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Imriel tome 1 sur 3

Fred Le Berre (Traducteur)
EAN : 9782352944102
786 pages
Bragelonne (27/08/2010)
4.19/5   159 notes
Résumé :
Imriel est le fils adoptif de Phèdre, l'Elue de Kushiel. Enlevé, torturé et réduit en esclavage lorsqu'il n'était qu'un enfant, Imriel est aujourd'hui prince du sang. A la Cour où se trament mille conspirations, nombreux sont ceux qui souhaitent sa mort de peur qu'il n'ait hérité des dons maléfiques de sa véritable mère, Melisande. Alors qu'il approche de l'âge d'homme et que s'éveillent en lui des désirs de plus en plus vifs, Imriel en vient à partager leurs craint... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
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Après sa trilogie « Kushiel » consacrée au charismatique et attachant personnage de Phèdre, J. Carey revient dans le monde de Terre d'Ange avec un second cycle centré cette fois sur le jeune Imriel, fils de la machiavélique Mélisande que l'on avait déjà eu l'occasion du rencontrer. C'était un pari un peu osé que de proposer la suite d'une première série en changeant complètement de protagoniste mais l'auteur relève le défi haut la main. C'est donc avec plaisir que l'on retrouve l'univers de J. Carey ainsi que les personnages que l'on avait appris à aimer ou au contraire à détester, même si ce n'est que pour de brèves apparitions. le prince Imriel se révèle pour sa part rapidement attachant et on ne regrette donc pas le changement de perspective.

Si l'action est très peu présente dans la première partie du roman, celle-ci se concentrant sur la difficile intégration d'Imriel à la cour et sur les séquelles laissées par les sévices endurés dans sa jeunesse, cela ne gène en rien la lecture tant la plume de l'auteur est fluide et captivante. J. Carey adopte ensuite à nouveau le même schéma que pour ses précédents romans, à savoir le départ du protagoniste dans une région du monde que l'on avait pas encore eut l'occasion d'explorer, ici la ville de Tiberium (notre Rome). le rythme s'accélère alors à mesure que l'intrigue se complexifie et il devient difficile de lâcher le roman. Comme toujours se sont toutefois les personnages qui constituent l'atout majeur du livre grâce à leur personnalité fouillée et à leur profonde humanité. Encore une belle réussite pour J. Carey donc j'ai hâte de lire les autres romans.
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Grande fan des Kushiel, j'avais hâte de retrouver dans Imriel les personnages et l'univers créés par Jacqueline Carey. Et ce fut le cas : on reprend l'histoire juste après la fin du troisième tome des Kushiel lorsque Phèdre et Joscelin ramènent Imriel en Terre d'Ange.
On découvre de nouveaux personnages qui vont accompagner Imriel au fil des chapitres. L'auteure mélange avec délices des complots, des trahisons, des mystères, des combats et de l'amour évidemment.
Ce qui change, c'est que la narration se fait désormais du point de vue d'Imriel.
Ce tome se découpe en 3 parties :
-la jeunesse d'Imriel en Terre d'Ange depuis son adoption jusqu'à ses 18 ans,
-sa vie d'étudiant à Tiberium,
-son voyage à Lucca.
Personnellement, j'ai commencé cette lecture de manière mitigée car je me suis clairement ennuyée dans la première partie. Je sais que l'auteure prend généralement son temps pour mettre en place le cadre et bien présenter son personnage principal, mais là, j'ai trouvé cela vraiment trop lent...
Cela devient plus intéressant lors du passage à Tiberium, mais j'ai largement préféré la dernière partie, à Lucca, qui a un rythme nettement plus effréné et tendu. le personnage d'Imriel est moins hésitant, plus mature, je me suis davantage attachée à lui. C'est ce qui sauve d'ailleurs cette lecture car je commençais à me dire que je ne lirais pas la suite. En fait si, je la lirai, je veux voir ce que va devenir Imriel et son entourage, mais peut-être pas tout de suite...
Imriel ne fut donc pas un coup de coeur pour moi malheureusement. le début laborieux est compensé tout de même par une fin très palpitante qui donne envie de poursuivre l'aventure.
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Salut les Babelionautes
Je continue ma relecture de l'oeuvre de Jacqueline Carey avec ce premier tome de sa deuxième Trilogie.
Cette fois ce n'est plus Phèdre le personnage principal mais Imriel, le fils de Melisande.
Sauvé de l'enfer par Phèdre et Joscelin et adopté par eux malgré la volonté d'ysandre la jeune Reine de Terre d'Ange.
Autour de lui ce n'est que complots et machinations, pour le détruire ou l'utiliser, mais il ne se laissera pas manipuler, car si il est le fils d'une des plus grande traitresse qui n'est jamais vue le jour, il n'a qu'en a lui aucun désir de lui ravir le Trône.
C'est dans la ville de Tibérium (Rome) ou il ira a l'université retrouvé Eamonn mac Grainne, le Prince d'Alba et fils de de Grainne et Quintilius, Rousse qu'il va s'enfuir.
Ensemble ils vont vivres des événements qui les changeront, subir un siège dans une ville des Caerdicie.
Même si l'action ne débute pas dans le premier tiers du récit, il est suffisamment intéressant, car on en apprend plus sur Imriel.
le Prince Eamonn a lui tous seul vaut le détour, tout le monde l'aime, et malgré son apparence barbare, il est plus futé que d'autres.
Même si il n'y a pas vraiment de magie dans l'oeuvre de Jacqueline Carey, on y trouve d'autre mystères.
Bien entendue, en pays d'Ange ou l'Amour est sacré, il va le trouver mais a chaque fois il le perdra.
C'est une autre facette de l'Univers qu'elle a créée que l'on découvre au fil des pages, avec de nouveaux personnages qui vont interagir avec Imriel, et il en sortira autant de bien que de mal.
Merci a Fred le Berre pour l'excellence de sa traduction, sans lui je n'aurai pas découvert Terre d'Ange.
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Venons-en aux faits ! le livre en lui-même et ce que j'en pense. Sachez que je n'ai pas lu la première trilogie – on dirait que ça devient une habitude – qui raconte l'histoire de Phèdre, la mère adoptive d'Imriel. Et pourtant c'est tout à fait compréhensible. le prologue s'emploi à nous rappeler les choses les plus importantes, et tout au long du récit, quand c'est nécessaire, on rappel le au lecteur ce qu'il doit savoir – qu'il ait ou non lu la première trilogie – pour la bonne compréhension de la suite.

