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Journal d'un vampire tome 1 sur 11

Agnès Girard (Traducteur)
EAN : 9782012017641
456 pages
Hachette Jeunesse (04/02/2009)
3.43/5   3083 notes
Résumé :
Dès l’arrivée de Stefan Salvatore à Fell’s Church, Elena, la reine du lycée, se jure de le séduire. D’abord distant, le garçon aux allures d’ange rebelle finit par céder à sa passion dévorante… et à lui révéler son terrible secret. Quelques siècles plus tôt, la femme qu’il aimait l’a transformé en vampire, avant de le trahir avec son frère ennemi, Damon. Des événements tragiques se succèdent bientôt dans la région. Tout accuse Stefan mais Elena est convaincue de son... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (294) Voir plus Ajouter une critique
3,43

sur 3083 notes
Figurez-vous qu'il y a un an environ, je me lançais, très sceptique, dans la série Vampire Diaries, pensant que j'allais découvrir là une énième série pour adolescente attardée. Et bien, contre toute attente, après les six ou sept premiers épisodes, je suis devenue accro et j'ai dévoré la saison 2. La troisième, actuellement en cours, me séduit moins (disons que c'est d'un compliqué toutes ces intrigues entremêlées…) mais je passe toujours un bon moment.
Curieuse que je suis, j'avais envie de découvrir le texte d'origine, et oui. Je me suis donc lancée dans ce premier tome (normalement, grâce à une Lecture Commune avec une amie qui a finalement décliné), angoissée en repensant à toutes les horreurs lues sur le sujet (j'avais en tête l'avis récent de Niënor, par exemple). Je savais que L. J. Smith ne brillait pas par sa plume (la trilogie le Jeu interdit et le premier tome de Night World me l'ont déjà prouvé) et j'avais compris que la série n'avait quasiment rien à voir avec le texte de départ… Dans le genre « daube », Journal d'un vampire n'est pas mal… Bon, je suis méchante et j'atténue un peu mes propos en précisant que ça se lit vite et que ce n'est pas prise de tête.

Je ne sais pas trop par quoi commencer. Habituellement je finis par le positif, c'est toujours mieux de terminer avec le sourire ; mais là, le positif est quand même restreint alors je ne sais pas s'il est très judicieux de bien séparer ce qui m'a plu de ce qui ne m'a pas plu (ou alors on aura un paragraphe de deux pages contre un de trois lignes…)… Bon, allons-y à l'instinct.

Si je devais citer une seule chose à enlever de ce livre… ce serait Elena. Dommage, c'est l'héroïne et c'est le personnage qu'on suit le plus. Ne pas supporter la figure principale d'un texte n'augure rien de bon pour la suite… et j'ai été servie. Alors pourquoi n'ai-je pas supporter Elena ? Prenez tous les stéréotypes de la reine de lycée américain, blonde, svelte, admirée par tous, égoïste, égocentrique, au QI d'huître et qui n'accepte pas/ne comprend pas qu‘un jeune homme puisse ne pas s'intéresser à elle (je précise ce point car je vous laisserai un extrait très parlant en fin de billet, qui témoigne de ce fait)… je vous présente Elena. La jeune adolescente incarne tout ce que je déteste. Elle évolue au fil des pages, certes, mais pas assez pour devenir intéressante. Elle devient un peu moins égocentrique/égoïste mais n'a plus que « Stefan » à la bouche… elle lâche son côté hautain pour devenir niaise. Je ne sais pas ce qui est le pire.
Gravitant autour d'elle, on a toute une palette de personnages complètement manichéens et inintéressants. Des meilleures amies inutiles qui ne pensent qu'aux mecs (Bonnie la medium - qui est rousse et de type caucasien - et Meredith - qui n'apparaît même pas dans la série) à l'amoureux transi au charisme aussi puissant qu'un mollusque (j'ai nommé Stefan le vampire torturé qui refuse de boire du sang humain et qui pense que tous les malheurs du monde sont de son fait) en passant par la bitch de service (Caroline la vraie garce, alors que c'est sans doute un de mes personnages préférées de la série)… J'oubliais Katherine, la demoiselle qui avait ensorcelé le coeur de Stefan à la Renaissance… et qui est l'antithèse de la Katherine de la série (que j'aime tellement…). Douce, fragile, fluette, débile (dans le sens « faible »)… elle se suicide en voyant le mal qu'elle a fait aux frères Salvatore. Elle ne servait à rien de toute façon, pas une grosse perte. le seul à sauver dans cette histoire, c'est Damon, le deuxième Salvatore, le frère de Stefan. le vampire, le vrai, celui qui bouffe des gens et met la pagaille en ville. Il est beaucoup moins cynique que dans la série, mais bon, au moins, il a une personnalité. Ce que n'ont pas les autres personnages. Merci L. J. Smith D avoir créé au moins un personnage à garder.

