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EAN : 9782226179777
257 pages
Albin Michel (14/08/2007)
3.09/5   49 notes
Résumé :
 "Mon existence durant, je m'en souviendrai. De ce voyage vers lui. De cette guérison à coups de serpe. Et de Prague qui tout le jour n'a su émerger de ses brumes, ni le ciel se délester de sa neige
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Déception avec ce livre... Il me faut bien me rendre à l'évidence, je reste souvent sur ma faim avec les livres de Patrick Poivre d'Arvor... Il a seulement réussi à m'émouvoir avec les témoignages dignes et pudiques qu'il a consacrés à sa fille... rien à ajouter...
Lien : http://araucaria20six.fr/
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Je suis depuis longtemps le travail littéraire de Patrick Poivre d'Arvor, et lis assez régulièrement ses livres. J'aime sa façon d'écrire, et sa façon de mettre en lumière des personnages complexes et torturés. C'est la curiosité qui m'a poussée vers ce livre écrit à 4 mains. le style ne m'a pas déçue ; il y a une belle homogénéité d'écriture ; à aucun moment je n'ai eu l'occasion de me dire « tiens, là, ils ont échangé leurs plumes, ce n'est plus le même qui écrit ! ». C'est lors d'une dédicace que j'ai acquis ce livre.
De courts chapitres, des phrases bien construites en font une lecture agréable et reposante.

Cette fois, les auteurs emmènent le lecteur à Prague sur les traces de Robert Desnos, poète Français mort en déportation , par le biais d'un autre poète Pavel Kampa, Tchèque, qui a bien connu Robert Desnos .
Ce dernier fait l'objet d'une thèse de littérature ; Youki, afin de mener à bien la fin de son travail rend visite au poète Tchèque, mais va surtout à la rencontre de son passé……..
Les auteurs ont lis beaucoup d'eux –même dans ce roman. En effet, le thème de l'anorexie est omniprésent. Youki en est atteinte, tout comme l'était Solen, la fille d‘un des auteurs. le roman lui est d'ailleurs dédié ; l'hommage est touchant, et en tout cas plus apaisé que les précédents écrits de l'auteur. Ce personnage tourmenté, à la recherche d'un père dont l'identité lui sera révélé par sa mère à l'agonie, est attachante.
Par ailleurs, j'ai trouvé les références historiques et littéraires juste s et bien dosées, bien que ma sensibilité à la poésie soit plus que maigrelette. le titre constitue les premiers vers d'un poème de Robert Desnos écrit en déportation avant de mourir.
L'issue de l'histoire, est surprenante, et le suspens bien entretenu.
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Premier livre de P. Poivre d'Arvor que je lisais (et d'autres dans ma bibliothèque qui attendent) et je suis assez déçue.
Il m'a déjà fallu un temps considérable pour entrer dans l'histoire qui pourtant n'était pas si compliquée que cela. Je me dis donc que le style d'écriture ne me convient pas. Il faut dire que c'est aussi la première fois que je lis un livre (si je me rappelle bien) qui fut écrit à quatre mains.
Je pense que les autres livres de cet auteur qui attendent dans ma biblio prendront encore un peu la poussière car même l'histoire ne m'a pas emballée et ne m'a même pas tenue en haleine. Dommage !
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Youki séjourne à Prague, à l'hôtel Yalta, là où sa mère, quelques années auparavant a séjourné elle aussi. Elle est à la recherche de son père, qu'elle n'a jamais connu mais dont sa mère lui a vanté les mérites en lui racontant leur extraordinaire histoire d'amour éphémère.
Pour Youki, cette quête du père est importante : il n'y a que cela qui puisse la sauver de sa terrible maladie, ce cercle vicieux dont elle n'arrive pas à sortir, l'anorexie. Elle nous raconte ses séjours à l'hôpital, inefficaces, ses longues journées de solitude à errer dans un appartement aux allures de clinique, à dormir, à vomir, sans soutien...ou presque car il y a Fred. Elle n'en parle beaucoup de cet homme "parfait" qui l'aime malgré tout. Car Youki ne sait pas aimer (la faute à qui?). Elle le trompe, tout le temps, sans scrupules. Elle le rejette, presque toujours, sans regrets. Et Fred reste, Fred court, Fred pleure, Fred l'aime.
Youki raconte un peu de son enfance à Sarcelles, des étés à Belle - île...Elle raconte la maladie de sa mère, Agathe. Elle raconte la formidable histoire d'Agathe et de Pavel Kampa, pourquoi toutes les deux ont le même tatouage au niveau du nombril, celui d'un ours et d'une comète, symbole d'amour et d'attachement au père.
Et puis il y a Robert. Robert Desnos, excuse de sa venue à Prague. C'est grâce à lui qu'elle va enfin pouvoir rencontrer son père, grand poète international.
Dure descente dans la réalité. Désenchantement, désillusion...Pavel Kampa est un imposteur.

