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L'Assassin royal tome 4 sur 13

Arnaud Mousnier-Lompré (Traducteur)
EAN : 9782290318454
349 pages
J'ai lu (31/05/2002)
4.32/5   2986 notes
Résumé :
Les pirates, de plus en plus audacieux et téméraires, ont commencé leur invasion dévastatrice. Royal le fourbe, après avoir assassiné le souverain légitime, est monté sur le trône des Six-Duchés. Avec son entourage, le lâche usurpateur s'est replié à l'intérieur des terres. Dans son fief natal, certain de ne plus être inquiété par Fitzchevalerie, son ennemi intime, qu'il croit mort.
Grossière erreur, car le jeune bâtard, retiré loin de la cour, caché, est tou... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (122) Voir plus Ajouter une critique
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Ce tome 4 m'a laissé sur ma faim. J'ai moins aimé cette partie de l'histoire...
Ici, on suit quasiment uniquement Fitz. Revenu de la mort grâce à son Vif, il s'est perdu... Plus loup qu'humain, il est aidé par Burrich et Umbre mais décide très tôt de s'en sortir seul avec Oeil de Nuit, puis complèrement seul... Il a tout perdu, son chez-lui, ses proches, son amour... Il doit se trouver lui même.
Ce tome est plus sombre que les précédents, l'espoir n'est pas au rendez-vous. Ici, point de communauté, point d'entraide, point d'encouragement...
Je me lancerai quand même dans le tome 5 !!
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Je poursuis ma lecture de l'Assassin royal avec toujours autant de bonheur. J'ai déjà dit combien l'univers de Robin Hobb m'allait comme un gant, et ce n'est pas avec ce tome-ci que je démentirai mes dires. En effet, il y a une très grande part de ce tome consacrée aux relations de Fitz avec son loup et cela ne pouvait que me ravir ! J'ai aimé voir les liens entre Fitz et Oeil-de-Nuit se resserrer au point de se considérer, dès lors, comme des frères.

Dans ce tome, Fitz est très affaibli. Il n'est plus que l'ombre de lui-même. Ayant échappé à une mort certaine grâce à la magie (je n'en dirai pas plus pour ceux qui n'ont pas lu le livre), il se retrouve éloigné de tous ses amis- ceux qui faisaient sa force aux précédents tomes- et poursuivi par les gardes du nouveau roi, Royal. le voilà sur les routes, à travers le royaume des Six-Duchés, avec un loup pour seul compagnon et la vengeance pour seule motivation.
Seulement, voilà, il sera bien difficile pour lui de cheminer sans se faire repérer et sans savoir à qui accorder sa confiance. Amoindri physiquement mais surtout moralement, notre jeune héros est devenu bien vulnérable et fait même parfois pitié.
Mais c'est tout à l'honneur de Robin Hobb de tenir compte tout ce qu'a subi Fitz et de s'y adapter. On est loin, ici, de l'image superbe d'un héros invincible que rien ne déstabilise. Au contraire, les réactions des personnages sont vraiment cohérentes et s'inscrivent pleinement dans la logique du récit.

Voilà, que dire de plus ? J'ai beau cherché un point négatif à cette saga fantastique..je n'en trouve pas !
Il n'y a plus qu'à se laisser porter..et croiser les doigts pour que Fitz se retrouve en meilleure posture !
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Risque de spoilers.

Je n'ai pas trop apprécié ce tome, pas dans le sens où il n'est pas bien, mais plus par rapport aux différents sentiments qui s'en dégagent. Il y a énormément de tristesse, de mal être, de perte d'espoir. Fitz est perdu car il se retrouve seul, mais je l'ai été tout autant, car je n'ai pas retrouvé le côté « rassurant » des trois premiers tomes, où l'on se trouvait dans le château avec autour de nous des êtres familiers qui accompagnaient notre héros. Il se sentait seul à ce moment là, mais en tant que lecteur, on savait qu'il était entouré de beaucoup de personnes qui l'aimaient. Et pour le coup, ce tome quatre nous dépouille tout autant que Fitz de cet univers rassurant.

Je n'ai pas pu m'empêcher de faire le rapprochement avec un événement de la série Buffy, the vampire slayer. A un moment donné dans la série, l'héroïne se sacrifie. Ses amis la ramènent à la vie pensant qu'elle est en enfer. On apprend plus tard qu'elle était en fait au paradis, enfin heureuse et que ce retour à la vie est une agression permanente. Elle préférerait mourir, mais doit rester pour ses proches. La douleur du personnage était étouffante, insupportable même à certains moments, et j'ai retrouvé cela avec Fitz. Je déteste voir souffrir des personnages que j'aime. Même si je me dis que cela va sans doute le rendre plus fort, je n'y vois qu'une blessure supplémentaire. Une immense blessure psychologique qui le hante tout le tome, et dont il ne se remettra peut-être jamais. C'est dur, mais l'auteur arrive à nous décrire cela de manière juste. Fitz est à vif et pourtant on le voit évoluer encore et encore.