Côté intrigue… Bon, j'ai bien aimé tout l'aspect lié aux meurtres dans la ville (bien qu'on sache très vite qui est le coupable) mais alors tout ce qui touche à Elena et son histoire avec Stefan… Mais que c'est niais. Au départ, elle, elle le voit, le trouve beau gosse et a envie de l'ajouter à son tableau de chasse. Il ne la calcule pas, ça la met en rogne alors elle redouble d'efforts. Jamais on ne lui avait fait un tel affront alors attention Stefan, elle va te choper. Lui, il refuse de l'approcher et de s'attacher à elle parce qu'elle est le sosie de son premier amour perdu (la nana qui l'a transformé en vampire et qui était aussi amoureuse de son frère, accessoirement). Entre eux, ça partait plutôt mal, non ? Et puis, finalement, ils se rendent compte que oh… ils s'aiment d'amour fou, qu'ils sont fait l'un pour l'autre, que c'est le destin qui les a réunit et tout un tas de conneries du genre. Je suis fleur bleue (enfin de moins en moins avec les années) et j'aime bien les belles histoires d'amour tragiques qui te remuent les tripes… mais là, que dalle, zéro. C'est mou, niais et tous les synonymes qu'on peut trouver.

Bon, c'est une histoire de vampires. On comprend aussi qu'il y a des loups-garous (enfin, que ça existe) et que certains êtres humains ont des dons (Bonnie et ses visions toujours bien placées). Je suis un peu déçue par l'aspect « vampirique » du livre. La série met en place un univers assez travaillé avec plein de secrets, d'intrigues entremêlées entre les familles, les races… mais là, y a pas grand-chose à se mettre sous la dent. C'est le premier tome me direz-vous, on a le temps d'en apprendre plus par la suite (si je lis la suite un jour…). Oui mais voilà. On apprend donc que les vampires sont immortels (jusqu'à ce qu'ils se prennent une petite flamme sur le nez, une hache en travers de la gorge ou un pieu en bois dans le coeur), qu'ils se nourrissent de sang (quelle surprise !), qu'ils peuvent sortir à la lumière du jour grâce à une bague magique et que certains (ceux qui sont puissants comme Damon parce qu'il se nourrit de sang humain) savent se transformer en brouillard et en animal (corbeau, loup et tout le folklore habituel). Ouaip. Dracula quoi (à part la bague magique). On découvre aussi que les frères Salvatore commencent à accumuler les années au compteur puisqu'ils sont originaires De La Renaissance italienne (même que Stefan, nostalgique, garde des florins italiens dans sa chambre sous les combles). C'est pendant cette vie-là qu'ils ont croisé le regard de la douce Katherine, fille d'un marchand allemand (si je ne me plante pas) venu faire des affaires avec Papa Salvatore.

