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EAN : 9782228907378
215 pages
Payot et Rivages (07/03/2012)
3.37/5   43 notes
Résumé :
Des textes inédits de Nicolas Bouvier rédigés en des pays sur lesquels il n’a rien publié de son vivant : telles sont les pépites de ses archives sur près d’un demi-siècle, du jeune homme de dix-huit ans qui en 1948 écrit son premier récit de voyage entre Genève et Copenhague, rempli d’illusions qu’il veut « rendre réelles », à l’écrivain reconnu qui en 1992 sillonne les routes néo-zélandaises, à la fois fourbu et émerveillé.

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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Nicolas Bouvier a un regard acerbe sur les pays et contrées visités. Peut être est-ce juste la description de vérités. Mais des vérités, j'ai trouvé qu'il en avait trop tout au long de ses carnets, peut être pour moi un peu trop de réponses apportées que de questionnements posés.
C'est beaucoup la misère ou le malheur qui jalonnent ses notes, peu d'optimisme. J'ai apprécié le voyage mais peut être un peu moins le compagnon qui s'est montré assez peu empathique.
En fait, je crois que je cherchais autre chose au moment de ma lecture et le monde au travers du regard de Nicolas Bouvier était surement trop réel pour que je sois en mesure de l'apprécier et que j'ai envie de lui faire face.
Mais je ne renonce pas et peut être aurais-je dû commencer par l'usage du monde?
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Inégal.
Les premiers récits : Genève-Copenhague, France, Afrique du Nord et Indonésie, sont assez captivants car Bouvier y décrit non seulement ce qu'il voit mais également donne ses impressions sur les gens, les paysages, et se fait le témoin de périodes historiques de changement, comme l'Allemagne de l'immédiat après-guerre, la France des années 50, l'Algérie pendant le mouvement d'indépendance ou l'Indonésie de Suharto. Durant ces voyages, on le sent curieux, proches des gens, décrivant les milieux où il est accueilli et nous offre souvent des récits assez savoureux.
En revanche, lorsqu'il relate ses itinéraires en Chine, Canada et Nouvelle-Zélande, il se fait plus superficiel. Plus proches de nous dans le temps, ils perdent de leur intérêt historique. Bouvier aborde ses pays, un peu comme n'importe quel touriste actuel, allant d'hôtel en hôtel dont la description des chambres nous importe peu, réservant ses avions préférant telle ou telle compagnie… Voyages assez conventionnels en somme et perdant de leur attrait pour le lecteur.
Il reste donc de cette lecture un sentiment mitigé.
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Ces courts récits de voyages inédits de Nicolas Bouvier portent, comme le titre l'indique, sur des endroits visités par ce célèbre écrivain-voyageur helvète mais qui n'ont pas fait l'objet de relations détaillées comme ce fut le cas pour d'autres parties du monde où l'auteur s'est attardée plus longuement.
Ce qui est intéressant dans ce livre, c'est l'enchaînement des récits par ordre chronologique, qui nous permet de connaître les sentiments et le ressenti de Nicolas Bouvier à différents âges de sa vie.
J'ai cependant trouvé ces histoires un peu datées.
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Ce titre n'est pas forcément le meilleur biais pour découvrir N. Bouvier. Non pas que les voyages ne soient pas intéressants : en plus du voyage dans l'espace, ils offrent un voyage dans le temps de première main. Mais comme il n'était pas prévu d'en faire une publication, les textes ne sont pas travaillés. Et même s'ils restent lisibles, cela se sent.
Ce sont des voyages effectués entre 1948 (Genève-Copenhague) et le début des années 1990 (Nouvelle-Zélande), à des âges différents, après un nombre d'expériences sans cesse grandissant et marquant ; l'état d'esprit change sensiblement de texte en texte. L'expérience qui irrigue l'ensemble de la vie de Bouvier après le milieu des années 1950 sera le Japon. Ses enseignements, les questionnements du zen lui permettent de prendre de la distance par rapport à l'instant présent et de susciter de belles images, même sans travail ultérieur des textes.
