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Jérôme K. Jérôme Bloche tome 1 sur 28
EAN : 9782800125404
48 pages
Dupuis (01/11/1998)
3.59/5   109 notes
Résumé :
Paris tremble. Une inflation de fléchettes empoisonnées fait monter le cours de la mort. Désuet peut-être, à l'ère des frappes chirurgicales, mais d'une efficacité garantie. Le tueur ne manque pas de panache : des témoins ont aperçu une ombre emplumée, sarbacane en bataille. Avec ça, doté d'une stupéfiante agilité : il se fond dans la nuit comme le sucre dans un café noir. Démasquer ce flamboyant assassin, tel est le devoir de vacances confié à Jérôme K. Jérôme Bloc... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Jérôme K. Jérôme Bloche est né en 1982. Il est né, tout formé, déjà âgé de vingt ans, avec la dégaine d'une adulescent binoclard à la tignasse rousse. Il doit son prénom à l'auteur de « Trois Hommes dans un bateau ». Il vit en traduisant des romans policiers tout en ayant le vague projet d'en écrire un lui-même. Son amie Babette, une hôtesse de l'air, lui rapporte des enregistrements de sirènes de police des quatre coins du monde, pour sa collection. Son véritable but dans la vie est de devenir détective, façon film noir hollywoodien. D'ailleurs, il trempe sa baguette dans son bol de café comme Humphrey Bogart fume sa clope, avec style et détermination. D'ailleurs, il suit des cours par correspondance pour devenir l'égal de Mike Hammer.
Nous sommes à Paris. Devant l'Opéra Garnier, un homme est tué par une fléchette empoisonnée. Tant d'années après les aventures de Rouletabille, un autre tueur en série va sévir dans la capitale, semant derrière lui les cadavres comme autant de petits cailloux. Si bien que le professeur de Jérôme lui donne un dernier devoir avant de mourir : parmi ses étudiants apprentis détectives, se trouve « l'Ombre qui tue ». Mais tous ont reçu le même message avec un suspect différent à surveiller…
L'intrigue est un classique « Whodunit ? » Et nous sommes plus proches, dans l'ensemble d'une enquête d'Hercule Poirot que d'une recherche à la Philip Marlowe, le personnage de Raymond Chandler, le modèle de Jérôme K. Jérôme. Il y a donc des meurtres plutôt spectaculaires. Une série de suspects qui sont éliminés, l'un après l'autre, comme dans « Dix Petits Nègres », après que Jérôme les a rencontrés. Des personnages hauts en couleurs, fantasques, hors normes, légèrement fêlés, tous susceptibles d'être le meurtrier. Si bien que l'entourloupe de la fin ne nous surprend guère : le lecteur s'y attend un peu.
Tous les éléments d'un bon polar s'y trouvent : le feutre, l'imper, la gare du Nord, les auditoires de la Sorbonne, le parc du Luxembourg, les colonnes Morris, les Folies-Bergères, les rues trempées par la pluie, les toits glissants, une cave à la lumière glauque, sans oublier les objets exotiques pour un soupçon de magie noire. Graphiquement, Dodier se cherche encore. Jérôme n'a pas encore reçu cette silhouette un peu ronde et élastique qui fera les belles pages des albums ultérieurs. Il est parfois presque caricatural, tellement il présente un visage difforme. Par contre, les décors sont déjà très bien sentis au point de traduire toute une atmosphère. le découpage de l'action cherche l'originalité dans les points de vue : effets de plongée et de contre-plongée dans les escaliers, effets de champ et contre-champ dans les discussions, reflet d'une scène dans une flaque d'eau. Il est très cinématographique, ce qui donne un rythme plus soutenu à l'ensemble. Enfin, en se jouant des constantes du genre (à savoir l'histoire de détective), en les transgressant par l'humour, voire le non-sens, les auteurs permettent une certaine légèreté au personnage, victime d'un humour de répétition (le vol du Solex).
Une première enquête qui augurait de bien mieux, ce qui fut le cas par la suite.
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Mon premier Bloche.
Alors, c'est sympathique, j'ai bien aimé le côté décalé de notre anti-héros enquêteur plus que maladroit.
Mais j'ai eu du mal à m'emballer pour l'enquête, je ne saurais trop dire pourquoi, pourtant l'ombre qui tue c'est tout de même un classique !
Je verrais bien par la suite, car, oui, j'en lirai certainement d'autres.
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Jérôme K. Jérôme Bloche (nom inspiré de celui de l'écrivain anglais Jerome K. Jerome). Non écrit par l'auteur de ‘Trois hommes dans un bateau' comme je le pensais. Nous faisons connaissance de ce détective en herbe de 21 ans dont la première enquête est fournie par le prof qui lui donne des cours de détective privé. Polar classique : meurtres, enquêtes, poursuites, dénouement. Les intervenants ont de bonnes bouilles, surtout notre héros à la chevelure rousse.
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L'idée était remarquable : faire du policier qui transgresse toutes les normes concernant le protagoniste. le commun des flics / détectives est blasé des meurtres, cynique et froid au possible. Là, un seul trait de caractère est respecté : l'intelligence. Et on ne s'en rend pas vite compte : si ce tome-ci n'est pas celui qui m'a le plus marqué à ce niveau-là, Jérôme K. Jérôme Bloche a le nom d'un humoriste, est un gamin d'à peine plus de mon âge, est joyeux, étourdi, malchanceux et se confond en excuses. le tout nous donne des enquêtes entièrement débarrassées de la noirceur habituellement confiée à ce genre, pour se rapprocher davantage de la tradition de l'âge d'or de la bande dessinée franco-belge. Attention, néanmoins : le parti pris est que Jérôme soit le contraire de ce qu'on attendrait de son rôle dans une oeuvre comportant plus de gravitas, pas les autres personnages : qu'il réchappe d'un antagoniste ayant avalé une fléchette empoisonnée au lieu de la lui souffler relève au mieux d'un gag maladroit, au pire d'un deus ex machina se rapprochant de la faute de goût.
"L'ombre qui tue", ça fait un bout de temps que je l'ai lu, alors autant vous dire que je ne pourrais pas longtemps m'enfoncer dans les détails. Il y avait un petit côté roman-feuilleton dans ce tome, que j'ai, en ce qui me concerne, bien plus apprécié que chez Rocambole, la star pourtant incontestée du genre. Car non seulement les auteurs ne font pas dans la démesure, l'héroïsation ou les rebondissements à deux balles, mais surtout derrière l'humour, comme pour Tintin, Johan & Pirlouit ou Spirou (sauf la période Tome et Janry, qui a eu ses hauts et ses bas), derrière l'humour et l'aventure se cache un fondement sérieux. On ne bâcle pas l'intrigue, et l'élément central (ici le mystère) a une explication originale, cohérente et ne tombant pas dans la parodie. Rien que cette démarche justifie à elle seule pourquoi c'est devenu un incontournable du policier jeunesse.
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On voit tout de suite, que c'est la première aventure. Jérôme n'est pas encore graphiquement très abouti. Mais ce n'est pas très grave.