Arrêtons-là avec ces points et passons au dernier que j'aimerais aborder : le style de L. J. Smith (bon, la traduction française plutôt, mais je pense que même si la traduction est mauvaise, elle s'inspire bien d'un texte d'origine… on ne peut pas tout lui mettre sur le dos…). L'auteure a un style simple, je dirais même assez pauvre. Bon, ce n'est pas une surprise, je l'avais déjà remarqué lors de ma découverte de certains de ses autres textes. Les dialogues entre Elena et Stefan sont d'une niaiserie à la hauteur de leur personnalité respective et les extraits du journal d'Elena sont d'un ridicule affligeant (même à 12 ans j'écrivais pas tant de conneries dans mon journal…). Elle utilise souvent les mêmes adjectifs, les descriptions sont simplistes… mais, je le concède, ça reste fluide. le principal avantage du Journal d'un vampire (d'ailleurs, pourquoi ça s'appelle comme ça alors que le seul journal qu'on peut lire c'est celui d'Elena ?), c'est que c'est une lecture détente. Les pages défilent très rapidement, on ne peine pas (trop) à aller au bout.
Je pense que si j'avais lu ce livre à 12/13 ans, avec un passé de lectrice beaucoup moins imposant et des exigences beaucoup moins développées, j'aurais pu apprécier cette lecture. Elle touche toutes les cordes sensibles des pré-ado en leur offrant ce qu'elles cherchent : un nouvel élève beau comme un dieu, une héroïne qui réussit en tout mais qui commence quand même avec un poids (la mort de ses parents), une histoire d'amour que rien n'arrête (même pas l'état vampirique de l'un des deux principaux concernés), un petit côté « enquête » pour mettre un peu de rythme et d'angoisse… A 24 ans et des poussières, j'ai envie de rencontrer des personnages atypiques aux personnalités complexes et passionnantes, des univers travaillés, des intrigues fouillées… Bref, un truc avec de la profondeur. Quand je veux du simpliste qui vide la tête, je lis des fanfictions (et encore, certaines sont carrément mieux écrites que Journal d'un vampire !).

Je finis donc mon challenge Jeunesse / YA (24 livres lus en moins de 6 mois) par une… bon, je ne vais pas dire « daube » parce que je vais me faire lapider mais ce n'est pas non plus une déception car je n'en attendais rien donc ne pouvais être déçue.
Finissons sur une note positive en disant que la série est 1000 fois mieux… car s'éloigne très rapidement du texte d'origine : les personnages sont différents, l'intrigue également,… C'est incomparable !
Lien : http://bazar-de-la-litteratu..
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Quoi qu'on en dise c'est un bon roman ! Parce que j'ai lu des critiques assez négatives (mais aussi des positives) sur ce livre !

Certes il y a quelques ressemblances au début du livre avec Twilight, mais c'est tout. Et puis je vous rappelle que ce livre a été écrit plusieurs années avant Twilight, donc Stephanie Meyer n'a vraiment rien révolutionné !

Vivement le tome 2 !
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Oulàlà... Histoire d'apporter un peu de légèreté dans ce monde de brute, j'ai voulu renouer avec une histoire d'amour vampirique et je suis tombée sur du très lourd ! Journal d'un Vampire est une histoire navrante, un véritable nid à clichés qui m'a fait passer par la surprise, l'abattement, le rire nerveux et enfin l'interrogation : mais pourquoi une telle histoire a-t-elle convaincue autant de monde ?

Pourtant, dans ce genre de domaine, il y a matière à faire de belles découvertes. On trouve quelque fois des récits pas toujours originaux mais certainement bien mieux construits que celui-ci, avec une vraie intrigue et des personnages qui tiennent la route. Ici, je décernerais la palme au style d'écriture (ou à la traduction ?) mais les personnages ne sont pas en reste. Et que dire de l'intrigue rocambolesque ?

Elena Gilbert est une ado attirante, à qui tout réussi et qui possède une forte personnalité (traduisez : inbuvable et égoïste). Malheureusement, elle a perdu ses parents dans un accident et vit à présent avec sa tante (jeune femme à qui elle ne rend pas la vie facile, soit dit en passant...) le récit débute le jour de la rentrée des classes. Elena, la reine du lycée, et ses copines aussi stéréotypées qu'elle, voient débarquer un séduisant inconnu en blouson de cuir et tee-shirt moulant. C'est Stefan Salvatore, nouveau venu à Fell's Church, qui cache un lourd secret. Il va déclencher une hystérie collective dès son arrivée et provoquer surtout un fabuleux coup de foudre chez Elena. Tant et si bien qu'elle se jure (mais quand je dis "se jure", c'est une promesse à la vie à la mort !) de le faire tomber dans ses filets, elle à qui rien ne résiste, la bombe qui cache un profond chagrin derrière sa carapace de miss ultra-populaire, et part se planquer dans les cimetierres quand elle part à la dérive (que tout cela est mélancolique !)

Ce sera rapide : à la vue des cheveux blonds comme les blés d'Elena, de sa peau de pêche et de ses yeux bleus comme un ciel d'été, Stefan craque (il lutte quand même, mais après trois pages de dure introspection, il finit par cèder) et voilà nos amoureux avec des étoiles plein les yeux. Mais c'est sans compter sur la présence du frère démoniaque de Stefan - que l'auteur a choisi d'appeler Daemon, comme c'est subtil - qui vient lui aussi d'arriver dans la région. Il va jeter son dévolu sur la jeune fille et tout faire pour évincer son jeune frère. Il faut dire qu'Elena est le portrait craché de leur ancien amour, Katherine, une femme qu'ils ont profondément aimé des siècles auparavant, et à cause de qui les deux frères sont un peu fâchés depuis.

