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EAN : 9782290083116
539 pages
J'ai lu (15/04/2015)
  Existe en édition audio
4.11/5   314 notes
Résumé :
Aux États-Unis, de nos jours

Illustrateur de 37 ans, Ray doit abandonner sa vie de célibataire et ses activités professionnelles pour retourner dans la maison familiale suite au décès accidentel de son père. Il y retrouve Thomas, son cadet, et du même coup toutes les difficultés qu’il pensait avoir laissées derrière lui.

Thomas est en effet atteint de schizophrénie, il vit replié dans sa chambre et passe ses journées sur son ordinateu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (113) Voir plus Ajouter une critique
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Je me nomme Thomas.
Je suis chargée par la CIA et l'ex président Bill Clinton de mémoriser toutes les rues de toutes les grandes villes du monde; en effet notre pays va bientôt être anéanti ainsi que notre système informatique, le gouvernement américain compte sur moi pour reproduire la cartographie des grandes villes du monde de mémoire.J'utilise le logiciel Whirl 360 (genre de Google Maps) pour analyser chaque rue.
Un jour, en visualisant un immeuble, j'assiste à l'étranglement d'une jeune femme.
J'en parle à mon père qui se fâche et m'envoie chez ma psychiatre soigner ma schizophrénie.
Peu de temps après, papa meurt dans un stupide accident de tondeuse.
Mon grand frère revient à la maison et s'occupe de moi. Je lui demande d'aller vérifier l'endroit où j'ai vu la femme se faire étrangler.

Thriller haletant, bien rythmé, suffisamment simple pour être un bon page turner et suffisamment complexe pour éviter les clichés et l'évidence.
Mais ce roman met en avant l'amour fraternel. sans nier les difficultés à vivre une personne schizophrène: un bel éloge de la la différence

Mais ce n'est que mon humble avis
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Je crois pouvoir dire que j'ai fait bonne pioche et qu'il était bien inspiré de participer à cette opération masse critique. Je suis ravie de rencontrer Linwood Barclay jeudi prochain et j'ai plein de choses à lui demander. En effet, son roman est classique mais pas tant que ça. Un crime est commis dans un appartement new-yorkais, par une redoutable et froide tueuse à gages, sauf que nos jours, avec internet et des véhicules circulant en permanence dans les rues pour un service de cartes en ligne avec une fonction " street view", il est tout à fait possible de laisser des traces sur la toile. L'un de nos héros est atteint de schizophrénie avec une tendance obsessionnelle sur les cartes. Thomas, dont le père vient de mourir dans un accident de tondeuse à gazon, craint, en effet, une guerre numérique qui détruirait tous les serveurs, et en prévision de ce cataclysme passe son temps à apprendre par cœur toutes les villes de la planète et leur réseau routier. Il ne sort presque jamais de sa chambre et reste branché à son ordinateur qui lui fait visiter le vaste monde. Il communique avec la CIA , l'ex président Clinton et pourrit la vie de son frère Ray, qui voit un beau jour débarquer le FBI chez eux. Les personnages sont intéressants. Certes, le politicien corrompu avec ses relations troubles, c'est très classique, ainsi que l'affaire de chantage sur la vie sexuelle de sa femme, mais les deux frères sont attachants, et se découvrent au fil des pages. Ils ont un passé, un présent compliqué, peu de romans policiers propulsent une personne handicapée au rang de héros, et moi j'aime cette audace. La tueuse n'est pas ordinaire non plus avec son passé d'athlète olympique fracassée . J'aime aussi le style de ce roman dans lequel les choses ne se passent jamais comme on pourrait l'imaginer. La tension est toujours maintenue , grâce à la technique des récits entrecroisés et des chapitres courts. On est constamment dans l'action. Un bon polar qui réussit à nous passionner pour cette traque qui démarre sur internet. Avec " Trust your eyes" , c'est le titre original, Linwood Barclay fait sans aucun doute un clin d'œil à Hitchcock et son célèbre "fenêtre sur cours" ( Rear Window) pour sa merveilleuse tension dramatique. On a un peu l'impression qu'il s'est attaché à écrire une variation contemporaine de cette œuvre magistrale.
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Accident (ou homicide ?) avec tondeuse (moins d'hémoglobine qu'à la tronçonneuse), fenêtre (virtuelle) sur crime façon Hitchcock, tueuse avec un pic à glace façon Sharon Stone, frangins façon Rain Man avec l'autiste aussi attachant qu'exaspérant, duo façon George et Lennie (Steinbeck). Un Lennie qui a toujours une souris dans la main, celle de son ordi pour parcourir le monde sans sortir de sa chambre, grâce à Whirl360 - programme de cartes interactives genre G**gle Maps.

