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EAN : 9782253066934
155 pages
Le Livre de Poche (07/01/2004)
3.38/5   1118 notes
Résumé :
« Je suis une pétasse. Je suis un pur produit de la Think Pink génération, mon credo : sois belle et consomme. » Hell a dix-huit ans, vit à Paris Ouest, se défonce à la coke, est griffée de la tête aux pieds, ne fréquente que des filles et des fils de, dépense chaque semaine l'équivalent de votre revenu mensuel, fait l'amour comme vous faites vos courses. Sans oublier l'essentiel : elle vous méprise profondément...
Jusqu'au soir où elle tombe amoureuse d'Andr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (127) Voir plus Ajouter une critique
3,38

sur 1118 notes
Vous trouverez cela peut-être bizarre mais je trouve dans le roman de Lolita Pille des points de comparaison avec Bret Easton Ellis et son "moins que zéro".
Une jeunesse dorée qui se perd dans la débauche, les dérives addictives pour masquer un immense ennui. Alors bien sur le personnage irrite par son côté "oui, je sais, j'ai tout, je vous emmerde, putain je suis malheureuse", on a franchement envie de la baffer lorsqu'elle moque " nos petites vies" mais devient formidablement émouvante lorsque que la facade cède. Cette soif d'amour lorsqu'elle rencontre Andréa ressemble comme une lueur d'espoir au milieu d'une nuit sans lune. Lolita n'évite pas toujours les clichés, abondance de marques, personnages arrogants, surfaits mais magie de l'écriture elle nous accroche, l'amour fusionnel entre Hell et Andréa est constamment en dualité avec leur démon. Et là le roman devient bouleversant. Et vous surprend de vous avoir emmené là ou vous ne pensiez pas qu'il vous ménerai. A noter l'adaptation ciné avec les excellents Sara Forestier et Nicolas Duvauchelle.
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Livre emprunté à ma belle-maman car j'en avais entendu parler sur Babelio !

Ce qui est sûr, c'est que la chick-lit n'est pas fait pour moi. Pour un bouquin de 150p, j'ai mis 3 jrs pour en lire 90, une honte. Donc conclusion, pas la peine de lire la fin car je ne le dévore pas...

Le résumé est plutôt simple : une fille de « riches » (on ne sait pas trop ce que font ses parents), dont on n'apprend le prénom qu'au 4ème chapitre, nous décrit sa vie entre sorties, beuveries, drogues et coucheries. Et il y a, bien entendu, les copines et/ou ennemies suivant les situations et les petits copains. Tout ça est très futile et essaye de nous donner une vision de certains membres de notre « jeunesse dorée » car les différents évènements se déroulent à Paris. Mais finalement, dans le même registre, je préfère regarder « Gossip Girl » plutôt que de lire leurs frasques.

Comme vous l'aurez compris, cette lecture n'a pas été une réussite. Je vous conseille néanmoins de la découvrir pour vous en faire votre propre idée. Et pour ma part, je retenterais peut-être ce type de lecture avec un autre auteur mais je ne pense pas que cela deviendra mon style de prédilection.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Je suis honnête, dès les premières pages je l'ai détesté cette jeune pétasse parisienne... le livre dénigre tout ce qui fait de notre vie, une vie... on travaille, on se bat et surtout on fait tout ce que l'on peut pour être heureux, alors que cette pauvre petite fille riche qui navigue de soirées jet-set en afters glauques, de partouzes survoltées en baises ratées, absorbe du champagne et de la vodka comme du lait, se drogue, ne se déplace qu'en taxi ou en voiture de luxe, ne s'habille que chez Dior, Gucci,Prada, Chanel ...
Hell s'ennuie à mourir et méprise le monde dans lequel elle vit et tous les gens qui ne sont pas comme elles. Et puis elle rencontre Andréa, son alter égo sauvage et déjanté, dont elle tombe amoureuse, vraiment amoureuse.
Et pourtant, j'ai eu un coup de foudre !!! énorme... le style est dingue, efficace, arrogant, ... j'ai lu ce livre en une seule nuit tellement je voulais savoir et comprendre...
En fin de compte, je l'ai adoré... je m'y suis même attachée, j'ai eu pitié c'est vous dire...
Ma dernière étape : voir le film....
En bref le livre est à lire, .... âmes sensibles s'abstenir.... ;o)

Lien : http://temoicka.canalblog.com
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Au moins il n'y a pas tromperie sur la marchandise pour la lecture de ce livre dès le début la protagoniste nous apprend que l'on va la détester et c'est fatalement ce qui arrive.

