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Fraternity (Juan Diaz Canales) tome 1 sur 3
EAN : 9782205067408
56 pages
Dargaud (20/05/2011)
3.33/5   100 notes
Résumé :
1863, aux États-Unis, en pleine guerre de Sécession. Telle une enclave perdue dans l'État d'Indiana, une petite communauté a été créée par un groupe d'hommes et de femmes qui souhaite ainsi vivre une expérience audacieuse. Chacun partage ses biens, mais la communauté « Fraternity » - ainsi appelée en raison des valeurs sur lesquelles s'appuie ce modèle de microsociété - repose sur un équilibre fragile. Très vite les dissensions apparaissent, surtout après l'intégrat... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Milieu du 19 ème siècle en Amérique du Nord, nous sommes en pleine guerre de sécession, au sein d'une communauté, un modèle utopiste essaie d'exister, Fraternity. On veut y faire régner le partage, l'égalité, l'athéisme ... Seulement depuis la mort du fondateur, l'équilibre est bancale. L'arrivée d'Émile, un enfant sauvage et l'apparition d'une créature mystérieuse met encore plus à mal la communauté...
Une atmosphère particulière avec de très réussies illustrations, un scénario mêlant habillement histoire et fantastique font de ce premier tome une réussite.
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Diaz Canales, scénariste du génial Blacksad, s'offre une petite incartade et abandonne momentanément son félin de détective pour se consacrer à Fraternity, nouveau diptyque dont le premier tome vient de sortir chez Dargaud.

Changement d'époque, changement de thème, changement d'ambiance… et même changement de dessinateur. Mais s'il reste bien une chose qui ne change pas, c'est la qualité !

Talentueux raconteur d'histoire, Canales nous embarque ici pour une mystérieuse histoire au fin fond de l'Amérique du XIXème siècle, à la croisée du film le Village (Night M Shiamalan) et d'une relecture du mythe de Thésée. du Village, nous retiendrons cette communauté autarcique, volontairement coupée du monde et de ses dérives (ici, la Guerre de Sécession qui déchire le tout jeune pays), son côté utopiste et difficilement viable ; de Thésée, nous retrouverons le labyrinthe inextricable, sa féroce créature menaçant le peuple et le jeune homme prêt à l'affronter pour revenir en héros.
Une histoire dense, flirtant habilement avec le récit historique, philosophique, et fantastique…
Une histoire dense, donc, et ô combien captivante !

Cette qualité, nous l'apprécierons aussi au niveau du graphisme : au fil des albums, Munuera se lâche et s'affirme de plus en plus pour nous régaler d'un dessin toujours plus élégant, raffiné, et racé. Sa maîtrise est totale, qu'il s'agisse des plans serrés où nous pouvons lire une tonne d'émotion(s) sur des visages si fins et si expressifs, des plans larges où nous sommes éblouis par des décors à la profondeur et aux détails à couper le souffle, en encore du découpage et des cadrages si dynamiques que nous nous attendons presque à voir ses personnages prendre vie sous nos yeux ébahis !
Et si le trait de Munuera nous transporte et nous plonge à 200% dans cette histoire, l'immersion n'en est que plus parfaite grâce aux fabuleuses couleurs de Sedyas qui collent si bien à l'ambiance ; ses tons sépia et passés, d'un côté, rappelant immédiatement les vieilles photos jaunies de l'époque, et ses teintes sombres et inquiétantes, d'un autre, apportant la noirceur nécessaire aux scènes les plus terrifiantes.

Tellement de qualité(s), en fait, qu'au final s'en est presque frustrant : ce premier album nous réjouis tellement avec son visuel implacable et son histoire accrocheuse qui ouvre des dizaines de pistes toutes plus intéressantes les unes que les autres, qu'arrivés à la dernière page, on a envie de s'écrier : « oh, mais ça va pas bien, là ?! Vous pouvez pas nous laisser comme ça sans rien nous dévoiler de ce qui se trame vraiment derrière tout ça ! »

Messieurs les auteurs, gare à vous pour le second tome : maintenant que vous nous avez ouvert l'appétit de la sorte, nous serons impitoyables quant au dénouement de cette aventure !
Lien : http://www.anglesdevue.com/r..
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Fraternity est une bd ambitieuse qui se perd au milieu de ses idées. Il s'agit d'abord d'une petite communauté qui vit isolée du monde et qui repose sur des valeurs nobles. Cela fait penser tout de suite au film le village de Night Shyamalan. Or, cette colonie va être mise à mal par des évènements extérieurs.

Cependant, on introduit un enfant sauvage dans cette histoire ainsi qu'une créature démoniaque qui rappelle celle de Lune d'argent sur Providence. On ajoute une pincée de la guerre de sécession ainsi qu'une vague histoire d'amour qui rappelle le film Autant en emporte le vent. Un vrai melting-pot d'où il ne ressort pas quelque chose de cohérent.

Le premier tome s'achève un peu dans la confusion des genres. Je dois néanmoins reconnaître que la lecture n'a pas été désagréable. C'est sans doute lié à un graphisme somptueux ainsi qu'une mise en couleur qui ne laisse pas indifférent.
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Un chef d'oeuvre par le sénariste de Blacksad!
Je vous conseille de lire le tome 1 et 2 en même temps pour rester dans l'ambiance de la BD.

