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EAN : 9782070400553
396 pages
Gallimard (13/09/1996)
4.27/5   878 notes
Résumé :
Déporté à Buchenwald, Jorge Semprun est libéré par les troupes de Patton, le 11 avril 1945. L'étudiant du lycée Henri lV, le lauréat du concours général de philosophie, le jeune poète qui connaît déjà tous les intellectuels parisiens découvre à Buchenwald ce qui n'est pas donné à ceux qui n'ont pas connu les camps : vivre sa mort. Un temps, il va croire qu'on peut exorciser la mort par l'écriture. Mais écrire renvoie à la mort. Pour s'arracher à ce cercle vicieux, i... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (89) Voir plus Ajouter une critique
4,27

sur 878 notes
"Raconter bien, ça veut dire : de façon à être entendus". Telle est la conclusion de Jorge Semprun et de quelques amis en cet après 11 avril 1945, jour où le crématoire n'a pas été rallumé, jour de libération de Buchenwald par les Américains.

Longtemps, Jorge Semprun républicain communiste espagnol, exilé en France, résistant et déporté à Buchenwald sur dénonciation, n'a pas été sûr d'être revenu, poursuivi par des cauchemars récurrents. Très vite après son retour à la vie "normale" il a tenté d'écrire mais avait du mal à y survivre après son expérience de la mort journalière, alors que Primo Levi avait trouvé dans l'écriture de quoi apaiser sa mémoire.

C'est précisément dans cette forêt de l'Ettersberg qu'au 18e s. Goethe se promenait et travaillait à l'ombre des hêtres qui devaient servir à la construction funeste du camp de concentration de Buchenwald-Weimar.

Long cheminement moral, philosophique et littéraire de cet homme qui a tenté d'exorciser les démons du Mal nazi à travers des livres, des scénarios de films et même, un temps, comme ministre espagnol de la culture.

Tant de rencontres, tant de lieux, tant d'événements ont suscité au long des années des émotions telles que souvent l'amnésie délibérée de Jorge Semprun en était douloureusement réveillée. Comment dire l'indicible, comment imaginer l'inimaginable quand il n'a pas été vécu ?

Mélange de détails bouleversants et de scènes futiles de la vie ordinaire, le livre de Jorge Semprun (édité en 1994) interroge de mille façons la vie et la mort dans une alternance de dialogues et de monologues saisissants
.





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C'est un récit sur la difficulté de revenir à une vie " normale" après avoir connu les camps nazis. Comme l'écrit l'auteur c'est une résurrection, les survivants sont revenus de la mort. Semprun a mis beaucoup de temps à se décider à écrire sur sa déportation. A en parler même.
Tout témoignage qu'il soit oral ou écrit ne saura reproduire l'odeur de la fumée s'échappant du crématoire.
A la lecture de ce livre, on comprend la réflexion de certains déportés : " A quoi bon témoigner, ils ne nous croiront pas".
Un livre contre l'oubli.
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Écrire, un processus douloureux…

Si j'écris, je me raconte, y aura-t-il quelqu'un pour m'écouter, me comprendre?

Est-ce que raconter le passé permet de l'exorciser, ou au contraire, de s'enfoncer davantage dans la douleur intolérable? Et la question se pose avec acuité lorsqu'il s'agit d'un rescapé des camps nazis.

Ce n'est pas la culpabilité qui ronge l'auteur, il sait que sa survie est d'abord une question de chance. Ce qui l'empêche de profiter de la vie ce sont ces images qui surgissent même aux moments de bonheur : la neige qui tombe sur Buchenwald, l'odeur de la fumée du four crématoire, un ami qui meurt en récitant un poème. Raviver la mémoire pour écrire l'histoire, cela oblige à se plonger dans ces émotions, à revivre ces moments. Certains n'ont jamais complètement survécu à l'épreuve comme en témoigne le suicide de l'auteur Primo Levi.

Mais Jorge Semprún n'est pas qu'une victime de la guerre. C'est un Européen, espagnol de naissance, mais qui à vingt ans savourait déjà les poètes français et commentait Heidegger qu'il lisait en allemand. C'est un philosophe, un virtuose qui joue les mots et les idées, mais aussi un homme d'action et d'engagement politique, un vrai résistant.

Ce récit n'est pas une lecture distrayante, quand on lit sur les camps, ce ne l'est jamais. Un sujet qui touche au coeur des questions du Mal et de l'essence de l'être humain. Mais, malgré la folie meurtrière de la torture, un espoir de conserver un peu de fraternité.

