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Matt Scudder tome 5 sur 18

Rosine Fitzgerald (Traducteur)
EAN : 9782070425570
409 pages
Gallimard (03/12/2002)
3.96/5   122 notes
Résumé :
Un jeune mac noir expert en art africain. Des putes qu'on lui tue, avec un acharnement forcené. Un ancien flic reconverti dans le privé, et qui boit, et qui sait qu'il boit trop, qu'il boit à mort. Et, tout autour, huit millions de New-Yorkais qui mourront un jour, chacun à sa façon, sordide, idiote, cruelle.
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« Un poème, le mot d'adieu d'une suicidée et ma propre réflexion à propos de huit millions d'histoires dans la ville d'Emeraude »

Ecrivain américain très prolifique, Lawrence Block a écrit de nombreux polars mettant en scène notamment des héros récurrents. Outre Matt Scudder, ses personnages de polar sont entre autres, Bernie Rhodenbarr, joyeux libraire de jour et cambrioleur la nuit et Evan Tanner, agent secret ayant perdu la faculté de dormir pendant la guerre de Corée. Concernant « Huit millions de façons de mourir », le roman original « Eight Million Ways to Die » est sorti en 1982, le cinquième de la série des Matt Scudder. Sa première publication en français date de 1985.

Policier à New York dans les premiers romans, Matthew Scudder a quitté l'institution après avoir tué une fillette Estrellita Rivera d'une balle perdue. Il devient alors détective privé sans avoir obtenu de licence officielle. Dans les épisodes précédents, notre Matt a eu tendance à ingurgiter de grandes quantités d'alcool dans ses pubs favoris de New York. Résolu à arrêter de boire, il participe désormais à des réunions des Alcooliques Anonymes (AA) pour tenter de décrocher de ce fléau qui va le mener tout droit au cimetière selon les médecins. Néanmoins, son expression favorite lors de ces réunions reste : « Je m'appelle Matt. Je préfère écouter ce soir ».

Au-delà de ce fil rouge des AA, à scruter le « modérateur » du jour qui raconte ses pires malheurs d'ancien alcoolique, Scudder veut rendre service à Elaine, en aidant son amie et Escort girl, Kim Dakkinen, à quitter son maquereau nommé Chance. Pour trouver cet individu, Matt va faire appel à ses anciens réseaux, notamment des indics lorsqu'il était encore flic. Une fois qu'il retrouve le dénommé Chance et pense avoir résolu le problème, il va apprendre dans les journaux que Kim a été retrouvée morte dans une chambre d'hôtel, assassinée par un malade à la machette facile. Non, non, pas « gâchette » mais « machette » !
Comme vous pouvez le deviner, Matt Scudder va tout mettre en oeuvre pour résoudre cette enquête qui va le plonger dans divers quartiers de New York, plutôt chauds ma foi.

Au début de ce roman, j'ai retrouvé tous les ingrédients habituels du polar bien classique : l'ex flic alcoolique et déprimé, une prostituée assassinée, des flics pas vraiment impliqués dans l'enquête, … En outre, comme le titre l'indique, notre héros est obnubilé par la mort et toutes ses formes. Pour lui, New York est une jungle où les pires atrocités quotidiennes sont légions.

Et puis, passé le début du récit, l'auteur nous surprend en distillant ses indices intriguant : un poème rédigé par une autre prostituée sous forme d'énigme, des objets manquants sur la scène de crime, notamment des serviettes de bain, un maquereau au profil pas vraiment proxénète adepte de l'art africain.
Bref, on découvre un polar noir qui navigue entre le combat de Matt pour se sortir de sa dépendance à la boisson et cette enquête sur la mort de prostituées dont la police se moque éperdument. Avec un style propre et teinté d'humour, Lawrence Block réussit à révéler l'univers de ses personnages secondaires dont la prostitution, certes de luxe, n'est réellement qu'une activité annexe dans leur vie. Toutes ces conversations avec Matt, menant au meurtrier au final, demeurent l'essence même du roman plus que l'enquête finalement. Un sentiment étrange nous habite une fois refermé ce polar atypique et profondément humain.

