Je suis très mitigée à la lecture de ce tout petit livre, contenant seulement deux longues lettres.
Entre un témoignage poignant de la vie en tant qu'otage et un avis très pertinant sur la situation politique d'Amérique latine se trouvent des informations complètement personnelles et passablement dénuées d'intérêt pour le lecteur ("dis à la tante Une-telle que j'ai bien reçu son CD, ou au petit Un-tel qu'il doit bien faire ses devoirs"). On se sent comme un cheveux dans la soupe à lire les détails de cette intimité familiale qui n'ont de sens que pour les personnes concernées.
Dommage...
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J'aime la France en toute lucidité, car elle est élégante dans sa constance afin de ne pas paraître opiniâtre, et généreuse dans ses engagements afin de ne pas sombrer dans l'obsession. Mon amour inconditionnel et éternel pour la France et pour le peuple français est l'expression de ma gratitude.
Je n'ai envie de rien. Je crois que la seule bonne chose, c'est ça: n'avoir envie de rien. Car ici, dans cette jungle, l'unique réponse à tout est "Non". Mieux vaut donc ne rien vouloir pour demeurer au moins libre de désirs.
Rencontre à la librairie La Galerne, autour de Même le silence a une fin.