Il n'est d'ailleurs plus le héros que l'on a connu. C'est aussi cette perte qui est difficile à digérer. Burrich, Molly, Umbre, Vérité, le Fou, Patience, Robin Hobb nous vole aussi ces personnages. Fitz a tout perdu et nous aussi d'une certaine manière. Cependant, malgré cela, je trouve que notre héros agit encore comme un enfant. On aurait pu croire que ces épreuves l'auraient aidé à grandir, mais non. Ce n'était pas quelque chose qui m'avait sauté aux yeux lors de mes précédentes lectures, et pourtant, c'est le cas. Umbre et Burrich m'ont en quelques sortes ouverts les yeux à ce niveau-là, et ce petit détail fait que quelque fois, je trouvais Fitz bien puéril.

En parlant de puérilité, on prend vraiment conscience aussi de ce que Royal a fait au royaume entier. Il est assez intéressant de suivre le trajet de Fitz à travers certains Duchés, car on perçoit alors les contrastes saisissants qu'il peut y avoir. Et autant vous dire que je n'ai pas apprécié de découvrir la décrépitude du royaume, mais encore moins Bauge et ses environs. C'était un peu comme entrer progressivement dans la déchéance de Royal. Rien que d'y penser, j'en ai des frissons de dégoûts. Je déteste profondément ce personnage, et tout ce que l'on découvre dans ce tome ne m'a pas du tout étonné vis-à-vis de lui. Je pense que cet enfant gâté n'a aucune limite.

Ce tome m'a aussi fait pensé à une phrase que Vérité avait dit à Fitz. Que la caractéristique de son combat, était qu'il parvenait toujours à s'en sortir vivant. Je pense que cela ne s'applique pas seulement aux combats, mais à sa vie entière. On peut dire que la vie est un combat en même temps… Mais c'était assez flagrant dans ce tome. Surtout à la fin…

Je ne m'attends pas vraiment à plus de gaieté dans le tome suivant, mais il m'est presque impossible de ne pas vouloir poursuivre tellement Robin Hobb sait créer un univers riche et émotionnellement très fort. Ce tome quatre n'est pas du tout mon préféré, mais il n'en reste pas moins que l'histoire est toujours aussi prenante et passionnante.
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Et me revoilà en compagnie de FitzChevalerie, le Bâtard, que je commence à bien connaitre, depuis 3 tomes déjà.

J'ai retrouvé avec plaisir cette série de fantasy aux relents de sorcellerie ou plutôt de « dons particuliers ».
En effet, notre pauvre FitzChevalerie avait été mis à mort par son oncle Royal, dans le tome 3, afin que celui-ci puisse usurper sans problème la place du roi Subtil. Mais Royal avait omis de compter sur le pouvoir d'Umbre, qui a permis à l'esprit de FitzChevalerie de migrer, grâce à son don du « Vif », dans le corps de son ami loup, Oeil-de-Nuit. Ensuite Burrich et Umbre se sont emparés du « cadavre » de Fitz et ont opéré le passage de l'esprit au corps humain.
J'espère que vous suivez... :-)
Le tome 4 commence par cette réintégration difficile. C'est très dur, en effet, de quitter la condition confortable de loup, l'instinct, la simplicité du raisonnement (non dénuée d'intelligence, au contraire !) pour retrouver son habit de peau et surtout ses souvenirs douloureux...Fini le temps où FitzChevalerie pouvait se ressourcer auprès de l'amour de Molly, partager avec le roi-servant Vérité son « Art », cette faculté d'entrer dans l'esprit des autres et de se transporter en esprit dans d'autres lieux.
Et avec les souvenirs, arrive le désir de vengeance contre Royal et ses gardes qui ont adoré le matraquer de coups de poing et de coups de pied jusqu'à ce qu'il succombe. L'Art va l'y aider, et ce ne sera pas exempt de risques !
Notre héros, ici, n'en est plus un, et j'ai partagé sa faiblesse, tremblé pour lui.
Et c'est sur un tout grand suspens que se termine le 4e tome. Fitz va-t-il réussir à rejoindre le roi-servant Vérité, parti à la recherche des Anciens pour sauver son peuple ? le royaume des Six-Duchés va-t-il pouvoir enfin être libéré de la coupe du roi usurpateur, Royal ?