Pour conclure, je dois avouer que j'ai terminé la lecture de ce polar plus rapidement que prévu, intrigué par l'issue que réservait Block à ces prostitués peu banales. Pour en profiter pleinement, ce roman se déguste lentement et intensément comme un bon chocolat noir puissant et long en bouche. Je préviens tout de même les âmes sensibles que certaines scènes, notamment celle avec un voyou dans Harlem, peuvent ébranler quelque peu le lecteur. Un roman que je conseille donc aux fans du genre les yeux fermés. Bon (ou plutôt bad) trip New Yorkais…

PS : Reste à découvrir d'autres pépites de cet auteur.
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Depuis que je suis sur Babelio, ma LAL (Liste À Lire) a considérablement augmenté, la PAL aussi (Pile À Lire), l'une entraînant l'autre. Ces augmentations, je les dois à certains critiqueurs babeliens. Ne vous inquiétez pas, j'ai les noms de ces contributeurs inscrits dans mon carnet noir.

Je n'écoute pas tout le monde (j'ai mes dealers), mais quand certains membres me donnent des conseils de lectures et que le livre à l'air intéressant, je suis leur avis (pas sur du Harlequin et pas sur du "Barbant" Cartland, bref, faut du lourd !).

Ce roman, je le dois justement à un Généreux Contributeur... Selon lui, le livre valait de détour.

Alors ? Et bien, je dois vous avouer que les 80 premières pages furent longues et laborieuses et que j'ai dû m'accrocher pour poursuivre la lecture.

Les pérégrinations de Matt Scudder, alcoolo, aux réunions de A.A m'ont fait bailler d'ennui. La petite affaire qu'une call-girl lui avait confié au début du livre m'a fait soupirer. Je nageais en pleine barbantitude (néologisme inventé sur la racine de "barbant" en l'honneur de "bravitude").

Tudieu, l'ami se serait-il planté en me le conseillant ? Pourtant, ses avis valent autant qu'un Souverain or accroché à la chaîne de la montre de Holmes. Comment ça, c'est pas grand-chose ? Si, si, pour moi, le Souverain or a grande valeur.

Alors, je me suis accrochée au livre avec l'ardeur d'un ivrogne accroché à sa bouteille et j'ai eu raison. A partir du moment où Matt applique sa théorie du "deux verres, je gère", j'ai bien senti comment ça allait se terminer et je l'ai vu descendre vers le fond de la bouteille, comme si j'avais lu le scénario à l'avance. Tu gères ? Mon oeil !

Au final, j'ai bien aimé ce livre, il se boit comme un pur malt, à petites gorgées, pour mieux le savourer.

Matt Scudder m'a un peu laissé indifférente, mais j'ai eu un faible pour Chance, le proxénète adepte de l'art africain.

Quand la call-girl est retrouvée morte, tuée à la machette, le ton du livre change et l'enquête, bien que lente, va monter crescendo.

Matt est un personnage étrange, le détective privé qui n'a pas de licence officielle et est un ancien flic a des méthodes parfois expéditives. La scène dans la ruelle, avec le voyou, ne m'a pas fait sourciller, encore un peu je lui criais "vas-y, mets-lui une branlée".

Ici, pas de rythme trépidant. Si c'est ce que tu cherches, ami lecteur, passe ton chemin car notre détective prend son temps, interrogeant ses anciens réseaux, en autre, tout ses indics de l'époque où il était flic et il remonte patiemment le fil des deux meurtres.

Deux ? Oui, le mec à machette affutée comme la lame du couteau de Jack l'Éventreur a encore frappé ! Après Kim, il s'est fait un travelo (la nana avec la paire de couilles de ma citation, et bien, c'est elle).

Faut savoir aussi qu'entre les deux "coups de machette" à gogo, il y a eu ce qui pourrait ressembler à un suicide...

Les flics ? Ils s'en foutent royalement ! Il n'y a que le proxénète qui voudrait bien savoir qui a massacré son employée à la machette et si sa seconde travailleuse s'est bien donnée la mort ou si on lui a donné un coup de main. Diable, c'est que son entreprise lucrative risque de connaître la crise !