Voilà pour les personnages de cette intrigue construite autour d'embrouilles politiques, de chantage, de règlements de comptes et de dérapages. Patchwork bordélique et indigeste ? Pas du tout. L'auteur est très doué pour articuler tout cela de manière cohérente et intelligente. La lecture est agréable et même émouvante et palpitante, l'intrigue réserve de bonnes surprises. Et sans être franchement drôle, ce roman est plein d'humour subtil, notamment grâce à ses clins d'oeil au cinéma - la fin, entre autres, ressemble à une parodie de film d'action, façon Tarantino.

De cet auteur, j'avais savouré 'Mauvais pas', plus humoristique que policier.
'Crains le pire' et 'Cette nuit-là', plus classiques, m'avaient quand même bien plu.
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Je remercie Babelio, et Masse Critique, ainsi que les Editions J'ai lu, de m'avoir permis de lire et de faire la critique du roman Fenêtre sur Crime de Linwood Barclay.

Whirl360 est un site vraiment fantastique…. Il vous permet de découvrir le monde entier de manière virtuelle, de le voir d'en haut, comme une carte. Si vous cliquez sur une rue, en zoomant, vous allez commencer à vous promener, à regarder les devantures des magasins, comme un piéton ordinaire…. C'est ce que fait Thomas, un jeune homme muré dans sa schizophrénie. Doué de l'incroyable capacité de garder en mémoire cartes et lieux, et de créer des itinéraires, il se hâte de mémoriser l'ensemble des données que Whirl360 met à sa disposition. Il est persuadé qu'un complot mondial va bientôt détruire l'ensemble des cartes géographiques, et qu'il pourra aider son pays en restituant les données disparues.
Au cours d'une de ses visites virtuelles de New-York, en parcourant Orchard Street, Thomas comprend que quelque chose qu'il est en train d'assister à un meurtre… le visage recouvert d'un sac en plastique, la victime suffoque…. Mais comment alerter ? Comment faire comprendre à Ray, son frère aîné, que quelque chose de grave vient de se produire ?
Ray Kilbride, dessinateur humoristique, retourne dans la maison familiale à la suite du décès accidentel de son père dans un accident de tondeuse. Il doit gérer la succession, s'occuper de son frère, qui souffre de troubles psychologiques et est incapable de vivre seul. Ray n'a pas la patience de leur père et la cohabitation entre les deux frères est difficile. Peu à peu, Thomas parvient à faire part de ses doutes à Ray….Ray, qui découvre que son père faisait des recherches bien précises sur internet, et que toutes les données ont été effacées…
En parallèle, le roman dépeint l'ascension fulgurante de Morris Sawchuck, procureur général qui brigue le poste de gouverneur, et la vie chaotique d'Allison, une jeune serveuse qui a du mal à joindre les deux bouts… Sans parler de Nicole, tueuse à gages, ex championne olympique…. Toutes ces personnes ont un point commun, et elles vont se rejoindre peu à peu, alors que le récit se déroule…...

J'ai lu Fenêtre sur crime avec un grand plaisir. Je n'avais encore jamais lu de roman de Linwood Barclay, et j'ai été littéralement séduite par sa façon de décrire des situations, d'entremêler les histoires, de perdre volontairement un lecteur désorienté, de semer fausses pistes et vrais indices.
Son postulat : placer un homme, une femme ordinaire face à une situation originale, qui le dépasse… le voir se débattre, trouver en lui-même des ressources pour comprendre ce qui se passe, échapper à la mort, retrouver un équilibre…
Que dire de l'humour de Linwood Barclay, si ce n'est que c'est un humour par petites touches, comme on l'aime… S'approprier Bill Clinton et le faire intervenir dans le récit sous forme de conversations téléphoniques à Thomas…. Il fallait oser…. La description de la descente du FBI au domicile familial, et la mine des agents, désorientés par la personnalité de Thomas qu'ils venaient arrêter est fantastique…
Je souhaiterais en conclusion évoquer la rencontre avec Linwood Barclay le 18 juin à Paris dans les locaux de Babelio. Une belle rencontre, un écrivain qui répond avec simplicité, gentillesse aux questions des lecteurs et lectrices, une interprète de qualité….Lors de la dédicace j'ai remercié Linwood Barclay et je lui ai dit que j'avais particulièrement aimé le personnage de Nicole, la tueuse à gages qui manque de professionnalisme…. « Ah, elle n'a pas été à l'école du crime, personne n'est parfait » m'a-t-il dit, avec un sourire…. Lorsque je quitte Babelio, à regrets, la conversation se poursuit Boulevard Voltaire avec une lectrice qui prend le métro comme moi. Nous parlons du roman, de l'auteur… Et voilà, c'est fini, chacun et chacune de de nous repart de l'autre côté de l'écran…

Merci Babelio de transformer nos lectures et de créer ces moments exceptionnels….




