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EAN : 9782732458076
32 pages
La Martinière Jeunesse (19/09/2013)
4.47/5   32 notes
Résumé :
"Ce n'est plus moi qui t'offrirai des friandises, mais dans ta mémoire, j'ai placé d'autres gourmandises... Mange la vie, mords dedans. Moi, j'ai laissé mon âme au Vent... Je me sens plus léger maintenant, je peux à chaque instant voyager, partir, revenir, c'est amusant ! Tu ne peux pas m'attraper, tu ne peux pas me tenir, mais si tu fermes les yeux, tu peux toujours me sentir"...

Un extrait de ce texte, qui nous renvoie tous à la disparition d'un êt... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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C'est beau, c'est simple, c'est émouvant, c'est doux, c'est apaisant, c'est poétique, ça, c'est pour le long poème q'un grand-père adresse à son petit-fils.
C'est fin, c'est coloré, c'est épuré, c'est suggéré, c'est magnifique, ça, c'est pour les dessins.
Rien à critiquer, je lui mets sans hésiter cinq étoiles. Un livre jeunesse que malgré mon âge certain, j'emporterais sur mon île déserte. Bravo à Roxane Marie Galliez et à Eric Puybaret pour ce petit bijou pas très cher (14,50 €,) aux
Editions de la Martinière.
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"Ce n'est plus moi qui t'offrirai des friandises
Mais dans ta mémoire, j'ai placé d'autres gourmandises
Mange la vie
Mords dedans

Moi, j'ai laissé mon âme au vent
Je me sens plus léger maintenant
Je peux à chaque instant voyager
Partir, revenir, c'est amusant

Tu ne peux pas m'attraper
Tu ne peux pas me tenir
Mais si tu fermes les yeux
Tu peux toujours me sentir"

Un texte magnifique qui évoque la disparition d'un être cher. Un grand-père qui n'est plus s'adresse à son petit fils. Son discours déborde de tendresse et d'amour. Malgré la douleur les mots apaisent. C'est poétique sans être larmoyant, l'enfant comprend que ceux qui partent peuvent laisser des traces indélébiles et que la vie continue, toujours. A la fin du livre, un sachet de graines d'immortelles : « On les plante, on les voit naître, grandir et ne jamais périr… ». Tout est dit.

Les dessins sont somptueux. Des doubles pages comme autant de tableaux dans lesquels le regard se perd avec bonheur. Un ouvrage parfait pour parler de la mort avec les enfants. Il en existe bien d'autres, du célèbre « Au revoir blaireau » au « vintage » « Une chanson pour l'oiseau » en passant par le plutôt glauque (du moins je trouve) « Dimanche noyé de grand-père ». Mais ici les trésors de douceur et de poésie déployés par les auteurs donnent une dimension et une force uniques à cet album. Un petit bijou.


Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Un superbe album plein de poésie et de douceur sur le thème de la perte d'un être aimé. Un grand père décédé souffle un magnifique poème à son petit fils qu'il regarde grandir de loin tout en lui souhaitant le meilleur. Les dessins doux et flous plein de détails cachés renforcent la poésie et la nostalgie du texte.
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Critique effectuée dans le cadre de Masse Critique – Merci à Babelio et aux Editions de la Martinière Jeunesse.