Stefan, comme tout héro romantique et sombre qui se respecte, cultive l'art de la culpabilité en pleurnichant continuellement sur son sort, alors que Daemon, moins agaçant, est un parfait vilain tout de noir vêtu qui ne se complaît que dans le meurtre et le sarcasme et se transforme accessoirement en corbeau pour mater discrètement les jeunes filles dans leur chambre...

Ce que je ne comprends pas (mais je suis peut-être trop vieille pour ça, me direz-vous) c'est comment une créature puissante qui vit depuis des siècles peut tomber amoureuse d'une ado de 18 ans qui passe sa vie à ricaner avec ses copines dans les toilettes des filles ? Et puis surtout, qui aurait envie de retourner au lycée à sa place ?! Mais bref, passons. de toute façon, à ce point de l'histoire, j'avais déjà envie de me jeter par la fenêtre. Je me suis dit que l'intrigue allait peut-être s'étoffer et m'apporter un semblant de plaisir... Et puis non.

Journal d'un Vampire est donc vraiment un roman sans consistance et sans surprise, bourré de clichés, de personnages sans relief - tels que l'ex-meilleure amie devenue une vraie peste ou le prof intransigeant qui prend plaisir à humilier ses élèves en cours - de dialogues mielleux, et de sènes inutiles qui vous donneront envie de vous taper la tête contre les murs. Même la saga Twilight ne m'a pas parue aussi navrante à l'époque. C'est tout dire. (au fait, je ne vous ai jamais parlé de Twilight ?...)

J'admets que si Elena n'avait pas été aussi tête à claque et Stefan aussi pâlot (dans tous les sens du terme) j'aurais peut-être pris un peu plus de plaisir à ma lecture. Mais donnez-moi une garce superficielle et un pseudo-vampire marqué par la fatalité, et j'ai juste envie de jeter le livre aux orties...

Je pense que je vais m'arrêter là et démarrer sur autre chose. Un conseil pour les amateurs du genre : passez votre chemin...

Lien : http://tranchesdelivres.blog..
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journal d'un vampire est un de mes coups de coeur!
beaucoup de gens le critique parce qu'il ressemble à Twilight mais moi je pense tout le contraire!
Twilight est beaucoup plus centré sur le couple Edward/Bella alors qu'ici c'est avant tout la vie d'Elena : ses amies, l'école et Stephan son petit ami vampire!
l'auteur a fait vraiment du bon boulot! il y a du suspens tout le long du livre, et on ne sais pas ce qu'il risque de se passer! bref, ce livre est très prenant et on a envie de ne plus le lacher!
il n'y a pas autant de sentiment que dans Twilight mais la tension qu'on éprouve en le lisant vient compenser.
Et donc je penser que journal d'un vampire est un très bon roman de vampire, qui ne devrait pas etre juger moins bon que Twilight car il est totalement différent et j'attend donc la suite avec impatience!!!!
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Comme beaucoup de personnes, je n'ai pu faire sans remarquer les similitudes avec la série Twilight, je me demande d'ailleurs si Stephanie Meyer ne s'en est pas un peu inspirée. Bien que l'histoire prenne un tout autre sens.

Bref, ce ne fut pas déplaisant à lire, bien qu'il n'y a pas de style particulier et que les évènements se succèdent très vite les uns après les autres, je regrette cependant que certains passages ne possèdent pas plus de détails…

Je n'ai pas très bien saisi pourquoi journal d'un vampire ? Étant donné du moins que la seule personne à écrire un journal dans ce roman, c'est Elena. Au vu des évènements, je suppose que si elle continue son journal intime dans le tome 2, alors le titre prendrait alors tout son sens… L'héroïne est touchante, j'avais peur au début que ça soit le genre « pétasse » (désolé l'expression) à la Cordélia dans Buffy, qui se prend pour la reine du lycée mais surtout qui aime humilier les autres. Ici bien qu'Elena soit la reine du lycée justement, elle n'en reste pas moins attachante, aimante et n'humilie pas les autres, au contraire elle est là pour les soutenir, même si parfois elle fait sa petite crise ou exige certaines choses et use un peu de son pouvoir de célébrité.