Le début de ce roman ne m'a pas emballée du tout. La suite, un peu plus : les récits de jeunesse, les souvenirs de sa mère, l'histoire pseudo - romantique avec le poète, les poèmes de Robert Desnos, l'anorexie, le profil psychologique de Youki...
Les références historiques m'ont un peu perdue dans la mesure où je ne connais pas très bien cette partie de l'Histoire et notamment celle de la Tchécoslovaquie. Tout cela m'est passé un peu au - dessus.

Je ne vais pas m'attarder plus longtemps, je n'en ai pas grand chose à dire. J'ai moyennement aimé.

Lien : http://mychipounette.blogspo..
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Une descente, une sonde dans l'ame d'une jeune femme anoréxique-boulimique qui cherche le sens de sa vie, qui cherche la raison de s'aimer, la clé de la réussite est dans la rencontre avec son pere.
Un récit psychologique réussi, une histoire bien construite.
Prague en tant que le cadre de l'histoire ne reste que le décor, c'est dommage.
Je n'arrive pas a me débarrasser d'un certain arriere-gout de mépris pour les tcheques que j'ai senti en lisant le roman.
J'ai quand meme aimé les passages décrivant les évenements de 1968 a Prague.
On apprend aussi pas mal de choses sur la vie de Robert Desnos.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Si Maman s'est intéressée à Desnos, c'est parce qu'avec Kampa, on ne peut y échapper.
C'est même comme ça qu'il a fait parler de lui, la première fois. Il avait vingt ans tout juste, il était infirmier lors de la libération du camp de Terezin par l'armée soviétique.
Il aimait déjà la poésie. Il connaissait les surréalistes, les poètes français. Desnos, il en savait par coeur des passages entiers.
Le 3 juin 1945, Pavel Kampa soignait les rescapés du camp de Flöha que l'on venait de déplacer dans celui de Terezin.
C'est ainsi qu'il a rencontré Robert Desnos.
Une amitié de quatre jours.
1945-1995 : cinquante ans après, on en parle encore.
Enfin, moi.
Voilà comment j'ai osé un jour téléphoner à Kampa. "Je suis une étudiante française qui prépare une thèse sur "L'inachevé chez Robert Desnos". J'aimerais que vous puissiez me parler de lui, de Terezin, de son dernier poème."
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[...] Je n'ai pas voulu mourir. Pas tout de suite en tout cas. Suicide, dénutrition totale : j'avais le choix. Mais je me devais à Kampa d'être vivante. Je m'accrochais au poème de Desnos : "Mon tombeau mon joli tombeau/ Il sera peint au ripolin/ Avec des agrès de bateau/ Et des tatouages de marin." Quelques garçons m'ont aussi à tenir debout. Pauvre vie toute sèche, pauvre corps qui souffre. Le coeur qui s'affole, s'inquiète : une brutale chute de tension un jour, de l'hypothermie toujours, une autre fois quarante pulsations minutes. Rechutes à répétition. Yoyo. Yin et Yang. Va-et-vient, bien et mal, maigrir et grossir, ne jamais s'arrêter à l'équilibre. Phobie des hommes, puis quelques passions exagérées. Déprime rampante, même quand je vais bien, que je pèse le bon poids.[...]
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Minuit sonne a l´horloge. Je suis née en ce jour ou j´ai failli mourir. Maintenant, je vais enfin pouvoir dormir. Manger encore, ne plus peser, trier, cacher, restituer. Le crime est accompli, je vais renaitre. Jouir, me satisfaire, me donner sans retenue, vivre simplement.
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« Il faut marquer notre singularité », martelait-elle en 2015, lorsqu'elle remplaça Olivier Poivre d'Arvor (dont elle était l'adjointe) à la tête de France Culture. Sandrine Treiner, ex-journaliste et passionnée de littérature – aussi autrice du roman L'Idée d'une tombe sans nom –, a voulu rendre la chaîne, souvent perçue comme élitiste, accessible au plus grand nombre. En rajeunissant et féminisant ses producteurs, en évitant les spécialistes trop pointus, leur préférant des passeurs plus généralistes. Et voilà que la station bat des records d'audience : elle affiche fièrement 1 472 000 auditeurs par jour (selon Médiamétrie). Rencontre avec une directrice qui cherche obstinément à atteindre les oreilles des curieux.
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