Ce roman est un sacré « pavé » - presque 800 pages- écrit petit, alors que ceux que ça effraie partent en courant, les téméraires peuvent rester et ils auront raison. Car ce livre est très plaisant à lire. On sent que le récit est travaillé, l'auteur a vraiment du talent. Certains indices sur la suite des aventures sont disséminés dès le début, mais on ne comprend pas tout de suite que ce sont justement des indices. Ce n'est que lorsque l'action se passe qu'on se dit « Ah ! Mais oui ! C'était évident depuis le début ».

Ce livre pose les bases pour ce qui sera ce qu'on peut appeler la « vraie histoire », celle qui sera sans doute le fil conducteur de la trilogie. Mais on ne s'ennuie pas un seul instant. On suit Imriel, le personnage principal, dans son apprentissage de la vie et des intrigues avec lui, on rit avec lui, on pleure avec lui, on enrage avec lui, bref on partage vraiment ses émotions. Il lui arrive bien des aventures à ce pauvre garçon. Au début on peut croire que c'est fortuit, mais on finit par comprendre que tout a plus ou moins un lien avec ce fameux fil conducteur et j'ai trouvé ça vraiment très réussi !

On en apprend un peu plus sur la mère biologique d'Imriel, prince de sang bien malgré lui, et elle devient de plus en plus intéressante et pourtant si mystérieuse, car on ne sait pratiquement rien d'elle. On ne la voit pas de tout le récit et pourtant elle est bien présente. Est-ce qu'elle manipule tout le monde ou bien lui prête-t-on des actes qui ne sont pas de son fait ? J'ai hâte d'en savoir un peu plus, voire beaucoup plus sur elle !
Les autres personnages que rencontre Imriel sont tout aussi intéressants, beaucoup sont attachants, d'autres moins … mais tous ont le don d'attirer notre attention. Chacun a sa particularité qui le rend si humain ou au contraire, inhumain. Ce qui nous amène à l'apprécier ou le détester. Des personnages, donc, très réussis et hauts en couleurs.