On est tout de suite plongé dans l'histoire, si bien qu'il m'a manqué un peu de mise en place pour découvrir le personnage. Même si, ayant lu d'autres aventures avant, finalement j'en sais déjà beaucoup. Babette est là, sans que l'on sache vraiment comment il en a fait la connaissance.

Mais, voilà, on se lance à la suite de Jérôme et son Solex à la poursuite de ce mystérieux tueur à la sarbacane. A moins qu'on ne se lance à la poursuite du voleur de Solex ? Que faire ?!

J'aime bien ces "mini-gags" qui parsèment chaque aventure de Jérôme, on les attends et cela apporte toujours le sourire.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Puisque mon professeur mourant avait la certitude qu'il s'agissait d'un de ses 25 élèves ... 24, puisque j'avais un alibi ... Je me décidai à employer ma fameuse méthode scientifique "de la fléchette" pour le début de mon enquête.
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BON DIEU ! LE NOIR... Manquait plus que ça ! L'angoisse ! J'ai toujours eu une peur morbide, maladive du noir !
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Encore une nuit difficile...je n'avais dormi que dix heures
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Je n'aurais jamais dû passer du scotch au Martini (Humphrey Bogart).
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Finies les extravagances... j'avais pris une décision importante... Désormais je rentrerai chez moi par la porte !
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