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Finies les filouteries en douce, à notre époque du tout internet!

Un politicien ambitieux et son staff, limite mafieux, auraient du être plus vigilants pour effectuer leurs petites combines de truanderies dans l'objectif de conquête du poste de gouverneur. Mais peut-on espérer échapper à l'oeil qui traine devant un écran, et à la perte totale d'intimité de notre société?

Derrière son clavier, il y a Thomas, trentenaire schizophrène, qui n'a qu'un but obsessionnel dans sa vie cloitrée: aider la CIA à affronter une catastrophe mondiale imaginaire. Il épuise nerveusement son frère Ray venu s'occuper de lui. Doté d'une mémoire visuelle phénoménale, mais d'une intelligence inadaptée au quotidien, il n'a de cesse de convaincre son ainé de sa découverte d'un meurtre par un logiciel de street view... Et de l'utiliser en justicier.

C'est alors l'engrenage...et l'addiction de lecture pour ce polar fort bien troussé, qui offre psychologie et rebondissements. le déroulement des faits est efficace et s'apparente à une série télévisée américaine parfaitement amorale. La lecture se fait par courts chapitres qui donnent un ton nerveux à la narration, jusqu'au twist final.

J'ai particulièrement aimé le couple Thomas/Ray. Leur relation fraternelle est d'une belle sensibilité, construite à la fois sur des sentiments mêlés de confiance, d'agacement, d'incompréhension, d'autorité et de protection. On peut trouver facile et accrocheur d'utiliser l'intelligence d'un handicapé. Cela a déjà été fait dans d'autres oeuvres de fiction et facilite les scènes décalées et ingérables entre personnages. Néanmoins, la maladie psychiatrique est finement analysée et donne une belle note d'humanité au récit. On compatit avec Ray et on s'énerve devant la logique sans inhibitions de Thomas. C'est la partie la plus crédible du roman.

