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Céline Romand-Monnier (Traducteur)
EAN : 9782020623421
192 pages
Seuil (01/10/2003)
3.92/5   131 notes
Résumé :
Georg, un adolescent de 15 ans vit avec sa mère et son beau-père. Il mène une vie très ordinaire jusqu'au jour où on lui remet une lettre de son père, décédé alors qu'il n'avait que 4 ans. Hormis quelques photos dans un album et deux ou trois films vidéo, Georg n'a pas de souvenir de son père.
Dans cette lettre d'adieux, son père lui raconte son amour pour la mystérieuse Belle aux oranges et l'interroge sur le sens de la vie.
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Georg a 14 ans lorsque sa grand-mère retrouve dans la vieille poussette rouge familiale une lettre. Cette lettre va semer le trouble et la fébrilité dans la famille de Georg car l'expéditeur est son père… décédé depuis 11 ans. Incrédule, Georg découvre une longue lettre rédigée par son papa quelques temps avant sa mort. Sous la forme d'un conte de fées, Jan Olav, le père, déroule l'histoire de « la belle aux oranges », la jeune fille mystérieuse rencontrée dans le tramway et dont il tombe amoureux. Georg devient lecteur attentif et mêle ses commentaires, ses réflexions, ses souvenirs aux écrits de son père.

C'est un roman d'initiation par procuration où le père libère la parole intime et urgente. le père veut garder son rôle de père au-delà de la séparation, au-delà de la mort. Par le biais de ce beau conte, il souhaite aider Georg à construire sa vie d'adulte en lui inculquant les valeurs qui étaient les siennes. Son but est d'offrir à son fils des clefs pour mieux comprendre son histoire et son environnement et aussi pour mieux connaître celui qui fut son père. Cet héritage, qui aurait pu être un poids pour Georg en dévoilant, par exemple, des secrets de famille indigestes, est un soulagement, une force nouvelle mais aussi un questionnement pour cet ado. le récit de "la belle aux oranges" débouche sur une réflexion relayée au fils par le père sur le sens de la vie et la recherche du bonheur.

L'idée d'écrire une lettre qui ne sera lue, par nos proches, qu'après notre mort peut déranger. Elle fait d'ailleurs débat au moment où se développent les sites proposant ce service. Ici, rien de morbide ou d'indécent, juste un tissage d'amour, de tendresse, de plénitude et de don de soi.


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Georg a quinze ans et demi et il vit avec sa mère, son beau-père et sa demi-soeur à Oslo. Un jour, ses grands-parents paternels lui donnent une lettre que son père lui a écrite 11 ans auparavant, alors qu'il se savait condamné. La lettre va permettre à Georg de connaître son père, et de découvrir l'histoire de cette "belle aux oranges" que son père a aimé comme un fou.

Ce roman est vraiment excellent. L'histoire est très bien racontée. La rencontre entre La Belle aux oranges et le narrateur est magnifique, pleine de poésie. Et ce livre fait réfléchir sur le bonheur, la mort... le récit alterne entre la lettre posthume du père et les interrogations du fils, qui tente de se rappeler ce père qu'il a si peu connu. C'est triste sans l'être vraiment, c'est beau et plein d'espoir. Un grand coup de coeur !
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Après une agréable surprise, Vita brevis, c'est sur une déception que je poursuis ma découverte de Jostein Gaarder en compagnie de Tête de Litote : La Belle aux oranges fut pour moi une lecture agaçante et ennuyeuse.

La forme épistolaire m'intéressait pourtant a priori dans ce roman : le jeune Georg reçoit une lettre de son père décédé dix ans auparavant. Laissée dans une poussette rouge, elle est retrouvée par la grand-mère du premier narrateur et remise à son destinataire âgé d'une quinzaine d'années. La narration est alors partagée entre le récit du père et les interventions du fils au cours de sa lecture. L'idée était plutôt bonne et permettait une certaine mise en abyme de la situation du lecteur : les questions que l'on pouvait soi-même se poser étaient relayées par Georg, et un dialogue s'installait en quelque sorte entre les deux personnages. Malheureusement, ces interventions m'ont davantage agacée que vraiment intéressée : tout comme son père, le narrateur annonce des explications à venir par la suite, des énigmes qui seront résolues, ce qui finit par tuer ma curiosité à force de l'aiguiser. le lecteur est laissé dans l'attente et le mystère de façon bien trop peu subtile à mon goût : je n'aime pas languir ainsi. de plus, les longs développements sur le télescope Hubble m'ont laissé indifférente. On n'apprend le sens de leur présence insistante qu'à la fin du roman, mais il est alors trop tard pour moi, l'ennui a déjà fait son travail de sape.

Et la Belle aux oranges du titre ?, pourriez-vous me demander. La longue lettre du père est censé raconter son histoire avec elle, mais j'ai eu le sentiment qu'on la cherchait plus qu'on n'apprenait à la connaître : cela prend une bonne moitié du roman plus exactement. Pendant ce temps de recherche, le père établit un certain nombre d'hypothèses sur lesquels il dit ne pas vouloir s'appesantir tout en le faisant tout de même et en alourdissant son récit du même coup. Lorsque la rencontre a enfin véritablement lieu, on apprend l'identité peu surprenante de la Belle : c'est là que j'ai été déçue par tant de mystère autour d'une jeune fille assez banale finalement. L'histoire est belle, mais m'a laissé un goût de « tout ça pour ça ? », de même que la fin. J'ai trouvé cette dernière vraiment peu subtile (le lecteur est suffisamment intelligent pour se sentir concerné sans qu'il soit nécessaire de s'adresser directement à lui de façon aussi pédagogique, il me semble) et assez prévisible.