La trame narrative n'est pas non plus facile, car elle suit le cheminement de pensée de l'auteur, avec ses redondances, avec une discontinuité qui mêle les moments de différentes époques. Ce n'est pas un roman, ce ne sont plutôt que des bribes de vies et réflexions.
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L'écriture ou la vie, voilà un dilemme surprenant pour le commun des mortels. Mais fait-on vraiment partie du commun des mortels quand on a réchappé d'un camp tel que Buchenwald ?
Après une telle expérience, le témoignage de Jorge Semprun nous enseigne qu'on ne revient pas vraiment à la vie, on reviendrait plutôt de la mort. Une mort cotoyée de si prêt et pendant si longtemps qu'il ne considère pas l'avoir évitée ou frôlée, mais plutôt vécue.
Comme si le réel passage dans l'au-delà ne se vivait pas, puisqu'il annonce justement la fin d'une vie.
Comme si fréquenter la mort au quotidien la faisait vivre.
Quoi qu'il en soit, des relents morbides sont à jamais inscrits dans son inconscient, susceptibles de jaillir au détour d'une respiration, parfois même dans un instant fugace de bonheur. Les premiers temps de son retour, il mettra l'écriture entre parenthèses, au profit croyait-il d'un retour à la vie : vie réelle ou vie rêvée, vie en pointillé.
le récit est magnifique, il ondoie majestueusement dans la vie de l'auteur avant ou après Buchenwald. Pour revenir faire une incursion dans ce pour quoi il écrit.
Un témoignage érigé en oeuvre d'art, voie qu'a élue Jorge Semprun pour tutoyer la bonne façon de raconter l'indicible.
Il aura mis une vie à finir par écrire ce livre. Même si je m'y suis parfois un peu perdu, je suis content qu'il ait traversé ma vie de lecteur.
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George Semprun a choisi d'écrire certains de ses ouvrages autobiographiques en français, langue qu'il dominait comme tant autres. Il s'est alors heurté à une difficulté sémantique inattendue de la langue de Molière, une lacune. Il est un mot qui fait défaut à cette dernière, celui qui exprime le "vécu intime" de la personne. En français, le mot expérience a une connotation trop physique, presque scientifique, il ne fait pas suffisamment appel au ressenti qui grave la mémoire profonde comme peuvent le faire les substantifs idoines en allemand ou en espagnol.

Car c'est évidemment sur ce terrain que se situe la raison d'être d'un témoignage, la transmission du "vécu intime" d'une page de l'histoire personnelle d'un être aussi tragique qu'a pu être celle des camps de la mort. Comment faire comprendre à autrui que celui qui en est revenu n'est plus celui qui y est entré, à celui qui est dehors ce qu'a vécu celui qui était dedans. Cette discrimination du dedans dehors est le credo de son premier ouvrage le grand voyage. Comment faire comprendre que celui qui était dedans y a vécu la mort, si tant est que la mort puisse se vivre, même s'il en est revenu.

Alors évidemment, quand il s'agit de transmettre ce "vécu intime", les difficultés se font jour : que dire, quand le dire, comment le dire, et au final pourquoi le dire ? Car le témoignant se heurte en fait à l'écueil suivant : qui pour entendre, comprendre et surtout admettre ? Qui aura le courage de se placer dans l'inconfort moral d'affronter une vérité historique déshonorante pour l'humanité ?

Jorge Semprun avait observé le sort réservé à l'ouvrage de Primo Levi édité dès le lendemain de la guerre, en 1947. le rejet des grands éditeurs, la diffusion confidentielle, le piètre accueil de ses contemporains étaient perçus par lui comme une volonté d'occulter cette page sombre de l'histoire de l'humanité, comme un faux-pas de cette dernière. Jorge Semprun s'était donc imposé l'exercice surhumain de repousser le harcèlement du souvenir et la tentation de le crier à la face du monde. Il refusait la culpabilisation d'être revenu de l'enfer - Il faut lire à ce sujet en fin d'ouvrage ce qui concourut à la survie du matricule 44904, son matricule. Il voulait connaître le bonheur fou de l'oubli. Il se plaçait en posture de quête de repos spirituel.