Ce tome mêle humour et gravité. Comme déjà dit plus haut, à la lecture, on sourit, on rit, mais on pleure également, notamment car les personnages sont si réussis qu'ils arrivent à nous toucher émotionnellement. J'ai eu plusieurs fois les larmes aux yeux au cours de ma lecture.

Enfin, une chose que j'ai beaucoup appréciée, surtout dans un livre aussi gros où il est parfois difficile de se rappeler de tous les détails, c'est que lorsqu'Imriel repense à une conversation qu'il a eu plus tôt ou à des paroles, les termes exacts sont rappelés au lecteur.

La seule petite chose que je pourrais reprocher, c'est le côté un peu Harlequin par moment. Mais ce n'est pas non plus le plus gros de l'action, l'histoire « à côté » est assez intéressante pour que l'on passe l'éponge sur ce détail et enfin, il me semble que ce sont des passages presque nécessaires à l'histoire. Je ne saurais pas expliquer pourquoi, mais je l'ai senti comme tel. C'est la mentalité de Terre d'Ange, le pays natal d'Imriel, dont la principale devise est « Aime comme tu l'entends ». Certains parlent de passages érotiques et non pornographiques, n'étant pas experte sur la question, je vais acquiescer à leur jugement …

En conclusion, un livre qu'il faut lire quand on aime le genre, tout comme moi. Par contre si vous comptez lire la première trilogie, attendez, car il y a tout de même beaucoup d'informations sur ce qui se passe dans les trois tomes précédents. Je recommande donc cette lecture à tous les autres. J'étais un peu sceptique au début sur ce que j'allais trouver, mais finalement j'ai beaucoup apprécié ma lecture !
Lien : http://antredeslivres.hautet..
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Après le coup de coeur que j'ai eu ces derniers mois pour la saga de Kushiel que je découvrais enfin dans son entièreté, son âpreté et sa complexité, je ne pouvais pas m'arrêter en si bon chemin. Je voulais savoir quel serait le destin d'Imriel, fils adoptif de Phèdre et biologique de sa meilleure ennemie Melisandre. Je n'ai pas été déçue du voyage.

Dur dur de répéter le coup de maître sur furent les trois tomes des aventures de Phèdre et Joscelin. Ils furent ma première incursion dans l'univers si riche, dur et poétique de Kushiel et signèrent ma rencontre avec la plume ô combien addictive de Jacqueline Carey. Imriel est donc bel et bien un cran en-dessous, on est cependant sur les débuts de ce qui se promet d'être une excellente saga de fantasy pleine de complots, d'amours contrariés et de don de soi. Je n'ai pas boudé mon plaisir.

Dans ce premier tome assez dense, j'ai adoré retrouver les personnages rencontrés dans la première saga et replonger dans l'univers de Terre d'Ange. C'était retrouver un univers familier et des dynamiques déjà connues. Cependant, les années ont passé et tout s'est un peu édulcoré, il faut l'avouer. On retrouve des personnages vieillis, moins actifs, et la nouvelle génération prend son temps pour grandir et sortir de leur ombre.

Au coeur de ce nouveau récit, il y a Imriel, prince Angelin et surtout fils de Phèdre et de Melisandre. Ce personnage complexe est l'unique moteur de l'histoire pour le moment. On le découvre adolescent et on le voit grandir aux côtés de ses parents adoptifs tant aimés. J'ai beaucoup aimé cette phase là de l'histoire où on était confronté à un jeune héros qui a un certain passé, passé auquel il a du mal à faire face, ainsi qu'une filiation qui est dure à assumer. Imriel fut d'emblée un personnage attachant. J'ai aimé suivre les amitiés et inimitiés qu'il nouait. J'ai aimé le voir commencer à se livrer et à combattre ses démons, après ce qu'il a vécu à Daranza. Ce début dur et âpre était ce que j'attendais de ce nouveau cycle.

J'ai du coup moins aimé la seconde partie où notre héros, sous prétexte de fuir une situation et un statut devenus trop lourds à porter pour lui, part à l'aventure dans une ville aux fortes consonances méditerranéennes et italiennes, une nouvelle Florence. Imriel y joue alors les jeunes étudiants et jette sa gourme comme on dit. Parti pour se chercher, j'ai surtout eu l'impression qu'il se fuyait et même s'il forme autour de lui un chouette groupe de camarade et qu'il plonge dans les intrigues politiques de la ville, ce qui lui fait vivre de sacrées aventures, ça ne m'a pas vraiment plu. J'ai trouvé ce pan de l'histoire bien léger après la montée en puissance des débuts où le héros affrontait ses démons, notamment ceux liés à son rapport au sexe et aux autres.

