Chiaki a six ans lorsqu'elle emménage avec sa mère dans la résidence du Peuplier, tenue par une vieille dame que les résidents surnomment « la grand-mère ». Elle vient de perdre son père dans un accident de voiture et a du mal à faire face entre sa mère qui ne souhaite pas parler de cette douleur et cette petite qui voudrait continuer à faire vivre un être chéri. C'est alors qu'elle fait la rencontre de la propriétaire qui va lui confier un secret, il est possible que Chiaki écrive à son père et elle lui transmettra ses messages lorsqu'elle passera dans l'au-delà. Lorsque le roman débute, c'est une Chiaki adulte que nous rencontrons. Elle vient d'apprendre la mort de la grand-mère, qu'elle n'a pas vu depuis presque une vingtaine d'années et une force intérieure la pousse pourtant à assister à son enterrement. le voyage pour revenir vers son lieu d'enfance sera également un voyage dans ses souvenirs et permettra au lecteur de découvrir l'importance que cette vieille dame a pu avoir dans la vie de Chiaki.
Un roman sur la perte d'un être cher, le deuil qui s'en suit. Sur les douleurs et leurs interprétations aussi nombreuses qu'il y a d'individus sur terre. Faire face, continuer à avancer, accepter les mains tendues. C'est un livre délicat mais qui manque un peu d'émotions pour ma part. Cela dit, je n'oublie pas qu'il s'agit de littérature japonaise, que la réserve et la pudeur ont une autre signification. Plus marquée, peut-être.
C'est pour ça qu'il est intéressant d'avoir le point de vue de Chiaki enfant et adulte, car les années qui passent, le recul et les nouvelles informations donnent un tout autre sens à cette histoire. Un sens plus doux, plus touchant.
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