J'ai été déçue non pas par l'histoire, mais à cause de la lecture de la 4ème de couverture, bien que succincte, elle explique trop de chose… pour ma part ça a gâché tout le suspense, vu que l'on sait d'emblée qui est le mauvais. Je crois que ça ne serait pas arrivé si je n'avais pas pris la peine de lire l'arrière du livre…


Pour le reste, je pense qu'il faut garder en tête que c'est un roman destiné avant tout à un public jeunesse, d'où le fait des grands caractère et de la lecture rapide, même si certains livres sont quand même mieux fournit en matière de descriptions.

Au final, je dirais que j'ai apprécié l'histoire, mais pas la fin, non pas qu'elle soit mauvaise, mais je ne voulais pas que ça se passe comme ça… Je n'en dis pas plus pour ne pas gâcher le plaisir de lecture d'autres personnes, quoi de plus énervant lorsque quelqu'un vous explique la fin ? Ce que j'ai le plus aimé, c'est l'une des amies d'Elena, Bonnie car elle a su réintégrer un peu de la culture druidique dans l'histoire, ce qui n'était pas pour me déplaire…

En revanche j'ai vu la Bo de la série … ça ne me tente pas de la regarder, déjà Elena est brune… et à ce que j'ai pu lire, pour ceux qui l'on regardée, ça ne colle pas vraiment. Bref…
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Citations et extraits (74) Voir plus Ajouter une citation
-Salut, je m'appelle Elena Gilbert et j'appartiens au comité d'acceuil, on m'a chargée de...
-Désolé, j'ai pas le temps.
Elle n'en crut pas ses oreilles. Il ne l'avait même paslaissé terminer ! Elle s'obstina pourtant à achever sa phrase :
-... te faire visiter le lycée.
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(...) Au douzième coup de minuit, elle devait tirer la chaise et inviter son futur époux à s'y asseoir.
(...)
-Entrez..., dit-elle malgré elle dans la pièce vide, tout en tirant la chaise.
Quelque chose bougea dans l'obscurité (...)
-Vous permettez ? dit une voix.
Une flamme s'était allumée dans le noir. L'espace d'un instant, elle pensa que c'était Tyler, car elle crut reconnaitre le briquet dont il s'était servi dans l'église. (Mon Dieu, quelle horreur !) eut-elle le temps de songer. Mais en apercevant les mains fines qui tenaient la bougie, elle eut un soupir de soulagement : elles n'avaient rien à voir avec les grosses pattes de Tyler, et ressemblaient davantage à celles de Stefan.
Elle leva les yeux.
-Vous !! Qu'est-ce que vous faites là ? Comment êtes-vous entré?
Les baies vitrées étaient effectivement ouvertes.
-Ça vous arrive souvent de venir chez les gens sans êtes invité ? demanda-t-elle enfin.
-Vous m'avez vous-même demandé d'entrer.
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-Mais je croyais que tu voulais tout savoir sur lui?
-Oh, c'étiat par simple curiosité ! Comem c'est un nouveau, je voulais juste lui souhaiter la bienvenue à Fell's Church. Mais je dois rester fidèle à Jean-Claude.
-Jean-Claude?
-Jean-Claude, confirma Meredith en levant les yeux au ciel et en poussant un gros soupir.
-Jean-Claude, répéta Bonnie.
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Elle osa enfin poser la question qui lui trottait dans la tête depuis si longtemps :
-Pourquoi tu me détestes ?
Il la regarda, un peu désemparé, puis répondit :
-Je ne te déteste pas.
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- Je ferais mieux de te ramener chez toi, lui dit-il.
A ce moment, elle aurait voulu le faire souffrir, ou du moins le mettre aussi mal à l'aise qu'elle l'était à cause de lui. Cependant, elle commençait à être lassée de ses innombrables complots pour percer Stefan à jour. Elle ne désirait plus qu'une chose : affronter la vérité. Elle osa enfin poser la question qui lui trottait dans la tête depuis si longtemps :
- Pourquoi tu me détestes ?
Il la regarda, un peu désemparé, puis répondit :
- Je ne te déteste pas.