Avec L'écriture ou la vie, Jorge Semprun nous propose une forme d'élévation, que lui autorise sa culture philosophique. Conscient qu'une écriture de témoignage de faits ne serait que "litanie de douleurs", qu'il faut pour frapper les esprits lui préférer une forme suggestive plus que figurative, il n'évoque jamais la haine mais dénonce le Mal absolu. Avec la majuscule qui donne à ce substantif la dimension mythologique que lui vaut l'ampleur des conséquences néfastes infligées à l'espèce humaine par le nazisme.

La mort de Primo Levi en 1987 a été pour Jorge Semprun la prise de conscience de la dépendance du souvenir au témoignage des seuls survivants des camps de la mort : "Le souvenir vivace, entêtant, de l'odeur du four crématoire : fade, écoeurante… l'odeur de chair brûlée… Un jour prochain, pourtant, personne n'aura plus le souvenir réel de cette odeur : ce ne sera plus qu'une phrase, une référence littéraire, une idée d'odeur. Inodore, donc." La disparition de Primo Levi remettait la mort d'actualité. Jorge Semprun qui disait avoir vécu sa propre mort à Buchenwald acceptera quelques années plus tard, en 1992, une invitation à se rendre sur le site du camp. Il acceptait de confronter le rêve de la vie d'après, et d'avant aussi d'ailleurs, avec celui cauchemardesque qui lui avait volé ses vingt ans. Sa vie après le camp, c'était sa vie après la mort. Renaissance, aussi absurde que naissance, pour se voir confronté à une mort tout aussi stupide. Ce ne sont ni Camus ni Cioran qui le contrediront.

Après une stratégie de survie qui consistait à ne rien lire, ne rien écrire sur le sujet honni, à rechercher la compagnie de personnes ignorant tout de ce passé maudit et tenter de devenir un autre, Jorge Semprun trouve le courage d'affronter cette page de sa vie au travers de l'écriture, bien averti qu'elle le rendrait vulnérable aux affres de la mémoire. Il se convainc de dire que tout ce qui n'est pas du domaine du camp est du domaine du rêve, dans un ouvrage qu'il avait d'abord intitulé L'écriture ou la mort qui sera publié sous celui de L'écriture ou la vie.

Moi qui suis un lecteur de ces mots des Jorge Semprun, Primo Levi, et autres hommes et femmes témoins de l'enfer des camps, moi pour qui "l'odeur de la fumée du crématoire n'est qu'une phrase, une référence littéraire, une idée d'odeur", je reste fasciné d'horreur à la lecture de chacun de ces ouvrages qui du Mal absolu ne me donne certes qu'une idée, mais qui m'attribuent ma juste part de responsabilité d'appartenir à une espèce capable de ce Mal.
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Citations et extraits (217) Voir plus Ajouter une citation
Extrait du chapitre "Le jour de la mort de Primo Levi"

