Saphia Azzedine, tape fort, mais trop d'ironie, trop d'humour noir, tue l'un et l'autre. Vous avez dit dérision, mais dérision de quoi, de soi, des autres, de la société ? le style est trop banal, trop « décontracté », on a plus envie de lire, vous avez dit « un livre » ? Bon, vous l'aurez compris je suis déçue, j'ai essayé, «
mon père est femme de ménage », je ne suis pas allée jusqu'au bout.
Pour «
héros anonymes », j'ai fait un effort. Il n'y a pas une once d'espoir dans ce livre, tous et tout est moche, tout est noir, c'est toujours la faute des autres. Mais quels sont ces autres, les gens des banlieues, les noirs, les arabes, les juifs, les non-noirs-arabes-juifs. Je cherche quelque chose de juste, une lueur d'espoir, les artistes, les gauchistes qui défendent les nouveaux « opprimés » sont aussi coupables que ceux qui sont racistes, fascistes, communistes, etc… et puis boum, on arrête et on fait tout sauter…. Et je me suis posée la question : que veut-elle dire ? quel message ? Qui voudrait bien me donner la clef du mystère