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EAN : 9782260003298
232 pages
Julliard (10/10/1989)
3.68/5   48 notes
Résumé :
Alors que l’Armada anglaise est en route pour reconquérir les Malouines, le prince Philippe explique que les baleines peuvent souvent être prises pour des sous-marins sur un sonar. Cette mise en garde a le don de mettre en boule les responsables de la flotte...
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
« La baleine des Malouines », c'est une histoire qui commence très scientifiquement, quand le radar du destroyer Daring détecte à quelques miles un objet non identifié. On est en mai 1982, en route vers les îles Falkland que se disputent Argentins et Anglais. L'incident devrait se clore sur quelques torpilles, dans la paix des âmes, et particulièrement de celle du commandant Clark, seul maître à bord du navire après Dieu. Mais cet homme est perturbé… Perturbé par le souvenir quasi-obsessionnel d'une déclaration du Duc d'Edimbourg : « Les cétacés apparaissent souvent sur les radars comme des sous-marins. »
Les affres de conscience du malheureux Clark inaugurent ainsi le récit des aventures du destroyer Daring et de Tante Margot, charmante baleine bleue, forcément encombrante mais particulièrement affectueuse. Elle accompagnera le destroyer tout au long du parcours, probablement reconnaissante de son intervention militaire contre une attaque d'orques.
Pierre Boulle nous livre ici un texte loufoque et délicieux dont la morale finale pourrait être : parfois les animaux ne sont-ils pas plus sages que les humains ; même dans le sacrifice de leur vie pour une cause.
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En 1982, lors de la guerre entre la grande-bretagne et l'Argentine une armada anglaise est en route pour reconquérir les îles Malouines.
Le duc d'Edimbourg déclare : " attention, les cétacés apparaissent souvent sur les radars comme les sous-marins".
Comme la réalité dépasse souvent la fiction une baleine sème bientôt la panique dans la flottille.
C'est le début d'une aventure pleine de suspens et d'humour. Comme souvent Pierre Boulle nous emmène avec son excellent ouvrage vers une réflexion sur notre civilisation, et notamment ici sur ses relations avec la gent animale.
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En avril 1982, la flotte britannique fait route vers les îles Falkland qu'il s'agit de reprendre aux Argentins, quand un fax du duc d'Edimbourg arrive. le prince, féru d'écologie, recommande de bien veiller à ne pas confondre l'écho radar d'un cétacé avec celui d'un sous-marin. Sur le destroyer « Daring », le lieutenant commander Clark se retrouve vite face au dilemme qu'il redoute : a-t-il affaire à un sous-marin ennemi ou à une baleine et même bientôt à deux. Il peut heureusement compter sur l'aide de Bjorg, ancien baleinier, qui lui évite de faire tirer sur un couple de paisibles baleines bleues. Mais quand le mâle se fait attaquer et dépecer par une centaine d'orques épaulards sous les yeux de l'armada, matelots et soldats supplient leur chef de donner l'ordre de faire sur les tueurs pour sauver la femelle. Faisant fi de toute déontologie militaire, Clark accède à cette demande, ce qui ne manquera pas d'entrainer toutes sortes de conséquences…
« La baleine des Malouines » se présente comme un roman d'aventures animalières tout à fait charmant et même dans la ligne de certains titres de Jack London. La malheureuse baleine bleue, vite baptisée « tante Margot » par tous les équipages, devient bientôt un personnage à part entière, dotée d'une intelligence remarquable et de sentiments incroyables. La Navy lui ayant sauvé la vie, elle va multiplier les marques de sa reconnaissance et, au fur et à mesure du développement de l'intrigue, faire preuve d'un courage exemplaire, réussir plusieurs actes de bravoure, le tout s'achevant en apothéose qu'il ne faut pas dévoiler pour ne pas gâcher le plaisir d'éventuels lecteurs. Une belle histoire pleine de bons et beaux sentiments, un hymne à l'intelligence animale ainsi qu'à la fidélité et au dévouement. Pas de science-fiction, pas d'anticipation ni de conte philosophique sarcastique, juste la belle histoire d'une charmante baleine hors norme.
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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J'avais adoré La planète des singes, et je continue a beaucoup aimé Pierre Boulle avec sa baleine des Malouines.

C'est un épisode revisité de la guerre des Malouines ! Des navires anglais partent à l'assaut de ces îles pour les reprendre aux Argentins et tombent sur un couple de baleines, dont le mâle sera rapidement tué par des orques.
Pour de multiples raisons, les équipages se prennent d'amour pour la baleine femelle, qui je dois bien l'avouer, a des compétences particulières !