Cependant, on ne peut pas dire que Jacqueline Carey a perdu son talent pour raconter de bonnes histoires. Elle a toujours ce sens du rythme qui rend tout ce qu'elle écrit passionnant. Ainsi malgré une certaine lenteur, j'ai adoré ces débuts entêtant, puis malgré un certain manque de profondeur, j'ai aimé l'aventure et la tension portée par la suite des aventures de notre héros désormais jeune adulte. Tout est fait pour nous accrocher, de sa lutte intime aux combats contre les assassins à ses trousses, jusqu'au terrible siège auquel il va participer. Les rebondissements et scènes d'action ne manquent pas.

L'autrice n'a pas non plus perdu son talent pour écrire des personnages intéressants. Ceux-ci connaissent une sacrée cure de jouvence, puisqu'on redémarre ce cycle avec des adolescents voire des enfants. J'ai beaucoup aimé la relation presque de frère-soeur entre Imriel et Alais la fille cadette de la reine. J'ai été amusée et glacée par sa rencontre avec ses cousins du côté de sa mère biologique. J'ai été emballée par les amis de coeur qu'il s'est faits qu'ils soient prince ou simples domestiques. Il y avait à chaque fois de bonnes dynamiques entre eux et notre héros. En revanche, la romance annoncée me fait déjà lever les yeux au ciel tant je la trouve facile, prévisible, caricaturale et bien moins forte que celle de Phèdre... Je suis un peu déçue de ce côté-là.