Ce livre plus particulièrement destiné aux enfants (mais aussi à chaque adulte resté connecté à son enfance), se présente comme un poème graphique de toute beauté.
Il a pour but d'appréhender le thème du deuil, sous la forme d'un message qu'aurait laissé un grand-père à son petit-fils après sa mort, mais son propos peut dépasser les personnages, et résonner pour toute personne, jeune ou moins jeune, confrontée à la mort d'un proche quel qu'il soit.
C'est ainsi du moins que je l'ai appréhendé personnellement, car j'ai choisi ce livre dans la liste proposée par Babelio parce qu'il traitait de ce thème auquel j'ai été confrontée récemment.
Le format relativement imposant du livre offre au regard des pages aérées, des illustrations de grands espaces qui signent l'infiniment grand tandis que les personnages, humains ou animaux, semblent petits, comme faisant partie d'un tout qui les dépasse. Cette illustration du « on est bien peu de choses » est très réussie, car les couleurs employées sont plutôt vives, contrastées, dénuées de toute angoisse.
Souvent domine le bleu, bleu du ciel, qui peut virer au vert d'eau en épousant l'horizon, bleu de la mer, comportant des nuances en volutes et en souffles, pour s'achever dans la dernière illustration en un crépuscule ou une douce aurore, selon l'interprétation de chacun.
Peu de phrases inscrites dans ces illustrations qui occupent toutes deux pages entières, je pense que cela favorise une lecture à voix haute de la part du parent et la liberté pour le regard de l'enfant de se perdre et rêver dans ces décors de grands espaces mais jamais totalement inhabités.
Le petit garçon ressemble à Harry Potter, et les auteurs nous proposent pour figurer l'absence du grand-père des réincarnations possibles, sans messages lourds et appuyés. Tout est joliment suggéré, un chat, une mouette, un dauphin, la brise qui caresse les cheveux, un oiseau, l'océan, et pour finir, un voilier à grandes voiles blanches filant doucement vers l'horizon.
Ces images sont très apaisantes, suggèrent une idée de lenteur, de pérennité. Pas de message religieux, juste l'idée de la trace de quelqu'un disparu qui nous a aimé pour qui sait regarder. Ici, s'agissant de la mort d'un grand-père, l'idée qu'il a préparé son départ est suggérée, mais le livre peut être bienfaisant dans le contexte d'un décès soudain.
Je n'ai pas d'autre expérience de lecture de jeunesse sur ce thème mais ce livre m'a paru atteindre son but, dans sa simplicité, sa brièveté, sa légèreté. Il peut trouver sa place dans toute bibliothèque et on y reviendra avec plaisir, oui, on peut employer ce mot.
Pour ma part, les couleurs des illustrations correspondent à ma sensibilité, elles sont très lumineuses, franches, excluant toute idée de mièvrerie qu'auraient pu susciter (toujours selon ma propre sensibilité) des couleurs pastels par exemple.
J'ai eu la sensation difficile à expliquer que les couleurs mangent le livre, qu'elles continuent au-delà du matériel de l'ouvrage, qu'il y a un « autre part » au-delà du conte.
Sur la dernière page est collé un sachet de graines d'immortelles à planter après la lecture si on le souhaite.
Mon regard n'est pas celui d'un enfant, mais je peux ajouter que les bibliothécaires de mon quartier m'ont dit que ce livre avait un grand succès et faisait l'unanimité auprès du jeune public (et des adultes), particulièrement pour la beauté de ses illustrations.

Lien : http://parures-de-petitebijo..
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Une poésie apaisante, on retrouve, en lisant ce livre de jeunesse, une certaine paix au fond de soi, on sent les mots résonner comme un petit vent qui effleure nos oreilles puis on est envahis, effectivement pour ressembler un peu au grand-père, par une folle envie de s'envoler, de laisser de côté toutes les lourdeurs de son corps et de son âme, de déguster simplement les mots et leur candeur...

Vraiment beau à lire!


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critiques presse (1)
Actualitte
01 octobre 2013
Vraiment, ce livre ne peut que vous ravir, vous donner l'envie de le partager, de le conserver comme un bien précieux, tant il semble approprié, parfaitement dans la note pour raconter la mort, le deuil d'un être proche. Sans démesure ni violence, il touche en plein cœur. Un ravissement.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
C'est vrai, il n'y aura plus de promenades main dans la main
Ni de batailles d'oreiller au tout petit matin
C'est vrai, le sel de la mer va me manquer
Et tes baisers, et tes baisers.
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J'ai laissé mon âme au vent
Je me sens plus léger maintenant
Je peux à chaque instant voyager
Partir, revenir, c'est amusant
Commenter  J’apprécie          220
Mais je porterai les ailes des moineaux
Pour leur apprendre à voler
Je ferai chanter les feuilles des arbres
Qui se croyaient trop vieux
Moi j'ai laissé mon âme au vent
Je vais pouvoir caresser la nuit dorénavant
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Il y a aura toujours des nuages
Pour t'abriter du soleil
Et t'offrir de la pluie
Pour jouer à ne pas être sage
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Promets-moi de ne pas pleurer
Je n'aime pas l'océan dans tes yeux
Promets-moi de penser à mon rire
De temps en temps, ça me rendra joyeux
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Poème de Roxane Marie Galliez Illustré par Éric Puybaret
Texte lu par Roxane Marie Galliez
https://lnk.bio/roxanemariegalliez
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