Je me suis bien laissé porter par cette histoire, mais au dernier tiers du livre, j'ai commencé à vraiment voir les ficelles de l'auteur, et j'ai trouvé les dernières actions et la fin attendue, comme si c'était un livre pour jeune public.
Mais ceci dit l'écriture et l'histoire douce, m'ont beaucoup plu.
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La vie d'un seul soldat vaut plus que celle d'un cétacé, cela ne fait aucun doute. Cependant abattre une baleine par erreur en la prenant pour un sous-marin ennemie serait désastreux pour l'image de l'armé Anglaise qui n'a pas besoin de ça dans une guerre tel que celle des Malouines ou Falkland. Hors, sous les radars rien ne ressemble plus à un sous-marin qu'une baleine. C'est le dilemme auquel doit faire face le commandant d'une armada Anglaise en route vers les mers du sud.

Ecrit en 1983 avec la guerre des Malouines comme décor, le roman n'a pas pris une ride. Il y est en effet question d'intelligence animal et de rapport entre l'Homme et l'animal. Hélas au fur et à mesure cela devient en peu mièvre et plus trop crédible. Dommage bien que certains trouveront cela pleins de tendresses et de poésies, question de sensibilité...
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
La flotte britannique franchit le cinquantième parallèle et arriva bientôt en vue de la Géorgie du sud. La traversée s'était effectuée jusqu'à alors sans incident, les seuls ennemis à affronter encore étant le désœuvrement et le mal de mer, pour les quatre à cinq mille soldats embarqués sur les transports de troupe. Ils les combattaient de leur mieux, en rêvant à leurs exploits futurs ou en faisant quelques exercices fastidieux de culture physique dans l'espace réduit qui leur était imparti.
La prise de la Géorgie du sud, à peine défendue par une maigre garnison, fut une simple formalité et une pauvre diversion. L'escale ne dura que deux ou trois jours, à peine le temps pour les guerriers de faire quelques pas sur la terre ferme.
Ensuite, l'armada repartit à petite allure vers les îles Falkland, que les français appellent Malouines, que les Argentins avaient annexées, et dont la reconquête était le but ultime du corps expéditionnaire...
(extrait du chapitre 1)
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La plus savoureuse aventure est sans doute celle d'un nommé Shrapnel, commandant un navire de guerre anglais, le Haughty, qui, de son propre chef, fit jeter l'ancre en 1896 devant l'île des Cocos, île fameuse à cause des légendes qui y situent un trésor fabuleux. C'était le fantôme de ce trésor qui avait excité et déréglé l'imagination de ce Shrapnel. Toujours sans la moindre instruction, à l'insu des autorités, il fit débarquer tout son équipage et commença les recherches à l'aide de cartouches de dynamite prélevées sur son armement de bord, de pioches, de bêches et de pelles que ses marins, torse nu, maniaient suivant ses ordres, tandis que lui-même dirigeait les manœuvres en s'aidant d'une boussole et d'un plan aléatoire, tracé sans doute par un énergumène comme lui. Les opérations se poursuivirent pendant huit jours, après quoi le Haughty dut appareiller bredouille, et le commandant Shrapnel s'expliquer auprès des autorités supérieures.
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— Seigneur ! je n'aurais pas cru cela possible. Comme beaucoup de baleiniers, je croyais que seuls les cachalots pouvaient ainsi s'arracher à leur élément pour se propulser vers le ciel comme un projectile. Elle brèche, Sir, elle brèche ! 

— Elle quoi ? 

— C'est le terme exact : l'infiniment merveilleux phénomène de la brèche, comme dit Melville. 
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"Un cétacé miracle intrigue la flotte anglaise durant la guerre des Malouines (mai 1982), avant de lui fournir quelques-uns des éléments de sa victoire. Un conte philosophique ancré dans l'actualité de l'époque, dans lequel Pierre Boulle reprend et développe l'idée du "gentil" monstre qu'il avait déjà exploitée dans Le Bon Léviathan."
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Je triomphe ! J'ai volé le secret d'or des Egyptiens ! Je veux m'abandonner à mon ivresse sacrée !
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Vidéo de Pierre Boulle
Pas facile d'être une tortue ! Caroline est véritablement un membre de la famille à part entière, mais elle ne peut pas toujours participer aux promenades et aux jeux de son Bill adoré au même rythme que les autres. Boule et Bill vont redoubler d'inventivité pour lui faire plaisir et l'impliquer davantage... Attention, Bill n'a qu'à se tenir à Caro et tout ira bien ! https://www.dargaud.com/bd/boule-bill/boule-bill/boule-bill-tome-41-bill-se-tient-caro-bda5331610
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