumatisants.
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Avec un certain dépit, Anselme constata qu'il y avait déjà quelqu'un dans la fontaine. Et pour comble de consternation, il s'agissait d'une femme. Debout, pratiquement au centre, là où l'eau était plus profonde, elle agitait l'eau de ses mains, formant de petites vagues qui venaient se briser contre la base de ses seins. Sa peau, claire et mouillée, luisait comme les pétales d'une rose blanche trempée de rosée.
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-Vous ma voyez à vos pieds, lui dit le prince. Une méchante fée m'avait condamné à rester sous cette figure jusqu'à ce qu'une belle fille consentît à m'épouser, et elle m'avait défendu de faire paraître mon esprit. Ainsi il n'y avait que vous dans le monde pour vous laisser toucher par la bonté de mon caractère : en vous offrant ma couronne, je ne puis m'acquitter des obligations que j'ai pour vous.
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La Belle se réveilla en sursaut et versa des larmes. "ne suis-je pas bien méchante, dit-elle, de donner du chagrin à une bête qui a pour moi tant de complaisance ! Est-ce sa faute si elle si laide ? et si elle a peu d'esprit ? Elle est bonne, cela vaut mieux que tout le reste. Pourquoi n'ai-je pas voulu l’épouser. Je serais plus heureuse avec elle que mes sœurs avec leur mari. Ce n'est ni la beauté ni l'esprit d'un mari qui rendent une femme contente, c'est la bonté du caractère, la vertu, te la Bête a toutes ces bonnes qualités. Je n'ai point d'amour pour elle, mais j'ai de l'estime, de l'amitié et de la reconnaissance. Allons, il ne faut pas la rendre malheureuse ! Je me reprocherais toute ma vir mon ingratitude."
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