Reste une intrigue à nouveau basée sur un mélange de politique, d'intrigue, de sexe et de religion, qui est toujours un mélange que je trouve fort séduisant ici. J'aime retrouver les phases complexes d'échanges entre les différentes familles et les différent(e)s pays / villes. J'aime la plongée toujours aussi sombre dans les pensées torturées des héros, leurs luttes contre leur moi intérieur, contre leurs désirs. Imriel est un beau compris entre la foi de son père adoptif et le stupre de sa mère. Ainsi le rajeunissement de l'intrigue a ses bons et ses mauvais côtés et tout reste encore à définir tant ce premier tome était essentiellement une introduction des nouvelles intrigues, des nouvelles menaces et des nouveaux développements possibles. Affaire à suivre très vite...
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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critiques presse (1)
Elbakin.net
20 juillet 2015
Un démarrage plus que solide pour cette nouvelle trilogie, mais qui ne crée plus la sensation à même de marquer les esprits pour l’année.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
 Nous avons parlé des éléments physiques, expliqua-t-il patiemment. Mais dans quels autres éléments un déséquilibre peut-il s’avérer nuisible ?
— Et ne réponds pas « l’amour », D’Angelin, murmura Aulus.
Je me passai les mains sur le visage.
— Pourquoi pas ? demandai-je. Après tout, c’est le cas. Un amour auquel l’un des deux amants ne répond pas dans une égale mesure peut être source de souffrance et d’amertume.
Il rougit et détourna la tête.
— Où réside la faute s’il est source d’amertume ? intervint Brigitta. Si tu tires ta dague pour me piquer, c’est ta faute et je serai en colère. Mais aimer sans être aimée en retour… (Elle fronça les sourcils ; la logique de sa réflexion l’avait plongée dans un abîme.) Ce serait comme si je me jetais moi-même sur ta dague et que je t’en veuille pour cela.
Quelqu’un fit un commentaire lascif.
— Oui, dis-je en ignorant l’importun. Mais c’est ce que font les gens.
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Ce qui passionnait les foules, c’était plutôt de savoir si Phèdre entendait renouer avec le service de Naamah, sujet sur lequel elle avait toujours gardé le silence.
Pour autant, des lettres sollicitant des rendez-vous arrivaient chaque semaine.
Il n’y avait rien d’étonnant à cela. En Terre d’Ange, ce type de liaisons était monnaie courante. Elua le béni ignorait la jalousie, et nous faisons de notre mieux pour suivre son exemple. Parfois, nous échouons, car nous sommes mortels et faillibles ; mais nous faisons des efforts.
Je savais tout cela. Dès mes plus jeunes années au sanctuaire, j’avais appris le précepte d’Elua : « Aime comme tu l’entends. » Pourtant, j’étais aux prises avec lui, engagé dans une véritable lutte. Tout ce que j’avais appris dans l’enfance, je l’avais désappris sous la férule du Mahrkagir. J’avais été immensément fier du savoir acquis à la lecture du Voyage de Naamah. Mais si je parvenais à le concevoir et à le garder dans mon esprit, il s’enfuit de mon cœur dès la première fois que Phèdre rentra d’un rendez-vous avec dame Nicola.
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Et j’explorai aussi les mystères de ses replis intérieurs.
Emmeline me les dévoila sans la moindre gêne, allongée sur les oreillers, les cuisses ouvertes. Ses doigts écartèrent les grandes lèvres, puis les petites, pour me révéler sa perle de Naamah.
— Là, dit-elle, en poussant un profond soupir comme je lui rendais l’hommage dû. Oh oui ! là.
Et elle me fit aussi découvrir mon propre corps. Elle avait dit vrai : il n’y avait aucune partie qui ne fût sacrée. Je retins mon souffle lorsqu’elle exécuta le languissement, une main nouée autour de la hampe, tandis que l’autre repoussait délicatement le prépuce pour dégager le gland si sensible. Je criai lorsque sa bouche glissa tout du long, une main en coupe enveloppant mes bourses.
— Tout, absolument tout est sacré, Imriel, murmura-t-elle.
C’était vrai. Tout était sacré. Et ces sensations que je connaissais en théorie, au sujet desquelles j’avais tant lu et dont mon esprit s’était repu, je les éprouvai toutes au cours de cette nuit. Lorsque finalement je m’endormis, ma tête reposait sur les seins d’Emmeline. Je sombrai dans le sommeil de l’exténuement absolu. Physiquement et émotionnellement, j’avais été jusqu’au bout de moi-même.
Je dormis parfaitement, sans le moindre rêve, pour m’éveiller à l’aube. La maison du Baume était calme et tranquille. Je me penchai sur le lit, observant les paupières d’Emmeline qui s’entrouvraient sous la caresse des premiers rayons du soleil filtrant à travers la fenêtre donnant sur le jardin. La lumière du matin inondait la couverture rose posée sur le lit.
— Merci, murmurai-je. Merci du fond du cœur.
— Mon merveilleux garçon. (Elle leva un bras pour caresser mon visage.) Te souviendras-tu de tout cela ?
— Toujours, répondis-je. Toujours et avec joie.
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It is whispered that Kushiel's lineage carries the ability to perceive the flaw in mortal souls, to administer an untender mercy. I sence its prescence like a shadow on my soul...the memories of blood and branding and horror, and the legacy of cruelty that runs in my veins. I whisper to myself, over and over...
I will try to be good.
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— Un lieu qui respire la paix, observa Ti-Philippe. Très agréable, ma dame.
— Je vous remercie, chevalier, dit-elle en inclinant la tête d’une manière charmante. (Puis elle se tourna vers moi.) La maison du Baume est unique. Si vous le souhaitez, je peux demander une présentation de l’ensemble des adeptes disponibles et disposés à vous servir. Mais si vous me le permettez, je me fierai à mon propre jugement et choisirai pour vous. (Son sourire s’accentua.) Et voici ce que me dit mon jugement, jeune Altesse. Une femme et non un homme. Même si ce choix aussi peut apporter la guérison, il est trop tôt encore ; et ce n’est pas ce que vous cherchez. Une femme, jeune, proche de votre âge, mais un peu plus mûre cependant, assez pour avoir sa propre sagesse à transmettre.
— D’accord, dis-je. (Ma bouche était de nouveau toute sèche. Je bandai ma volonté pour n’en rien montrer, sans cesser de scruter le visage de la Dowayne.) Vous avez déjà choisi, n’est-ce pas ?
— Vous êtes perspicace. (Elle me toucha la joue, avec un geste d’une douceur étonnante ; son regard était empreint d’une grande gentillesse.) Cela vient-il du sang de votre mère, ou de la formation de votre mère adoptive ?
— Des deux, dis-je dans un souffle.
— Mon pauvre petit, murmura-t-elle. C’est un bien lourd fardeau à porter.
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