Jusqu'à ce que la mort nous sépare, tome 3 : Plunder

Un tome 3 sous pression, bourré d'action. A ne pas lire par "petits bouts" comme j'ai tendance à vouloir le faire (mais là je n'y suis pas arrivée), mais d'une seule traite !
C'est haletant et addictif, des courses contre la "fatalité" qui est à tout instant ou presque relatée par Haruka, et lui est intimement liée.
Outre l'intrigue principale, il y en a des secondaires, comme la course au trône de la mafia japonaise...
Vraiment une excellente série "manga/thriller" futuriste (mais pas tant que ça), violente et sans concessions, pour le moment !

Le troisième volume s'ouvre sur un magnifique dessin tout en couleur où l'on aperçoit Sierra. Je reste un poil mitigé. Ça met plus de temps à se mettre en route, puis des scènes d'actions magistrales – avec une savoureuse confrontation entre Turus Edge et Mamoru Hijikata –, pour enfin se calmer.

Dans le précédent opus, c'était l'émergence de nouveaux personnages. L'inspecteur Genda est très intéressant. Sierra commence à se dévoiler. En parallèle, on suit l'ambition du bras droit de la mafia.

Toujours aussi excellent, mais j'ai été moins scotché. Ce manga est un peu un touche-à-tout, qui mêle notamment le questionnement sur la condition de l'être humain, les nouvelles technologies.

Mamoru et The Wall ont remporté ce premier combat face aux terroristes, mais ces derniers n'ont pas dit leur dernier mot et préparent leur vengeance...
Toujours autant d'action dans ce troisième tome, associé à un peu d'humour. L'ensemble manque un peu d'émotion à mon goût. La relation entre Haruka et son sauveur gagnerait à être développer afin de palier à ce manque.

On nous offre une intrigue parfaitement construite dont l'enchaînement des événements est crédible et bien maîtrisé. Les retournements de situation sont amenés avec souplesse. Les phases d'action et celles plus posées sont équilibrées ce qui est appréciable. du coup, il n'y a aucun réel temps mort, au cours duquel on pourrait ressentir de la lassitude.
L'auteur arrive à nous faire adhérer à ce contexte, et à aucun moment on ne remet en cause les théories qui sont évoquées. On ne peut que constater que le grand réalisme utilisé crédibilise l'ensemble.

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