Car oui Hell c'est son surnom a de grandes préoccupations dans la vie claquer les sous que papa gagne en shopping, drogue, sorties etc...

Elle est né dans une famille ou papa est très riche et maman très belle et son avenir et de trouvé quelqu'un de très riche pour l'entretenir, tous ses amis appartiennent d'ailleurs à ce milieu. Sa vie est terriblement ennuyeuse car comme elle indique à 8 ans elle a déjà fait 10 fois le tour du monde, même celui-ci n'est pas assez vaste pour elle. On sent tout de même beaucoup de solitude chez cette jeunesse dorée ou l'argent coule à flot mais personne ne s'occupe vraiment de sa progéniture.

Le style est tout de même très percutant et le jeune âge de l'auteur au moment de ce récit est prometteur. Cela est court se lit rapidement mais je n'ai pas bien compris ou voulait en venir l'auteur elle développe certes une relation avec un jeune homme Andrea mais celle-ci va dans le mur. de plus il n'y a pas de changement ou de prise de conscience pour changer son avenir donc le récit tourne toujours sur les mêmes aspects.
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Certains l'ont aimé, d'autres pas du tout. de mon côté, je l'ai aimé au point de l'avoir vécu, senti, dévoré en à peine 24 heures alors que j'avais malgré tout pas que ça à faire...
Bon, certes, ça tombe parfois dans la caricature (enfin j'imagine, je ne suis pas trop de ce milieu...), et puis pour ceux qui ne sont pas trop fleur bleue, ben ça tombe un peu dans le romantisme, aussi. Mais c'est écrit avec une telle rage, de l'humour aussi, puis il faut bien l'admettre, cette histoire est poignante. C'est bien pour ça que je l'ai avalée tout rond d'ailleurs.
ça n'a pas été le cas des deux autres romans de Lolita Pille... Dommage...
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Citations et extraits (204) Voir plus Ajouter une citation
On vit... comme des cons. On mange, on dort, on baise, on sort. Encore et encore. Et encore... Chaque jour est l'inconsciente répétition du précédent: on mange autre chose, on dors mieux, ou moins bien, on baise quelqu'un d'autre, on sort ailleurs. Mais c'est pareil, sans but, sans intérêt. On continue, on se fixe des objectifs factices. Pouvoir. Fric. Gosses. On se défonce à les réaliser. Soit on ne les réalise jamais et on est frustré pour l'éternité, soit on y parviens et on se rend compte qu'on s'en fous. Et puis on en crève. Et la boucle est bouclée. Quand on se rend compte de ça on a singulièrement envie de boucler a boucle immédiatement, pour ne pas lutter en vain, pour déjouer la fatalité, pour sortir du piège. Mais on a peur. De l'inconnu. Du pire. Et qu'on le veuille ou non, on attend toujours quelque chose. Sinon, on presserait sur la détente, on avalerait la plaquette de médocs, on appuierait sur la lame de rasoir jusqu'a ce que le sang gicle...
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Désillusionnée avant l'age je dégueule sur la facilité des sentiments.
Ce qu'on nomme l'amour n'est que l'alibi rassurant de l'union d'un pervers et d'une pute que le voile rose qui couvre la face effrayante de l'inéluctable Solitude.
Je me suis carapaçonnée de cynisme, mon coeur est châtré, je suis l'affreuse Dépendance, la moquerie du Leure universel; Eros planque une faux dans son carquois.
L'amour, c'est tout ce qu'on a trouvé pour aliéner la déprime post-coïtum, pour justifier la fornication, pour consolider l'orgasme. C'est la quintessence du Beau, du Bien, du Vrai, qui refaçonne votre sale geule, qui sublime votre existence mesquine.
Eh bien moi, je refuse.
Je pratique et je prône l'hédonisme mondain, il m'épargne. Il m'épargneles euphories grotesque du premier baiser, du premier coup de fil, écouter douze fois un simple message [...]
-Chapitre 6-