En conclusion, l'histoire aurait pu être belle et touchante, mais elle est alourdie par de trop nombreuses digressions prenant sens trop tard et par un style inapproprié : Georg semble à la fois trop mature par les idées qu'il développe et pas suffisamment par la façon dont il les exprime. Une rencontre manquée pour moi.
Lien : http://minoualu.blogspot.be/..
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Imaginez ...vous êtes un adolescent comme tant d'autres, entouré de mère, de votre beau-père et d'une petite-soeur . Votre père est décédé de maladie alors que vous aviez trois ans. du jour au lendemain, on vous remet une lettre trouvée par hasard, écrite par votre père onze plus tôt et qui vous est destinée.
Vous vous enfermez dans votre chambre, vous ouvrez l'enveloppe et le premier des feuillets commence par "Es tu bien assis Georg?Il aies un peu important que tu aies une assise stable, parce que je vais maintenant te raconter une histoire haletante... "

Georg est surpris, étonné... son père lui "parle", lui raconte une très belle belle histoire d'amour qu'il a vécu avec la Belle aux oranges. Pas un récit linéaire mais une conversation entre un père qui se sait condamné et dans laquelle, il pose des questions à son fils ou lui demande son avis.

En une soirée, Georg va la lire, réfléchir aux question et y apporter ses propres réponses.

Ce livre m'a émue, touchée, chamboulée. Déjà, il y a la première histoire où la lettre se révèle comme un lien , une passerelle entre un père et son fils. Ce père qui avant de mourir prend la décision d'écrire à son fils. Des feuillets qui comportent des conseils pour apprécier, aimer la vie et des questions. Ce "dialogue "va permettre à Georg de se grandir, de se construire. Dans cette lettre, le père considère Georg d'égal.

Et puis, il y a l'histoire d'amour avec la Belle aux oranges racontée sous la forme d'un conte. Une histoire envoutante par sa beauté. D'ailleurs, comme Georg , je me suis demandée si son père ne fabulait pas. Mais non, c'est une histoire d'amour pour une femme, pour la vie et pour un fils que l'on s'apprête à quitter.

Une histoire où le ciel, l'oeil de l'univers le télescope Hubble ont un rôle...
Lien : http://fibromaman.blogspot.c..
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Amoureux de la vie précipitez vous sur ce livre qui vous mettra du baume au coeur !

Si le sujet peut sembler triste -un papa qui est mort et dont on retrouve une lettre destinée à son fils 11 ans plus tard- il ne faut pas que cela vous décourage !
J'ai trouvé l'histoire de Georg et surtout celle de « La Belle aux Oranges » extrêmement touchante !

Ce livre est tout simplement envoûtant, on entre dans une bulle et on en sort avec le sourire aux lèvres. Un livre qui vous montre que la vie, avec toutes ses difficultés, est pourtant fort jolie et qu'elle vaut vraiment la peine d'être vécue !
Longtemps après ce livre raisonne encore.C'est vraiment une tres belle histoire. Il fait parti de mes coups de coeur!
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
J'allais suivre mon cours de peinture et je ne pouvais pas me lier à quelqu'un juste avant mon départ. Mais quand deux personnes passent la majeure partie de leur temps à se chercher, il n'est pas surprenant qu'elles se rencontrent par pure coïcidence.



Celui qui jamais maintenant ne vit ne vie jamais. Et toi, que fais-tu ?



Ne vient pas me dire que la nature n'Est pas un miracle. Ne vient pas me dire que le monde n'Est pas un conte de fées. Celui qui ne l'a pas compris ne le comprendra peut-être pas avant que le conte soit sur le point de se terminer.
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Ne viens pas me dire que la nature n'et pas un miracle. Ne viens pas me dire que le monde n'est pas un conte de fées. Celui qui ne l'a pas comprris ne le comprendra peut-être pas avant que le conte soit sur le point de le terminer. On dispose alors d'une dernière chances d'arracher ses oeillères, d'une dernière occasion de se frotter les yeux de stupéfaction, d'une dernière possibilité de s'abandonner à ce miracle dont on prend congé et que l'on va quitter
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De mon père, j’ai hérité d’un profond chagrin, celui de devoir un jour quitter ce monde. Mais j’ai aussi hérité d’un œil pour voir combien la vie est fantastique.
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Nul besoin de faire ici l’inventaire de toutes mes tentatives infructueuses pour revoir la Belle aux oranges. Pendant des jours et des semaines, j’avais passé au peigne fin tout le quartier de Frogner, mais je m’abstiendrai d’en parler. Faute de quoi l’histoire serait bien trop longue et circonstanciée. Au moins quatre fois par semaine je m’étais promené longuement dans le parc de Frogner, et plus d’une fois j’avais cru l’apercevoir, sur le grand pont devant Parkkafeen ou en haut, au Monolithe, mais ça n’avait jamais été elle.
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Sache qu'écrire une lettre à un fils abandonné me brûle à vif, j'imagine que c'est un peu douloureux de la lire aussi. Mais tu es un petit homme maintenant. Si j'ai réussi à coucher ces lignes sur le papier, tu supporteras bien de les lire.
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