Non, Chance n'est pas comme les autres macs, il est différent, il aime bien ses filles.

Lors de son enquête, Matt va tout faire pour trouver le meurtrier et le mobile. Attention, il lui faut démêler les fils de l'écheveau tout en essayant de ne pas replonger dans l'alcool, sinon, c'est la mort qui l'attend. Ses réunions aux A.A est un autre fil conducteur du livre, sans oublier un autre, les morts "bêtes" dans New-York. Et vu qu'il y a huit millions d'habitants, il y a huit millions de façon de mourir.

La solution, je ne l'avais pas déduite, même pas deviné les prémisses, pourtant, tous les indices étaient sous mon nez.

Le début fut lent, le temps que ce pur malt arrive à bonne température. Une fois cette formalité accomplie, le verre se boit tout seul, à petites gorgées pour mieux savourer le plaisir avant de l'avaler cul-sec pour enfin voir le fond du verre et savoir QUI a tué ? Et pourquoi !

Une excellente surprise que ce roman. J'ai eu raison de persévérer.

Vous voyez que les conseils de certains valent quand même leur pesant de whisky ! Heu, pardon, qu'ils valent un Souverain or !

Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Le whisky vieillit bien... Surtout en fût de chêne... Et plus il avance en âge plus les arômes s'intensifient et se bonifient....
Scudder, pourtant grand amateur de whisky, houblonné jusqu'à la moelle osseuse, ne bénéficie pas du même traitement que ce nectar divin à mesure qu'il avance en âge (ou plutôt devrais-je écrire "en nage").... Son cerveau se liquéfie à mesure des gorgées de single malt, de pur malt, de blend et de bourbon...
Il a pourtant pris une bonne résolution : le voilà inscrit aux AA (Alcooliques Anonymes)... Il s'y rend, mais le désarroi l'envahit à chaque séance.... : "Je m'appelle Matt...Je préfère écouter ce soir"....ce qui, reconnaissons-le, est un bon début, non ?

Pendant que Matt Scudder se penche sur son éventuel avenir, une de ses amies lui demande d'aider une certaine Kim, prostituée de son état, à mettre les bouts et de faire la nique à son maquereau...
La beauté fragile, presque enfantin, de Kim va bouleverser notre Matt... Cette "petite fille" qui veut jouer les grandes dames : que cache t-elle exactement ? et pourquoi faire appel à lui pour l'aider à quitter ce mac ?...Matt succombera aux charmes sans appels de Kim Dakkinen, mais cette dernière sera retrouvée morte...

La peur d'être considéré comme suspect lui dessèche la gorge....Mais le maquereau de Kim, le contacte....Chance est son blase.... Chance le contacte car plusieurs "de ses filles" sont assassinées.... Mais Chance n'est pas le maquereau de bas étage : c'est un esthète, amateur d'art.....

Et là c'est parti....les glaçons n'auront pas le temps de fondre.... Et c'est tant mieux, car le whisky, Scudder le préfère sec....et bien serré, s'il vous plaît....ah j'oubliais : " je m'appelle Matt Scudder....et je préfère..' etc...
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Et huit millions de New-Yorkais en sursis!

Pourquoi en sursis? parce qu'au début des années 80, New York est une ville très très dangereuse, et Lawrence Block, auteur très prolifique de romans noirs, retranscrit parfaitement l'insécurité permanente qui régnait à l'époque. Un fait établi qui allait d'ailleurs conduire quelques années plus tard à l'élection de Rudolph Giuliani au poste de maire, et à la mise en place de sa politique ultra-répressive en matière de délinquance: la fameuse tolérance zéro!

L'atmosphère de ce roman très noir fait clairement penser au film Taxi Driver, avec Robert de Niro qui déambule dans une ville en perdition, gangrenée par la misère et la violence. Ce polar d'atmosphère contient donc tout un catalogue de faits divers de l'époque sur les façons de mourir des huit millions d'habitants de la grosse pomme. Terrifiant!

Très clairement, Huit millions de façons de mourir est un classique du roman noir, et séduit par la personnalité à la fois simple et complexe de son personnage principal Matt Scudder - un ancien flic reconverti en privé solitaire et alcoolique - et par l'écriture, limpide, subtile et parfois laconique de Lawrence Block, THE romancier de la ville de New York, version noire comme le cauchemar.