- Si... Je le sais... Je ne t'ai pas remercié, tout à l'heure, et je ne le ferai pas davantage maintenant. Tu vois, moi non plus, je ne connais pas les bonnes manières... Je n'ai aucune reconnaissance envers toi. Je ne t'ai rien demandé, d'ailleurs : je ne savais pas que tu étais dans le cimetière. En fait, je ne comprends même pas pourquoi tu m'as sauvée, vu la haine que je t'inspire.
- Je ne te déteste pas, répéta-t-il doucement.
- Reconnais-le au moins : depuis le début, tu m'évites comme la peste. J'ai pourtant essayé d'être sympa avec toi... C'est comme ça qu'un gentleman se conduit quand quelqu'un lui souhaite la bienvenue ?
Il voulut l'interrompre, mais elle reprit de plus belle :
- A chaque fois, tu m'as ignorée devant tout le monde... Tu m'as humiliée devant mes amis... Et tu m'as adressé la parole ce soir uniquement parce-que j'étais en danger de mort. Il fallait que je me fasse assassiner pour que tu daignes me parler, c'est ça ? Même maintenant, je ne peux pas te frôler sans que tu fasses un bond en arrière... C'est quoi ton problème, à la fin ? Qu'est-ce qui t'empêche de te confier ? Réponds-moi ! Qu'est-ce que tu as ?
Le visage de Stefan était plus fermé que jamais. Elena inspira profondément, essayant de lutter contre les larmes qui lui montaient aux yeux. Elle ajouta d'un ton moins dur :
- Pourquoi tu ne m'adresses pas un regard alors que tu laisses Caroline te mener par le bout du nez ? J'ai quand même bien le droit de comprendre ça, non ? ... Quand tu m'auras répondu, je te laisserai tranquille, promis. Si tu veux, je ne te parlerai plus. Alors, pourquoi tu me détestes à ce point, Stefan ?
Il leva enfin les yeux. La souffrance qu'elle y lut la bouleversa. Son aveu était-il si difficile ?
- C'est vrai, tu as le droit de savoir, dit-il enfin d'une voix mal assurée, où perçait une vive émotion. Je ne te déteste pas... je ne t'ai jamais détestée... Mais tu me rappelles... quelqu'un...
Elena était stupéfaite. Elle n'aurait jamais imaginé pareille réponse.
- Je te rappelle quelqu'un ?
- Oui, quelqu'un que j'ai connu. Mais... en fait, tu ne lui ressembles que physiquement. Elle était vulnérable et fragile, ce que tu n'es pas.
- Ah bon ?
- Toi, au contraire, tu es une battante. Tu es... unique.
Pendant un instant, elle chercha en vain une réplique. Sa colère s'était évanouie devant la douleur de Stefan.
- Tu étais très proche d'elle ?
- Oui.
- Et que s'est-il passé ?
Le silence qui suivit fut si long qu'elle crut ne jamais recevoir de réponse. Enfin, il laissa échapper ces mots :
- Elle est morte.
Elena pensa aussitôt à la tombe de ses parents.
- Oh, je suis désolée...
Il resta muet, la même froideur imprimée sur le visage. Perdu dans la contemplation de vide, ses traits ne trahissaient pas seulement le chagrin : Elena y décela une insupportable culpabilité qui lui fit oublier tous ses griefs. Elle s'approcha de lui.
- Stefan, murmura-t-elle.
Mais il ne semblait pas l'entendre. Sans y penser, elle lui posa une main sur le bras.
- Stefan, reprit-elle, je comprends ce que tu ressens, tu sais...
- Tu ne peux pas comprendre !
Sa colère avait éclaté avec une violence terrible. Baissant les yeux sur la main d'Elena, il découvrit que la jeune fille avait osé le toucher. Il la repoussa sans ménagement et, à l'aide de son bras levé, il para même une nouvelle tentative d'approche. Alors sans comprendre comment la chose s'était produite, il se rendit compte, stupéfait, que leurs doigts s'étaient entrelacés... Sa main serrait maintenant celle d'Elena comme si sa vie en dépendait...
- Elena..., dit-il dans un murmure qui ressemblait à un cri de grâce.
Elle vit une ombre d'angoisse passer dans son regard, comme si elle était un puissant adversaire contre lequel il renonçait à lutter. Vaincu, il approcha ses lèvres des siennes.
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