Je referme donc conquise par un auteur que je n'avais jamais lu. Sans références précédentes, cela me semble un excellent polar.
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Citations et extraits (45) Voir plus Ajouter une citation
Nicole ne connaissait personne pour qui un contrat avait si mal tourné que celui-ci. Non que les tueurs à gages se réunissent tous les quatre matins pour comparer leurs notes. Mais on entendait des choses. Des informations circulaient. Il y avait des gens dont vous connaissiez le travail. Certains étaient doués, d'autres pas tant que ça. Ils faisaient parfois des erreurs. Ca arrivait dans n'importe quelle profession.
Mais son erreur, elle devait le reconnaître elle-même, était hors du commun.
Il était déjà assez grave qu'elle ait tué la mauvaise personne. Rien que cela aurait suffi à indisposer n'importe quel client. Mais que la vraie cible se pointe, voie ce qui s'était passé et parvienne à prendre la fuite ? Pas le genre de prouesse à mettre sur un CV.
Evidemment, il y avait d'autres tueurs qui avaient foiré leur coup. Des sadiques qui s'étaient condamnés eux-mêmes en enregistrant leurs meurtres sur vidéo. Des maris suffisamment stupides pour chercher dans les Pages jaunes des tueurs à gages susceptibles de s'occuper de leur femme. Des femmes qui faisaient de même pour leur mari, ignorant que les tueurs professionnels avec lesquels elles conspiraient étaient en réalité des flics infiltrés. Des hommes d'affaire aux abois qui mettaient le feu à leur entreprise, sacrifiant quelques vies au passage, et rangeaient leurs baskets imbibées d'essence au fond de leur penderie.
Ces gens se faisaient pincer et finissaient en prison. Pourquoi ? Parce que c'étaient des amateurs. Supprimer des vies, ce n'était pas leur job. Ils étaient comptables, agents de change, vendeurs de voiture ou dentistes.
C'étaient peut-être des professionnels dans leur secteur, mais ce n'étaient pas des tueurs professionnels.
Nicole était censée être une professionnelle. C'était son travail. Elle le prenait au sérieux. Elle n'avait aucun compte à régler avec ses cibles. Elle ne les connaissait pas. Ce n'était pas personnel. Elle n'était pas gouvernée par la jalousie, la cupidité ou l'obsession sexuelle, ces passions qui vous font trébucher, qui vous aveuglent. Elle ne faisait pas ce métier parce qu'elle prenait plaisir à mettre fin à la vie des gens, même si elle ressentait la satisfaction du travail bien fait. On pouvait dire cependant qu'elle aimait particulièrement accomplir ses missions quand ses cibles étaient des hommes....
Puisqu'elle avait foiré son contrat, elle avait l'obligation de se rattraper. Tout ce qu'on avait dans la vie, c'était une réputation, et elle comptait faire son possible pour restaurer la sienne. D'ailleurs, c'était ce qu'ils attendaient d'elle.
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Les théories ne manquaient pas pour expliquer la schizophrénie de Thomas. Quand nous étions enfants, c'était la mauvaise relation avec les parents - et plus particulièrement avec la mère - qui était montrée du doigt, ce qui ne cadrait pas bien avec notre cas, puisque notre mère avait été une femme aimante et patiente, bien plus susceptible d'atténuer la détresse psychique de quelqu'un que de l'exacerber. Au fil du temps, d'autres facteurs ont été mis en avant. La génétique. L'environnement. Un déséquilibre chimique à l'intérieur du cerveau. Le stress. Un traumatisme d'enfance. Les aliments transformés. Une combinaison de tout cela.
Ou bien tout autre chose.
En résumé, personne n'en savait rien.
(p. 173-174)
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Très tôt, Howard a commencé à travailler dans les coulisses des campagnes politiques - républicains, démocrates, ça n'avait pas d'importance. Seule la victoire comptait. Si un joueur de hockey pouvait passer des Rangers aux Bruins et écraser ses anciens coéquipiers, Talliman pouvait élaborer une stratégie pour n'importe quel parti disposé à payer son prix. Il n'avait jamais voulu être candidat. Petit et bedonnant, il reconnaît lui-même qu'il a le sex-appeal d'un nain de jardin, mais il sait pratiquer le jeu politique depuis le banc de touche et transformer les autres en vainqueurs.
(p. 117-118)
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Il s'était approché de la pizzeria, jusqu'à la vitrine et l'avait touchée du bout des doigts.
Il pouvait la sentir.
Thomas pouvait sentir le verre sous ses doigts.
Il avait vu quelque chose dans cette vitrine, quelque chose qu'il n'avait jamais vu auparavant, dans aucune des villes du monde qu'il avait explorées.
Son reflet.
Whirl 360 ne lui avait jamais procuré ces sensations. Il avait été capable de voir les maisons, les devantures, les panneaux, les bancs, les boîtes aux lettres. Il pouvait même zoomer dessus, les agrandir pour les examiner en détail. Mais il ne pouvait qu'imaginer l'impression que faisaient ces matières au toucher.
Il avait senti une odeur.
Une odeur de pain en train de cuire. De pâte. De pâte à pizza. Il était trop tard pour que le restaurant soit encore ouvert, mais des arômes persistaient.
Une si bonne, si délicieuse odeur. Thomas s'était rendu compte qu'il n'avait rien mangé depuis longtemps. Il n'avait jamais pu sentir les choses qu'il voyait quand il était sur son ordinateur.
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Doris Fitch, bien que transportée par la nouvelle, gardait assez de jugeote pour se montrer prudente.Elle avait dit à Octavio que s'il refusait de lui passer sa fille au téléphone, elle avait besoin d'une sorte de preuve comme quoi c'était vraiment sa fille qui travaillait au motel.
"Elle m'a dit que quand elle était petite, vers huit ou neuf ans, vous jouiez avec des gants-marionnettes,que vous reproduisiez des scènes entières du Magicien d'Oz pour elle avec vos doigts et qu'elle adorait ça".
Doris Fitch avait été submergée par l'émotion.
"Je prends l'avion demain, avait-elle annoncé. Dites-moi où vous êtes, exactement".
Octavio lui avait donné le nom de l'hôtel et l'adresse....
.....

Elle ne savait pas de combien de temps elle disposait. Il était possible, mais peu probable, qu'ils n'aient pas mis le téléphone de sa mère sur écoute. Mais il fallait agir comme s'ils l'avaient fait. Et si Octavio avait parlé à sa mère la veille au soir après qu'elle était allée se coucher...
Ils avaient eu largement le temps d'envoyer quelqu'un en Floride.
- Non, non, non, avait-elle répété tout bas en courant vers le bureau.
Elle allait prendre ses quelques vêtements, les fourrer dans son sac à dos et foutre le camp d'ici. Elle ne savait pas où elle irait. Ca n'avait pas vraiment d'importance. Tout ce qu'elle savait, c'était qu'elle devait partir.
Immédiatement.
Elle s'était précipitée dans le bureau, avait ouvert toute grande la porte de la réserve, s'était agenouillée pour retirer son sac à main et son sac à dos de sous le lit pliant.
Une douleur soudaine et très violente au côté l'avait alors terrassée.

Quand Doris Fitch était arrivée cet après-midi là, la police avait déjà ceinturé l'hôtel d'un ruban jaune.
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