Graal, Tome 4 : La revanche des ombres

Suite à la découverte du Graal par un autre, un Lancelot vieillissant prend la route, ne sachant que faire de lui-même.

Ce 4e tome est le plus intéressant de la série. Je ne sais pas sur quelles légendes il s'appuie, en tout cas c'était totalement inédit pour moi. D'autre part, le sexisme criant des autres opus est ici très moindre (en comparaison des autres, s'entend), ce qui a été un véritable soulagement. D'autre part, les thèmes abordés étaient différents. Celui de la vieillesse et de son acceptation, en particulier, était bien traité. Et Lancelot était moins imbuvable dans ce tome que dans les précédents (ce qui n'était pas un exploit, remarquez ^^).

Je n'irai pas jusqu'à dire que cette conclusion à la saga rachète ses défauts, mais au moins on termine sur une note plus positive. Ceci dit, je ne vous conseille pas spécialement la lecture de cette série, on a vu beaucoup mieux. Ce que j'ai préféré dans ces lectures, ce sont les couvertures. Je ne trouve pas que le contenu ait été à la hauteur de ce qu'elles annonçaient.
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Un tome qui clôt bien la série. On retrouve Lancelot, le héros apparu dès le premier tome, et la conclusion de ses aventures.
Comme pour le troisième tome, c'est une partie de l'histoire des chevaliers de la Table ronde que je ne connaissais pas. Et si on y retrouve des thèmes lus ailleurs (l'épreuve des prétendants et le concours de tir à l'arc par exemple), ça reste pour moi une découverte. Une découverte rapidement lue et agréable.

Et c'est ainsi que se termine cette si belle saga qu'est Graal... Un tome 4 rempli de rebondissements et de révélations à la fin qui nous font ouvrir grand les yeux et arrêter la respiration d'un paragraphe notre respiration.
Nous retrouvons (pour mon plus grand plaisir) Lancelot aux côtés d'un nouveau personnage, Dorin qui saura nous rendre attentifs et attendrissants envers lui. Il cache un lourd secret ainsi que sa mère Hélène qui est aussi celle de Lancelot, qui bien sûr n'est pas au courant.
Lancelot est toujours aussi perdu que dans le tome précédent. Il ne sait plus qui il est et pourquoi il vit encore. Un rêve qui va lui apparaître une nuit va le faire changer d'avis et le mener au domaine du lac où vit la reine Viviane qui l'a élevé et éduqué comme un vrai chevalier.
Arrivé là-bas, il constatera que plus personne n'y vit et que sa mère adoptive se meurt. Il sera détruit, en colère et décidera coûte que coûte de mourir. Il se rendra donc au royaume de sa vraie mère où il apprendra une nouvelle qui en ravit plus d'un.
Il y fera certaines rencontres qui peuvent paraître anodines mais qui, au contraire, seront très importantes à la fin du livre. Il verra sa mère sans savoir qui elle est réellement et lorsqu'il l'apprendra, il fuira pour s'éloigner de tout ceci.
C'est sans compter sur Dorin, qui va décider de le suivre sans se faire remarquer. Une longue aventure les attend avec tout autant de péripéties. Morgane et son fils, Mordret, réapparaissent et tenteront par tous les moyens de détruire le « plus grand chevalier du monde ». C'est sans compter sur l'aide de Dorin et de Mangemort (oui, moi aussi j'ai pensé à Harry Potter ^^'') qui le sauveront à plusieurs reprises.
Une fois libéré de l'emprise de Morgane, Mangemort les conduiront Lancelot et le jeune garçon aux enfers où ils devront se confronter aux vérités les plus dures à avouer et à s'avouer à eux-même.

Pour conclure, un tome excellent qui est très prenant, encore plus que les trois autres, et qui clôre parfaitement bien cette série très étonnante. Un seul regret, que ce dernier tome soit aussi court...
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La quête du Graal a enfin été menée à terme par Galahad, et si Lancelot n'a pas su se montrer digne de l'accomplir tout n'est pas encore fini pour lui. Une dernière tâche lui reste à accomplir et il mettra un point d'honneur à la mener à bien : venger la mort de son père de roi Ban. Lancelot est donc parti pour sa dernière aventure, celle qui le conduira sur les terres de sa naissance : le royaume de Benoïc. le roman se révèle original de par un élément de son intrigue assez inhabituel dans les romans de chevalerie : au cours de son aventure Laucelot se découvre un demi-frère Dorin mais il est loin de se douter que ce frère qui décide de le suivre espérant ainsi être fait chevalier par celui qu'il considère comme le plus grand chevalier du monde, n'est pas réellement celui qu'il prétend être. le roman met donc en scène une femme-chevalier, ce qui est rare dans les romans de chevalerie. Elle est peut-être d'ailleurs la véritable héroïne du roman, celle qui va devoir lutter pendant toute l'histoire pour se faire accepter et réaliser son rêve de devenir un vrai chevalier ! Par ce détail de l'histoire, ce quatrième roman permet de finir la série en beauté.

pourquoi appeler ces histoires "la légende du roi Arthur" ? en fait, il serait plus juste de parler de la légende de Lancelot.

toute l'histoire de la table ronde et de la quête du Graal le touche de prêt ou de loin. il descend directement de Joseph d'Arimathie gardien du Graal, il est le 1er à se trouver en présence du graal, il est "responsable" de la mort d'Arthur...

bref, il est partout. c'est son histoire et quelle histoire !
celle d'un homme, parfait immortel orgueilleux, amoureux, refusant de vieillir, qui se bat avec ses démons.

ne pas céder, ne pas fléchir, ne pas se résigner, ne pas abandonner, ne pas trahir, ne pas se trahir. c'est le combat d'une vie.

le cycle de Montella retrace à merveille cette fabuleuse destinée. un texte simple mais riche et profond au service d'un personnage hors norme et très attachant.

j'adore.