Lawrence Block a mis en scène Matt Scudder dans une dizaine de romans noirs, un personnage mélancolique, meurtri, et désabusé, qui vivote comme détective privé et tente d'échapper à l'alcool. Ce roman est d'ailleurs le premier de la série où Scudder parvient à arrêter pendant un moment l'alcool. Peut-être parce qu'il s'implique vraiment dans l'affaire qui lui est confiée par une prostituée Kim. Celle-ci demande à Scudder de l'aider à quitter son souteneur, un certain Chance, personnage énigmatique, fascinant, qui vaut vraiment le détour. La prostituée en question est sauvagement assassinée, Chance est soupçonné du meurtre et demande à Scudder de démasquer le vrai coupable.

Intrigue subtile et captivante non dénuée d'humour (heureusement d'ailleurs!), personnages fouillés et plus vrais que nature, et enfin réflexion sur le mal, et le deuil, Huit millions de façons de mourir est pour moi le meilleur roman de Lawrence Block.

Lien : http://www.conseilspolarsdep..
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Si un amateur de polars n'a jamais lu Lawrence Block, faut-il commencer par le meilleur ? Oui, huit millions de fois oui, parce que le reste, au moins la série dont Matt Scudder est le héros, ancien flic alcoolique devenu détective privé (et privé d'alcool), ne le décevra pas (cf. Un ticket pour la morgue, Une danse aux abattoirs, La balade entre les tombes etc.).

Lawrence Block est un des meilleurs artisans de série noire : oeil incomparable, style et intrigues au cordeau, main sûre qui sépare la nuit du jour, rien ne dépasse, tout est parfait, dense et fluide, à la fois lent et profond, juste et sincère. Comme on dit en athlétisme, il monte sur la boîte.

Et puis, retrouver le New York d'il y a quarante ans est comme un voyage dans le temps, un rendez-vous en terre inconnue. NY, ville d'avant la gentifrication, ville d'avant Rudolph Giuliani, ville d'avant la Trump Tower, ville où 8 millions d'habitants étaient des morts en sursis (on ne parle pas de la Covid) : c'est oublier ce que nous savons ou croyons savoir de cette ville et se souvenir de ce que nous avons oublié d'elle.
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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
- Vous avez lu un livre qui s’appelle Watership Down ?

Eh bien, ça parle d’une colonie de lapins, des lapins semi-domestiques. Ils ont toute la nourriture qu’il leur faut parce que les humains leur en apportent. C’est une sorte de paradis pour lapins, sauf que les hommes qui leur donnent à manger le font pour pouvoir tendre des pièges et avoir de temps en temps un lapin pour le diner.
Les lapins survivants ne parlent jamais des pièges, ni de leurs compagnons que les pièges ont tués. Ils ont une sorte d’accord tacite en fonction duquel ils font comme si les pièges n’existaient pas et comme si leurs copains morts n’avaient jamais existé.

Vous savez, je crois que les New-Yorkais sont comme ces lapins. Nous vivons ici pour profiter de ce que la ville peut nous procurer sous forme de culture, de possibilités d’emploi ou ce que vous voudrez. Et nous détournons les yeux quand la ville tue nos voisins et nos amis.[…]
Nous sommes comme ces lapins, vous ne croyez pas ?


La voisine de Kim, l’escorte girl qui a été sauvagement assassinée, se confie longuement au détective Scudder sur sa vision de New York et de leurs "lapins".
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Je m’habillai, refusai une autre tasse de café. Sur le pas de la porte, elle me prit la main, me remercia encore et promit de me donner son adresse et son numéro de téléphone dès qu’elle aurait emménagé quelque part. Je lui dis de ne pas hésiter à m’appeler quelle que soit la raison.

Nous n’échangeâmes pas de baiser.

Dans l’ascenseur, je me rappelai une chose qu’elle m’avait dite : « Il me semble que vous avez droit à une prime. ». On pouvait appeler ça comme ça – pourquoi pas ?


