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EAN : 9782361930516
224 pages
Les Grandes Personnes (01/09/2011)
3.77/5   20 notes
Résumé :

Quelque part en Australie, pendant la Grande Dépression, sur une terre où rien ne pousse, la jeune Harper Flute raconte les déboires de sa famille et l’étrange histoire de son petit frère Tin, qui ne pense qu’à creuser des galeries sous terre et devient peu à peu complètement sauvage, sous le regard bienveillant et bizarrement compréhensif de ses parents.

Pendant ce temps, en surface, Harper grandit en compagnie de ses autres frères et sœ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Voici un roman bourré d'ambiance : celle des terres arides du bush australien, si intense qu'on a l'impression d'avoir de la poussière sur soi et de la terre sous les ongles rien qu'en lisant le livre. On ne peut que prendre en pitié cette famille malmenée par la vie, même si certains coups du sort sont souvent la conséquence des mauvais choix du père de famille. Ce qui est intéressant, dans ce roman, c'est que tout ceci est vu à travers le prisme déformant et subjectif du regard d'Harper, la narratrice, qui observe avec curiosité tout ce qui se passe et entend tout ce qui se dit, mais qui ne comprend pas tout, et pour cause : elle baigne encore dans le monde de son enfance, avec la naïveté qui va avec. le lecteur doit donc lire entre les lignes et va comprendre ce qui se joue bien plus vite que la narratrice [attention, spoiler ], comme par exemple dans l'épisode des vaches volées, où il semble clair que les deux visiteurs qui les questionnent sur leur bétail ne sont là que pour tâter le terrain avant d'opérer leur larcin...ce que ni Harper, ni le père de famille n'avaient vu venir... [fin du spoiler] Cela donne donc une lecture riche, un peu éprouvante aussi, car la vue de toute cette souffrance et toute cette misère est dure à supporter. Tin, le héros silencieux et absent qui donne pourtant son nom au roman, m'a aussi souvent agacée : un drame survient tout de même à cause de lui [attention, spoiler] : l'effondrement de la maison à cause des galeries creusées trop près des fondations [fin du spoiler]. Il est difficile à cerner, à la fois absent, mais aussi jamais trop loin, et toujours prêt à venir au secours de sa famille. Difficile, au final, de résumer ce roman au goût étrange, à la fois lent et languissant, et intense en émotions et en événements violents. Un moment de lecture surprenant, empli de mélancolie douce-amère.
Lien : http://surlestracesduchat.bl..
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J'ai beaucoup aimé ce roman, très dur, violent, dans l'époque, dans la rudesse de l'environnement des personnages, dans la société dans laquelle ils évoluent. C'est dur, c'est brut, la pauvreté et la misère vues à travers les yeux d'une enfant dans sa naïveté, et puis toute cette fatalité, cette espèce d'acharnement de la vie sur les gens pauvres... Et puis cette bizzarrerie d'enfant qui creuse des tunnels et disparaît de la vue même de sa propre famille jusqu'à devenir un enfant sauvage, celui par qui les
malheurs arrivent mais qui finalement sauve la famille au final...
Brrr ça fait froid dans le dos, mais c'est ce qui constitue l'originalité incroyable de ce bouquin !!
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Quelle noirceur dans ce roman pour adolescents, et quelle tristesse...difficile d'en venir à bout. Je l'ai fini pour savoir quelle serait la fin, et pourquoi ce roman avait été validé en tant que littérature pour la jeunesse.
Mais, rassurez-vous, la fin vaut le coup !
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Australie, fin des années 1920, Flute Harper, dix ans, et sa famille habitent dans la campagne. Tin son plus jeune frère frôle de près la mort. A partir de ce jour, il se met à creuser sous la maison. Il y creuse des galeries, y passe ses journées puis très vite ses nuits.


Raconté par Flute, ce livre nous plonge dès le départ dans une ambiance particulière. On ressent la chaleur étouffante, on visualise cette campagne australienne où la famille Harper vit difficilement. L'argent est rare, Flute se contente de porter les robes usées de sa soeur aînée et porte des chaussures trouées. Mais elle ne plaint pas, ses parents l'aiment même si depuis l'arrivée du dernier bébé, elle trouve que sa mère est bien occupée.