Suite au prochain épisode qui, je l'espère, sera tout aussi palpitant, et même davantage, car celui-ci m'a semblé un chouïa en retrait. Mon plaisir, ainsi, n'en sera que plus intense !
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Livre audio – Lu par Sylvain Agaësse : 12h49

Narration toujours aussi agréable mais l'histoire est un peu moins intéressante car Fitz après être revenu d'entre les morts doit se perdre dans la masse des gens du peuple.

Il se déplace dans une caravane alors qu'Oeil de nuit a rejoint une meute pour la première fois et que Royal ayant appris sa réapparition, a mis sa tête à prix et le fait rechercher activement !

Si Sylvain Agaësse ne singularisait pas autant les personnages, je pense que des fois mon esprit se serait éloigné de l'histoire car il n'y a pas beaucoup d'action, sauf à la fin ! Ceci ne va pas m'empêcher de poursuivre l'écoute de cette saga !

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Citations et extraits (59) Voir plus Ajouter une citation
« Je vais tuer Royal ainsi que son clan. Je vais tous les tuer à cause de ce qu’ils m’ont fait et de tout ce qu’ils m’ont enlevé.
- Royal ? C’est de la viande que nous ne pouvons pas manger. Je ne comprends pas la chasse des hommes. »
Je pris mon image de Royal et la combinai à celles qu’il conservait du marchand d’animaux qui l’avait mis en cage et frappé avec un gourdin cerclé de bronze quand il était petit.
Œil-de-Nuit réfléchit. « Une fois que je lui ai échappé, j’ai eu le bon sens de ne plus m’approcher de lui. Attaquer l’autre est aussi avisé que chasser un porc-épic.
- Je ne peux pas faire autrement, Œil-de-Nuit.
- Je comprends. Je suis pareil avec les porcs-épics. »
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D'aucuns parlent "d'un chien" ou "d'un cheval", comme si chacun d'entre eux était indiscernable des autres; j'ai entendu un homme dire "le cheval" en désignant la jument qu'il possédait depuis sept ans, comme il aurait dit " la chaise" ou "la maison". Je n'ai jamais compris cela. L'amitié d'un animal est tout aussi riche et complexe que celle d'un homme ou d'une femme.
(...)
Certains hommes s'imaginent valoir mieux que les bêtes; ils pensent avoir le droit d'user d'elles ou de leur donner des ordres comme bon leur semble.
Moi, je ne me considère pas comme supérieur à aucune bête, même si je suis plus intelligent que certaines.
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J’observai Umbre pendant qu’il approchait : l’hiver l’avait vieilli, accentuant ses rides et le gris de ses cheveux, mais il se déplaçait avec plus de vigueur que je ne m’en souvenais, comme si les privations l’avaient endurci. Enfin, je me portai à sa rencontre avec un curieux sentiment de timidité et de gêne ; quand il leva les yeux et m’aperçut, il s’arrêta sur la piste ; je continuai jusqu’à lui. « Mon garçon ? » fit-il d’un ton circonspect quand je fus auprès de lui ; je dus faire un effort pour acquiescer en souriant. Le sourire qui illumina soudain son visage me mortifia ; il lâcha son bâton pour me prendre dans ses bras, puis il appuya sa joue contre la mienne comme si j’étais encore un enfant. « Oh, Fitz, Fitz, mon garçon ! s’exclama-t-il d’une voix empreinte de soulagement. Je te croyais perdu ! J’avais peur que nous ne t’ayons infligé un sort pire que la mort ! » Ses bras secs et forts m’étreignaient.

J’eus pitié du vieil homme. Je ne lui dis pas que c’était le cas.
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Il existe une heure morte dans la nuit, l'heure la plus froide, la plus noire, celle où le monde a oublié le soir et où l'aube n'est pas encore une promesse, une heure où il est beaucoup trot tôt pour se lever mais si tard que se coucher n'a plus d'intérêt.
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Vérité m’avait révélé que sa dévotion était une imprégnation d’Art effectuée sous le coup de la colère par Chevalerie, alors qu’ils n’étaient guère plus que des enfants, à cause de quelque cruauté de Galen à l’égard de Vérité. C’avait été le geste d’un grand frère qui venge son petit frère d’une méchanceté qu’on lui a faite. L’acte avait été commis dans la colère et dans l’ignorance, sans même savoir vraiment qu’il était possible.
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