Matt Scudder en charmante compagnie avec Kim Dakkinen, son ex-cliente, après avoir résolu son problème du moment.
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- Vous voulez que je vous dise ?
- Quoi ?
- La peine de mort, nous l'avons. Mais pas pour les assassins, non. Pour les gens normaux. L'homme de la rue a plus de chances de se faire tuer que le tueur de passer sur la chaise électrique. La peine de mort, on la trouve cinq, six, sept fois par jour.

Matt Scudder détective privé et Durkin le flic enquêtant officiellement sur le meurtre de Kim Dakkinen.
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Je lui demandai :
- Vous avez pris le chat?
- Le chat?
- Elle avait un petit chat noir.
- Ah, oui, c'est vrai. Je n'y ai même pas pensé. Non, je ne l'ai pas pris.[...]
- J'irai voir les voisins demain.
Il émit un petit sifflement et me dit :
- Vous ne laissez rien passer, hein? Même un petit truc comme un chat. Vous êtes comme un chien qui s'acharne sur un os.
- C'est comme ça qu'il faut faire. Agopapap.
- Vous dites ?
- Agopap. (J'epelai.) Ça veut dire "Assez Glandé On Passe Au Porte A Porte".
- Pas mal, ça. Répetez-le?
Je repetai.
- Assez Glandé, On Passe Au Porte A Porte. Oui, pas mal, dit-il.

Matt Scudder détective et le mac au surnom "Chance"
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- Le souteneur a essayé de me joindre. Chance.
- Vous joindre comment?
- Par téléphone. Il a laissé un numéro pour que je le rappelle. Celui de son service. Ça veut sans doute dire qu'il est en ville, alors si vous voulez l'arrêter...
- Nous ne le cherchons pas.[...]
Nous l'avons longuement cuisiné au commissariat, poursuivit Durkin. Nous avions un mandat d'amener mais il est venu de lui-même.[...] Il avait un alibi qui couvrait largement l'heure fixé par le médecin légiste. [...] Son alibi semble increvable.[...]
- Alors, qu'est-ce qu'il peut bien me vouloir?
- Vous n'avez qu'à le lui demander.
- C'est peut-être ce que je vais faire.
- C'est ça. mais...Scudder? n'acceptez pas de le rencontrer dans une ruelle obscure, hein? Parce que, s'il vous en veut, vous auriez à vous méfier.
- Oui.
- Si jamais il vous plante un couteau entre les omoplates, n'oubliez pas de laisser un message avant de mourir. C'est ce qu'ils font toujours à la télévision.
- Je ferai tout de mon possible.
- Quelque chose de subtil, mais pas trop subtil, hein? Assez simple pour que je comprenne.

Matt Scudder détective ex-flic et Durkin flic enquêtant le meurtre d'une prostituée du maquereau nommé Chance.
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Cercle polar : quand les héros s'incrustent. .Cercle polar : quand les héros s'incrustent. Allez savoir pourquoi ! Il arrive parfois q'un héros s'impose à un auteur, jusqu'à ne plus le quitter, jusqu'à vieillir ensemble. le phénomène n'est pas nouveau. Philip Marlowe et Raymond Chandler, Agatha Christie et Hercule Poirot, Arthur Conan Doyle et Sherlock Holmes sont des couples mythiques. Et le phénomène se poursuit, plus encore peut-être depuis le succès des séries télévisées. Fred Vargas et son commissaire Adamsberg, Michael Connelly et Harry Bosch finiront pas fêter leurs noces d'or pour le plus grand bonheur de leurs lecteurs. Car le plaisir est grand, en ouvrant chaque nouvel épisode de leurs aventures, de prendre des nouvelles de ces amis de papier comme on s'inquiète de la santé de nos proches. Matt Scudder va-t- il replonger dans l'alcool, se demandait-on à chaque épisode de la série de Lawrence Block. Ces héros que l'on dit récurrents sont plus nombreux que jamais, en voici trois que vous ne connaissez peut-être pas encore... « le Joker » de John Burdett (Presses de la Cité) « Une affaire d'hommes » de Todd Robinson (Gallmeister) « Aux vents mauvais » de Elena Piacentini (Au-delà du raisonnable)
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