"... A la dernière page du récit de Primo Levi, "la trêve", tellement familier - mais son expérience avait été bien plus terrible que la mienne - tellement fraternel - comme le regard de Maurice Halbwachs, agonisant sur le châlit du bloc 56 à Buchenwald - j'ai fermé les yeux.
"E un sogno entro un altro sogno, vario nei particolari, unico nella sostanza...."
Un rêve à l'intérieur d'un autre rêve, sans doute. Le rêve de la mort à l'intérieur du rêve de la vie. Ou plutôt : le rêve de la mort, seule réalité d'une vie qui n'est elle-même qu'un rêve.
Primo Levi formulait cette angoisse qui nous était commune avec une concision inégalable. Rien n'était vrai que le camp, voilà. Le reste, la famille, la nature en fleurs, le foyer, n'était que brève vacance, illusion des sens. [....]
C'est Rossana Rossanda qui m'avait donné à lire le récit de Levi, ainsi que son premier livre, "Se questo è un uomo". Elle me proposa de faire sa connaissance, elle pouvait organiser cette rencontre.
Mais je n'éprouvais pas le besoin de rencontrer Primo Levi. Je veux dire : de le rencontrer "dehors", dans la réalité extérieure de ce rêve qu'était la vie, depuis notre retour. Il me semblait qu'entre nous tout était déjà dit. Ou impossible à dire, désormais. Je ne trouvais pas nécessaire, peut-être pas convenable, que nous eussions une conversation de rescapés, un dialogue de survivants.
D'ailleurs, avions-nous vraiment survécu ? [...]
C'est la première nouvelle que j'entendis à la radio, le lendemain dimanche.
Il était sept heures, une voix anonyme égrenait les nouvelles de la matinée. Il a été question de Primo Levi, soudain. La voix a annoncé son suicide, la veille, à Turin. [...] La voix a dit l'âge de Primo Levi.
Alors avec un tremblement dans toute mon âme, je me suis dit qu'il me restait encore cinq ans à vivre. Primo Levi était, en effet, de cinq ans mon aîné. Je savais que c'était absurde, bien sûr. Je savais que cette certitude qui me foudroyait était déraisonnable : il n'y avait aucune fatalité qi m'obligeât à mourir au même âge que Primo Levi. Je pouvais tout aussi bien mourir plus jeune que lui. Ou plus vieux. Ou à n'importe quel moment. Mais j'ai aussitôt déchiffré le sens de cette prémonition insensée, la signification de cette absurde certitude. [....]
Soudain l'annonce de la mort de Primo Levi, la nouvelle de son suicide, renversait radicalement la perspective. Je redevenais mortel. Je n'avais peut-être pas seulement cinq ans à vivre, ceux qui me manquaient pour atteindre l'âge de Primo Levi, mais la mort était de nouveau inscrite dans mon avenir. Je me suis demandé si j'allais encore avoir des souvenirs de mort. Ou bien que des pressentiments, désormais. [...]
Quoi qu'il en soit, le 11 avril 1987, la mort avait rattrapé Primo Levi.
Une ultime fois, sans recours ni remède, l'angoisse s'était imposée, tout simplement. Sans esquive ni espoir possibles. L'angoisse dont il décrivait les symptômes dans les dernières lignes de la trêve.
"Nulla era vero all'infuori del Lager. Il resto era breve vacanza o inganno dei sensi, sogno...."
Rien n'était vrai en dehors du camp, tout simplement. le reste n'aura été que brève vacance, illusion des sens, songe incertain : voilà.
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Sur la place d'appel de Buchenwald, un jour de mois de mars 1992, je me suis récité à voix basse le poème d'Aragon (Chanson pour oublier Dachau)

Il y a dans ce monde nouveau tant de gens
Pour qui plus jamais ne sera naturelle la douceur
Il y a dans ce monde ancien tant et tant de gens
Pour qui toute douceur est désormais étrange
Il y a dans ce monde ancien et nouveau tant de gens
Que leur propre enfants ne pourront pas comprendre

Oh vous qui passez
Ne réveillez pas cette nuit les dormeurs
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Il doit avoir mon âge, quelques années de plus. Je pourrais sympathiser.
Il me regarde, effaré d'effroi.
Qu'y a-t-il dis-je irrité sans doute cassant. Le silence de la forêt vous étonne autant ?
Il tourne la tête vers les arbres alentour. Les autres aussi. Dressent l'oreille. Non, ce n'est pas le silence. Ils n'avaient rien remarqué, pas entendu le silence. C'est moi qui les épouvante, rien d'autre, visiblement.
Plus d'oiseaux, dis-je, poursuivant mon idée. La fumée du crématoire les a chassés, dit-on. Jamais d'oiseaux dans cette forêt...
Ils écoutent, appliqués, essayant de comprendre.
- L'odeur de chair brûlée, c'est ça !
Ils sursautent, se regardent entre eux. Dans un malaise quasiment palpable. Une sorte de hoquet, de haut-le-cœur.

(Slow²Reading & lecture de la page http://wp.me/p5DYAB-1Dw)
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[…] il n’y a pas de mot en français pour saisir d’un seul trait la vie comme expérience d’elle-même. Il faut employer des périphrases. Ou alors utiliser le mot « vécu », qui est approximatif. Et contestable. C’est un mot fade et mou. D’abord et surtout, c’est passif, le vécu. Et puis c’est au passé. Mais l’expérience de la vie, que la vie fait d’elle-même, de soi-même en train de la vivre, c’est actif. Et c’est au présent, forcément. C’est-à-dire qu’elle se nourrit du passé pour se projeter dans l’avenir.
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Une sorte de malaise un peu dégoûté me saisit aujourd'hui à évoquer ce passé. Les voyages clandestins, l'illusion d'un avenir, l'engagement politique, la vraie fraternité des militants communistes, la fausse monnaie de notre discours idéologique : tout cela, qui fut ma vie, qui aura été aussi l'horizon tragique de ce siècle, tout cela semble aujourd'hui poussiéreux : vétuste et dérisoire.
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