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On vit... comme des cons. On mange, on dort, on baise, on sort. Encore et encore. Et encore. Chaque jour est l'inconsciente répétition du précédent: on mange autre chose, on dort mieux, ou moins bien, on baise quelqu'un d'autre, on sort ailleurs. Mais c'est pareil, sans but, sans intérêt. On continue, on se fixe des objectifs factices. Pouvoir. Fric. Gosses. On se défonce à les réaliser. Soit on ne les réalise jamais et on est frustré, pour l'éternité, soit on y parvient et on se rend compte qu'on s'en fou. Et puis on crève. Et la boucle est bouclée. Quand on se rend compte de ça, on a singulièrement envie de boucler la boucle immédiatement, pour ne pas lutter en vain, pour déjouer la fatalité, pour sortir du piège. Mais on a peur. De l'inconnu. Du pire. Et puis qu'on le veuille ou non, on attend toujours quelque chose. Si non, on presserait sur la détente, on avalerait la plaquette de médocs, on appuierait sur la lame du rasoir jusqu'à ce que le sang gicle.
On tente de se distraire, on fait la fête, on cherche l'amour, on croit le trouver, puis on retombe. De haut. On tente de jouer avec la vie, pour se faire croire qu'on la maitrise. On roule trop vite, on frôle l'accident. On prend trop de coke, on frôle l'overdose. Ça fait peur aux parents, des gènes de banquiers, de PDG, d'hommes d'affaires, qui dégénèrent à ce point là, c'est quand même incroyable. Il y en a qui essaient de faire quelque chose, d'autres qui déclarent forfait. Il y en a qui ne sont jamais là, qui ne disent rien, mais qui signent le chèque à la fin du mois. Et on les déteste parce qu'ils donnent tout et si peu. Tant pour qu'on puisse se foutre en l'air et si peu de ce qui compte vraiment. Et on finit par ne plus savoir ce qui compte, justement. Les limites s'estompent. On est comme un électron libre. On a une carte de crédit à la place du cerveau, un aspirateur à la place du nez, et rien à la place du cœur, on va en boîte plus qu'on ne va en cours, on a plus de maisons qu'on a de vrais amis, et deux cents numéros dans notre répertoire qu'on appelle jamais. On est la jeunesse dorée. Et on a pas le droit de s'en plaindre, parce que il paraît qu'on a tout pour être heureux. Et on crève doucement dans nos appartements trop grands, des moulures à la place du ciel, repus, bourrés de coke et d'antidépresseurs, et le sourire aux lèvres.
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Six mois de bonheur...la chute lente... Et un jour on se retrouve à jouer seul. L'autre retire ses billes, reprend ses cartes, et vous restez là, comme un con, devant une partie inachevée... A attendre. Parce que vous ne pouvez faire que ça, attendre. Cesser d'attendre, ça voudrait dire que c'est fini.
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Je l'ai tellement dit, mais cette fois-ci, c'est pour de bon, tu as choisi. Tu as préféré ta vie de con, le bonheur nous aurait ennuyé. On crèvera chacun de notre côté. Maintenant j'entends de toute part tes histoires où je ne suis plus en vedette, tes déconvenues ou tes conquêtes, et quand je parle de nous au passé, on me rit au nez... Parce que je dis "nous". Ils ont raison.
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Videos de Lolita Pille (11) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Lolita Pille
Parler de la sexualité des jeunes garçons, on le fait avec humour, tandis que chez les filles, adresser le sujet sans sexualiser à l'excès n'a pas souvent été fait. En 2004, lorsqu'elle publie son premier roman "Hell", Lolita Pille est confrontée à un défoulement médiatique : si pour certains elle décrit habilement la jeunesse désabusée du début des années 2000, beaucoup s'accordent à la juger obscène, prolophobe et trop ouvertement sexuelle.
Discréditée dans les sphères littéraires de Saint-Germain-des-Près, elle revient aujourd'hui sur son adolescence et la parution de ce premier roman avec une autofiction féministe subtile dans les pas de Virginia Woolf : "Une féministe est n'importe quelle femme qui dit la vérité sur sa vie”.
"Une Adolescence" (Stock, 2022) fait le récit d'une jeunesse vécue à tâtons, où le désir bourgeonne avec difficulté contre la tempête d'une société misogyne.
Inspirée par Lolita Pille, Joy Majdalani livre de son côté "Le Goût des garçons" (Grasset, 2022), un roman sur la naissance du désir chez une adolescente de 13 ans, étudiante d'un collège catholique libanais.
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