Résumé: L'histoire se déroule dans une société utopique, durant la guerre de cessecion aux Etats-Unis. Cette société prone la non violence, l'atheisme, la raison, l'égalité, le partage... La découverte d'un enfant sauvage (qui n'a eu aucune autre éducation que celle de la nature) et les différences d'opinon au sein de la communauté vont mettre à mal les principes qui en sont à l'origine. Les croyances refont surface, le manque de nourriture pousse les membres à remettre en cause le principe d'égalité, faut-il prendre partie dans la guerre?
De plus, un enfant sauvage est découvert, ce qui va les amener à se poser des questions sur l'éducation et la nature humaine. Une bete fantastique fait son apparition...

Cette BD aborde de nombreux thèmes: Egalité, violence, guerre, racisme, croyance, supériorité, raison, barbarie, meurtre... une société utopique est-elle vraiement possible?

Outre l'histoire qui est magnifique et le sujet très bien traité, on peut aussi remarquer la beauté des dessins avec des grandes fenêtres et parfois de magnifiques pages A4 et doubles pages, sans dialogue.

Enfin, on apprécie le fait que la série n'est constituée que de 2 épisodes ce qui nous évite d'attendre à chaque fois pour avoir la suite et de dépenser une fortune pour completer une saison qui ne semble pas avoir de fin (comme c'est de plus en plus le cas en BD).
Lien : http://aurelivre.blogspot.co..
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New-Fraternity est un nouveau modéle de nation bati par Robert McCorman. Lui et d'autres personnes ont cessé d'être américains. Ils vivent dans l'Indiana selon certaines règles. Si les loies de savoir-vivre (selon la société) sont rejetées, il n'en est pas de même des consciences. Alors quand un enfant sauvage est adopté, on hausse les sourcils. Quand des hommes s'installent sans travailler, on parle. Quand des soldats perdus appairaissent, les questions arrivent... Mais nous sommes en 1863, et à l'extérieur, la guerre gronde...

Ce premier livre de Fraternity frappe par la densité de son scénario : Histoire, philosophie, sociologie, tout est minutieusement pesé pour que le lecteur se pose des questions. Robert McCorman a t'il raison de croire en New Fraternity? l'ancien modèle de société est-il meilleur? Au fur et à mesure des évènements, la dissension nait à l'intérieur des dirigeants de la ville. Emile, le garçon sauvage regarde çà sans comprendre. il est l'âme pure de cet album. On ne connaît ses pensées que par son regard. le reste des personnages sont "malheureusements" humains. On suppose déjà que Fraternity va à sa perte, mais la force du scénario donne envie d'en savoir plus. Qui frappera le coup mortel de Fraternity? McCorman et ses idéaux? Les gueux qui veulent être libre? La "haute-société" prête à renoncer? Les soldats? Un tome d'introduction magnifique de mise en place et d'intrigues imbriquées. Mais pouvait-on espérer autre chose de la part du scénariste Diaz Canales? Polar, comédie ou philosophie, le scénariste explore à sa façon l'âme humaine.
Munuera n'est pas en reste. On connaissait ses séries aventurières ou comiques. L'artiste fait un virage et nous offre un graphisme semi-réaliste. Grace, action et animalité sont au coeur du trait pour raconter cette histoire tragique. le cadrage montre le peu d'espoir qu'il y a à espérer. Il n'y a pas d'horizon, tout semble exigu. Quant aux couleurs de Sedyas, elles plombent exactement l'ambiance. Un trio d'auteur époustouflant.

Fraternity tome 1
Auteur : Diaz Canales
Dessinateur : Munuera
Coloriste : Sedyas
Editions : Dargaud
Lien : http://temps-de-livres.over-..
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critiques presse (4)
BDGest
05 août 2011
Si l’ambiance envoutante de ce récit fait mouche, la mise en couleurs maîtrisée de Sedyas ni est certainement pas étrangère. [..] Un mise en bouche mélangeant de nombreux ingrédients, présentée avec maestria, mais dont la sauce à encore un peu de mal à prendre.
Lire la critique sur le site : BDGest
BDSelection
27 juin 2011
Un western social, aussi sombre que déroutant, car flirtant avec l’horreur et le surnaturel !
Lire la critique sur le site : BDSelection
BulledEncre
23 juin 2011
José Luis Munuera réalise un album dans la continuité du Signe de la lune, en effet ce récit avec son côté historique laisse une large part au fantastique. […] L’ensemble est captivant.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Une communauté atypique, un monstre effrayant, un garçon mystérieux, des enjeux humains et politiques… Fraternity propose un scénario intrigant et une ambiance toute particulière laissant présager un second tome prometteur.
Lire la critique sur le site : BullesEtOnomatopees
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Emile est un enfant sauvage recueilli par une communauté qui cherche à créer un monde meilleur, de partage mais cette utopie est en train de tourner court. La découverte d'un monstre dans la forêt toute proche et l'arrivée de déserteurs noirs achève d'exploser les convictions de chacun.
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Il n'y a pas pire bête que celle qui dénie le droit à la nourriture et à la dignité à un frère.
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- Comme toutes les guerres. Pour le moment, le perdant est le même que celui de toujours : le peuple.
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La fraternité du malheur est la fraternité la plus rapide.
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Bienheureuse innocence et maudite ignorance
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