Un livre intéressant par son contenu, mais pas forcément comme première approche de l'écrivain-voyageur. Quelques belles images, quelques procédés utilisés par ailleurs (lettres, poèmes) présentés par la préface. Préface et avant-propos éclairent sur l'homme : encouragements à lire les autres titres, ceux destinés au public.
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Ces notes de voyage de Nicolas Bouvier ont été publiées en 2012, soit bien après sa mort. Comme c'est du matériel brut, la narration est logiquement plus décousue, le style moins ciselé que dans ses livres. On retrouve néanmoins les belles tournures, les descriptions de peintre dont il est coutumier. On y trouve aussi plus de réflexions personnelles que dans ses livres, comme par exemple sur ses ennuis de santé.

Une chose est bigrement frustrante dans tous les textes de Nicolas Bouvier: on se sent soi-même tellement idiot devant tant de culture, lorsqu'il mentionne des figures historiques qui ne nous disent rien ou si peu, et lorsqu'il fait référence à des écrivains qu'on ne connaît pas.
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critiques presse (3)
LeFigaro
02 juillet 2015
Ces textes inédits tirés des carnets de voyage de Nicolas Bouvier ne sont en rien des scories ou des brouillons. Et l'on ne peut que saluer cette édition poche.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Lexpress
21 mars 2012
Instantanés, récits, haïkus, voici le condensé, la matrice, d'une vie passée les yeux grands ouverts, de 1929 à 1998.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Lexpress
15 mars 2012
Il faudra repartir, collection de récits de voyages de jeunesse, s'avère être un inédit dispensable du grand Nicolas Bouvier.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Voyageur, Nicolas Bouvier l'est bien-au-delà des canons du -travel writing- dont la vogue lui a néamoins permis d'accéder à la reconnaissance. Si ses observation sont des témoignages historiques (sur l'Allemagne de 1948, la France et l'Afrique du Nord de 1958, l'Indonésie de 1970, la Chine de 1986), elles renvoient surtout l'écho d'une succession de voyages initiatiques aux divers âges de la vie, et en cela elles forment une sorte d'autobiographie involontaire. - introduction de Mario Pasa
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Il prétend que la joie n'existe pas. Je lui accorde qu'elle est disparue quand on croit la tenir, mais comme la contrebasse d'un orchestre on la devine quand elle nous manque.
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Les choses qu'on a violemment aimé au début de la jeunesse devraient ou disparaître sans laisser de traces ou grandir avec nous.
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Qui t’enchaîne ? dit le Zen classique. Sur quoi le moine est illuminé, car rien ne l’enchaîne. Aucune illumination pour moi, enchaîné par moi-même, c’est-à-dire par la seule force qui puisse me libérer. Alors comment faire ? Se détruire en laissant une adresse où se retrouver. Quelle adresse ? Qui a mon adresse ? Qui saura tout ce que j’ai su. Voilà des propos bien sombres pour un vieux jeune homme. Où vomir tout ce que j’étais ? Je souhaite atteindre un maximum de bienfaisance et je parle ici comme un homme menacé par la mort. Nous sommes tous mortels mais dans le pays de nerfs où je vis – “glace étincelante”, écrirait Akutagawa – cette mort qui n’est pas celle que je me serais souhaité me fait peur. Je connais le Zen, j’en manque et je le sais. Mon intelligence des choses progresse plus vite que moi : je m’époumone les mains en cornet à lui crier de m’attendre. Elle se moque de moi et me détruit. Vingt ans de vie passionnée, parfois heureuse, et consciente, m’ont juste permis d’inviter chez moi ceux qui – ou plutôt ce qui – m’égorge.
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L'idéalisme en politique, c'est de miser sur de bonnes théories, même si elles sont défendues par de mauvais chevaux.
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Vidéo de Nicolas Bouvier
"On ne fait pas un voyage, c'est le voyage qui nous fait" - Nicolas Bouvier La Ride : un road movie où l'amitié vous guidera d'un coup de pédale dans une aventure au coeur de la France !
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