Ils étaient dix, tome 6 : Le vieil Empereur

Fin de partie pour cette étonnante saga en six épisodes.

Une conclusion plutôt réussie, et qui pourtant pâlit devant les tomes précédents, à mon sens. L'affrontement final en Corse entre les « bandits » bonapartistes et la police du roi se déroule avec force et énergie, mais sans vraiment de surprises. La grosse surprise uchronique du tome précédent permet d'élever l'enjeu, mais n'amène pas de bouleversement fondamental ni de retournement de situation.
De toute façon, l'essentiel était dit dès la fin du tome 4, avec la satisfaction de la vengeance des héros trahis en Russie.

Il n'empêche que cette conclusion est propre et agréable à lire, sinon surprenante. C'est la difficulté des séries de haut niveau : maintenir ce niveau jusqu'au bout.
Le dessin, lui, est toujours impeccable.

Le dessin de Stalner ne bouge pas, toujours impectacle, efficace, agréable.
Le scénario, par contre, manque un peu d'intérêt dans le dernier dyptique de la série. Il n'y a pas vraiment de suspence. La psychologie du héros, ce qu'il doit ressentir en voyant le vieil empereur qu'il tient responsable de la catastrophe de Russie est à peine évoquée. Un traitre vite trouvé, vite tué, sans plus de développement.
Un peu déçue donc.

La première chose que l'on peut remarquer sur ce tome , c'est sa superbe couverture !!!!
Les couleurs ont également très réussies.
La chute de cette série tend à démontrer la fidélité des corses à leur empereur....