La suite :
http://fibromaman.blogspot.com/2011/09/sonya-hartnett-lenfant-du-jeudi.html
Lien : http://fibromaman.blogspot.c..
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critiques presse (1)
HistoiresSansFin
12 décembre 2011
A travers le regard de l'attendrissante Harper, le lecteur découvre une vie sauvage où les gens peuvent être aussi solidaires dans la détresse que rudes comme le désert lui-même parfois. A découvrir absolument !
Lire la critique sur le site : HistoiresSansFin
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Si la maison scintillait, c'est parce que le bois dont elle était faite avait été poli pendant un demi-siècle par de la paille, qui lui avait donné non seulement sa teinte luisante de miel foncé, mais aussi son odeur, douce, qui vous réchauffait le cœur. Sur certaines des planches, on distinguait encore des entailles laissées par les fourches de garçons qui devaient être des hommes à présent, ou par des hommes entre-temps devenus des vieillards. On pouvait lire leur écriture, les chiffres qu'ils avaient griffonnés à la craie en comptant les bottes de paille. On pouvait voir où ils avaient sorti leur couteau de poche pour taillader le bois dans un moment d'oisiveté. Mais surtout, on voyait la brillance de toute cette paille, aveuglante au coucher du soleil, sublime à l'aube. La nouvelle maison était bien un palais.
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Je fus prise d'un petit vertige de démence, comme si une abeille bourdonnait dans ma tête. Je ne savais même plus quand je devais être heureuse ou non. Je me rendis compte que j'avais oublié quand c'était le moment de sourire.
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[...] Tin vint s'accroupir à côté de moi, les poignets posés au bord du trou. Il fléchit les coudes - faisant saillir ses omoplates comme des ailes -, tendit le nez au-dessus du puits et renifla, comme s'il évaluait l'humeur du terrain. Ensuite, il plaqua son oreille contre le sol et ferma les yeux pour écouter la mélodie muette de la terre. Après s'être rassis, il effrita une boulette, puis passa ses doigts terreux sur ses lèvres et son menton. Enfin il se leva, recula avec la prudence d'un funambule, et s'arrêta à plus d'une douzaine de pas de nous et du puits. Il fit une marque dans le sol du bout de son pied. Sans un mot, sans nous regarder ni nous dire comment il pouvait nous aider, il se dépouilla de ses peaux de lapin et, nu, se mit à creuser.
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Video de Sonya Hartnett (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Sonya Hartnett
Sonya Hartnett "Finnigan et Moi" .FINNIGAN ET MOI (SURRENDER), un roman de SONYA HARTNETT en librairies le 19 FEVRIER 2009 (Le Serpent à Plumes) Les barjes (« the kooks »). Dans la bourgade australienne de Mulyan, tel est le nom qui colle à la famille d?Anwell depuis la mort accidentelle (mais l?est-elle vraiment ?) de son petit frère. À l?âge de 20 ans, à l?agonie, il raconte son histoire depuis son lit de mort, victime d?un mal inconnu. Sous forme de flash-backs, il raconte son enfance, bouleversée par sa rencontre avec Finnigan, son opposé, son idéal. Toujours accompagné de son chien Surrender, Finnigan n?est pas comme les autres : il n?est pas gentil et bien élevé, il ne va pas à l?école et, surtout, il est son seul ami. Les deux garçons passent un pacte : dès qu?il faudra mal agir, Finnigan s?en chargera. Anwell n?aura plus qu?à faire le bien. Comme un ange. Un archange, même : désormais, il s?appellera Gabriel. Plus le temps passe, plus Finnigan se charge du mal avec fougue. Lorsqu?une épidémie d?incendies ravage le village, la police locale est sur la sellette. La suspicion grandit et achève de diviser les habitants de Mulyan, jusqu?à ce que Gabriel convainque Finnigan d?arrêter? Mais qui est-il, cet ami mystérieux, dont Anwell ne peut parler à personne, qui apparaît et disparaît tel un fantôme, et dont la présence devient de plus en plus incontrôlable et malveillante ? Sonya Hartnett, d?une écriture précise, construit un récit à la narration habile (raconté alternativement par Gabriel et Finnigan), dont la polyphonie est rythmée par de nombreux rebondissements et flash-backs. Et livre, à la croisée du fantastique et du thriller, un suspense psychologique sur fond de schizophrénie meurtrière. « Son imagination est aussi sauvage que celle de Dostoïevski ou Emily Brontë et aussi gothique qu?une tête de mort? Si vous ne devez rien lire d?autre d?australien cette année, lisez Surrender [?] » (The Weekend australian)
+ Lire la suite
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